LA BD:
C'est quoi : DURANGO. JESSIE.
C'est de qui Swolfs & Iko
La Couv':
Déjà croisés sur B.O BD? Oui pour le scénariste
Une Planche:
C’est édité chez Qui ? Soleil
Ça donne Quoi ? Dix septième album pour Durango, qui fête tout de même ses 35 ans cette année. Depuis une dizaine d’année (et trois tomes) Swolfs a laissé la partie graphique à Girod, se concentrant sur les scénarios. Changement de casting puisque c’est l’italien Iko, dont le trait sauvait littéralement la série Ténèbres de Bec, qui reprend les rênes au dessin. Son style ultra détaillé et réaliste est tout à fait adapté à la direction qu’a pris la série, et, même si, couplé à la colo de Stéphane Paitreau, l’ensemble reste assez attendu, le résultat en impose avec un quasi sans fautes.
Coté scénario on est également dans le classicisme, et c’est un euphémisme, Swolfs privilégiant les formules ayant fait leurs preuves : association de malfaiteurs, bad guys manichéens, héros monolithique et femme fatale retorse…rien de bien nouveau sous le soleil pour un tome auto-conclusif qui plaira plus aux amateur hardcore du genre (qui seront contents de retrouver Eastwood et Henry Fonda sous les traits respectivement de notre héros et du chef de gang) qu’à ceux plus regardants.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? COLORADO
C'est de Qui ? E. Morricone
La couv'
Déjà entendu chez nous? Souvent.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Nul doute que la présence de Lee Van Cleef et, surtout, de Morricone à la baguette a fait beaucoup pour la réussite de ce western spaghetti écrit et réalisé par Solima, dans la grande tradition de ses illustres prédécesseurs léoniens.
Pour cette histoire de traque impitoyable, le compositeur transalpin mise sur les recettes qui ont prouvé leur efficacité : thème imparable joué parfois par différents instruments, pistes courtes mais efficaces, tension et mélodie, chœurs lyriques employés de façon surprenante, cuivres étincelants, guitare inspirée …tout l’attirail du maestro est de sortie et le résultat est un modèle du genre.
Une B.O qui figure dans le top 10 des réalisations de Morricone et qui, si parfois un brin grandiloquente pour ce nouvel épisode de Durango, est cependant évidente à d’autres.
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Une chronique de Fab