6 avril 2022 3 06 /04 /avril /2022 08:51

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? FUNERAILLES 7

 

 

C'est de qui ? F. Maudoux

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui sur les précédents.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Rem est en guerre et Scipio et ses compagnons de route ont fort à faire, ile envisagent même de modifier la légende/prophétie des jumeaux destructeurs, c’est dire !

 

De son coté Prétorius, grâce à ses pouvoirs de guérison façon jésus, s’est retrouvé embrigadé par des illuminés machiavéliques qui le font passer pour un messie tout en le gardant solidement enchainé, entouré de jeunes vierges dont il est supposé pouvoir disposer à son envie, mais celui que l’on nomme dorénavant Funérailles a d’autres projets en vue !

 

 

Spin off ultra référencé à l’univers diablement maîtrisé, Funérailles, avec ce nouveau tome - et un nouvel éditeur – se révèle dorénavant une lecture relativement exigeante, et je défie les lecteurs de ce I Have Many Names de ne pas être au moins un peu déstabilisés s’ils n’ont pas relu d’abord les précédents.

 

En effet nos héros ont connu deux destinées différentes et on les retrouve après une ellipse temporelle, dans des rôles assez déroutants, surtout pour Prétorius et son harem de vierges aussi désirables que mortelles (et un brin de fan service au passage mais assez décalé pour ne pas faire tiquer), et malgré (ou à cause ?) des flash backs explicatifs, j’ai trouvé la lecture de ce nouveau volet moins fluide même si le plaisir de retrouver l’univers de Funérailles , toujours dessiné avec maestria et force détails, est toujours là (mention spéciale au dessin animé façon Chevaliers du Zodiaque qui rend hommage à l’une des influences majeures du titre).

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE BATMAN

 

 

C'est de qui ? M. Giacchino

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Giacchino a un parcours riche dans le monde de la B.O puisqu’il a fait ses armes sur une poignée de franchises vidéo ludiques, Medal Of Honor en tête (les gamers de la première playstation savent de quoi je parle !).

 

C’est par l’intermédiaire de J.J. Abrams qu’il passera au petit puis au grand écran pour là aussi rapidement gravir les échelons et se payer une autre poignée de franchises (dont un peu de Marvel).

 

Il succède à du beau monde (Elfman, Goldenthal=) et du moins beau (Zimmer) pour donner un son à ce nouveau Batman et réussit à marquer le film de sa patte.

 

L’inspiration est vaste puisqu’on oscille entre Schubert, dont l’Ave Maria est entendu à une paire de reprises dans le film et que Giacchino réutilise pour certains de ses thèmes et…Nirvana, le Something in the way de la bande annonce étant bel et bien présent dans le film et le score reprenant les notes du morceau pour le thème de l’homme chauve-souris.

 

A plus d’un titre la musique de The Batman évoque plus le film d’épouvante ou le thriller glauque avec ses violons lancinants et son piano solo inquiétant,  que le film de super -héros et ce n’est pas un mal, même si Giacchino sait apporter une dimension épico- rentre dedans sur une grosse poignée de scènes d’action et de baston, à grand renforts de cuivres lourds et rythmiques marteau piqueur.

 

Un peu épuisante sur la longueur (presque 2 heures pour un film qui en fait 3 mais aurait amplement mérité d’être raccourci à mon avis), la partition de The Batman recèle quelques bonnes pistes bien sombres qui vont plutôt bien avec ce nouveau cycle de Funérailles.

 

 

 

 

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21 février 2022 1 21 /02 /février /2022 15:04

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? THE RED RAT IN HOLLYWOOD

 

 

C'est de qui ? O. Yamamoto

 

 

La Couv' du tome actuel:

 

 

C’est édité chez qui ? Véga/Dupuis

 

 

Déjà croisé sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? C’est un euphémisme d’affirmer que la politique américaine a de tout temps été compliquée pour ne pas dire malsaine, mais, si l’on excepte peut être la récente période Trump, le paroxysme a probablement été l’époque de la Guerre Froide avec, entre autres choses, les tensions avec l’URSS, les émeutes civiles ou encore les liens aussi étroits que louches entre le clan Kennedy et la Mafia.

 

A Hollywood aussi ces années ont été marquées par de sinistres évènements puisque sévissait la Chasse aux sorcières, initiée par Mc Carthy, qui mis au bans des studios tout ce que l’usine à rêves comptait de sympathisants communistes, souvent balancés par leurs « amis » d’autrefois.

 

Voici ce que narre la série The Red Rat in Hollywood, manga documenté qui oscille entre déboires historico-politiques et renaissances cinématographiques, avec, dans ce pénultième épisode, le retour en grâce de Dalton Trumbo via la sortie du Spartacus de Kirk Douglas où le nom du scénariste blacklisté réapparait enfin au générique de ce qui deviendra un film majeur du cinéma américain et qui va ouvrir la porte à de nombreux longs métrages aux thématiques marquantes.

 

Du coté  de la politique c’est l’accession à la présidence de JFK, en partie grâce aux votes des noirs américains satisfaits de l’implication de Kennedy dans la libération de Martin Luther King. Le jeune et idéaliste président aura d’emblée fort à faire entre un FBI corrompu et hostile et la catastrophe de la Baie des Cochons.

 

Un tome au scénario prenant et fourni et au dessin semi réaliste qui évite les écueils du manga caricatural…par contre, si, au vu de la couverture très « suggestive » (oui c’est bien le fessier de Marylin Monroe !), vous vous attendez à des scènes légères, vous en serez pour vos frais !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :DA 5 BLOODS

 

 

C'est de qui ? T. Blanchard

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Une poignée de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Autant je respecte le concept de fidélité d’un réal à son compositeur, autant je ne peux m’empêcher de penser que certains films de Spike Lee auraient été plus efficaces avec une B.O écrite par quelqu’un d’autre que Terrence Blanchard.

 

Si le musicien et compositeur a une carrière dans le jazz qui impose le respect, je trouve souvent ses scores soit passe-partout soit trop dans l’underscoring.

Certes les mélodies sont léchées, les arrangements propres et les thèmes accrocheurs mais, à l’image de ce  Da 5 Bloods -qui lui a même valu une nomination aux Oscars, perdue au profit d’un dessin animé par… Trent Reznor et Atticus Ross !-rien ne sort vraiment coté émotion.

 

Les instruments font le job, l’idée de départ est exécutée avec talent, mais rien qui accroche l’oreille de l’auditeur, tout attentif qu’il soit.

 

Pourtant -et c’est pour cela que je l’ai choisi, et non par masochisme- Blanchard sait rendre une époque ou une atmosphère avec le métier d’un artisan appliqué et ses partitions, si pas renversantes, savent se coller à certaines histoires avec réussite ; ce qui est le cas ici d’ailleurs, ce Red Rat partageant les qualités (et les défauts) des films de Lee et de leurs B.O, à savoir une évocation classe d’évènements qu’ils se gardent bien souvent de s’approprier (ce qui, dans le cas de Spike Lee, est tout de même un comble !)

 

 

 

 

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bobd - dans manga Dupuis Vega
25 janvier 2022 2 25 /01 /janvier /2022 15:17
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? LASTMAN 1&2. NOUVELLE EDITION.

 

 

C'est de qui ? Vivès, Sanlaville & Balak

 

 

Une Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Casterman

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble et séparément.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Dans une contrée aux vagues aspects de Fantasy onirique se tient un tournoi annuel de combattants aux pouvoirs surnaturels.

Alors que Adrian, un jeune garçon dont ça doit être la première participation voit cette dernière compromise par la défection de son partenaire, Richard Aldana un homme énigmatique et visiblement étranger (pour ne pas dire anachronique) vient alors lui proposer de participer à ses côtés ce qui n’est pas du goût de Marianne, sa maman.

 

Pourtant, et contre toute attente, le duo va fonctionner et étonner tout le monde par ses prouesses au combat, même si celles d’Aldana dénotent un peu (et c’est un euphémisme !)

 

On reconnaitra ici une paire de célébrités récemment disparues.

 

Derrière ce pitch réjouissant se cache l’une des série hybride les plus innovantes de ces dernières années. Vives, Balak et  Sanlaville, mélangeant allègrement les rôles, nous livrent une sorte d'hommage aux Mangas (Chevaliers du zodiaque et autres Dragon Ball en tête mais aussi des choses bien plus récentes) dans lesquels on retrouve parfois ces tournois aussi longs que brutaux.

 

 

La quasi-majorité du tome 1 se résume d’ailleurs à une suite de matchs entre duos de combattants, mais il serait dommage de s’arrêter à cet aspect tant la série regorge de trouvailles scénaristiques et graphiques enthousiasmantes et fait preuve d’un humour complètement décalé (on reconnaît souvent le style des répliques qui font mouche de Vives).

 

 

Le rythme et la narration sont soutenus, les protagonistes accrocheurs,… bref, n’y allons pas par 4 chemins, Lastman est une bouffée d’oxygène dans un panorama de parutions souvent formatées.

Des pointures du manga international -Otomo ou Taniguchi en tête ! - ne s’y sont pas trompées et ne tarissent pas d’éloges au sujet de la série du trio français.

 

 

Si vous n’aviez pas encore eu la chance de la lire, réjouissez-vous, Casterman ressort l’intégrale de la série dans un format typiquement manga (un peu plus petit que la version originale) a un prix des plus abordable !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE PROTECTOR

 

 

C'est de qui ? RZA & H. Drosin

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Avec Ghost Dog, sa première incursion, magistrale, dans le monde du score de cinéma, RZA, colonne vertébrale du Wu Tang Clan, applique la formule qui a fait le succès de son groupe au grand écran : le mélange de sons orientaux tirés de films de sabres et les beats typiques du hio-hop.

 

L’artiste reproduira le procédé une paire de fois et notamment sur ce film de bagarre où il co écrit avec Howard Drosin (qu’il retrouvera pour sa première réalisation L’Homme aux poings d’Acier) une poignée de pistes nerveuses aux sonorités exotiques à base d’instruments plus ou moins folkloriques, sur des rythmiques saccadées du meilleur effet.

 

Le résultat est certes plus cinématique que sur Ghost Dog ou Afro Samurai mais non moins efficace, avec une vraie identité malgré un mélange hautement improbable et, au final, très addictif …come Lastman finalement !

 

 

 

 

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31 décembre 2021 5 31 /12 /décembre /2021 09:33

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? LONE WOLF AND CUB

 

 

C'est de qui ? Koike & Gojima

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? J’ai découvert Lone Wolf and Cub il y a quasiment vingt ans, notamment intrigué par le fait que Frank Miller ne tarissait pas d’éloges à l’égard de l’œuvre de Koike et Kojima dont il s’était fortement inspiré pour son Ronin. J’ai enchainé en moins d’une paire d’années les 28 petits volumes de chez Dark Horse – à l’époque aucune version française n’existait- dont certains sont aujourd’hui introuvables et se monnayent à un prix qui pourrait laisser penser qu’ils sont reliés à l’or fin, prenant un plaisir de lecture qu’on ne rencontre que peu dans sa vie.

 

En moyenne une fois par an depuis, je reviens à la série, piochant un tome plus ou moins au hasard avec toujours la même passion pour les aventures sanglantes et ô combien graphiques d’Ogami Itto, ancien exécuteur du shogun, trahi par un clan adverse et jeté avec son jeune fils Daigoro sur la route du destin, vendant son habileté quasi surnaturelle au sabre comme assassin, en quête d’une vengeance tragique envers ceux qui l’ont déshonoré.

 

Pour l’anecdote, c’est grâce (ou à cause ?) de cette édition de LW&C que j’ai réalisé, il y a quelques années, que j’avais besoin de lunettes pour lire de près, n’arrivant plus à déchiffrer des cases diablement petites.

 

 

C’est donc une aubaine pour moi comme pour vous qu’aujourd’hui une version « grand format » de cette œuvre incontournable du manga ressorte, en VF de surcroit (les précédentes étaient semble t-il soit incomplètes soit introuvables à des tarifs décents).

 

Si pas à la portée de toutes les bourses, l’édition est soignée et permet de (re)découvrir la richesse aussi bien scénaristique – Koike exploite pleinement le contexte social et historique de l’époque Edo dans laquelle se déroule le manga- que graphique, Gojima excellant aussi bien à camper des protagonistes charismatiques, à dessiner des paysages bucoliques, ou encore à mettre en scène des combats aussi gores que chorégraphiés.

 

Au rayon des bémols on notera que certaines cases pêchent dans les détails (faute aux « originaux » ayant servi de base de reproduction peut être) et que les « bonus » auraient pu être plus fournis mais cela n’enlève rien au plaisir de lire une des pierre angulaires de la BD mondiale dans une version qui lui fait honneur.

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE MAN WITH THE IRON FISTS

 

 

C'est de qui ? RZA & H. Drosin

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Peu d’artistes peuvent se targuer de maîtriser aussi bien que le pilier du Wu Tang Clan le mariage entre scores de films de sabre old school et beats hip hop ; J’en veux pour preuve outre l’impressionnante discographie de son groupe mythique (et de sa carrière solo), les imparables B.O du Ghost Dog de Jarmusch ou celle des deux Afro Samurai.

 

Ses influences et son univers définitivement cinématique l’ont finalement poussé derrière la caméra pour cet Homme aux poings d’acier, film hommage aux chambarras qu’il affectionne mais au final assez anecdotique.

 

Rza compose évidemment la musique du film, à quatre mains avec Howard Drosin, mettant à bon escient ce qui a fait le succès de morceaux phares du Wu Tang : des samples de scores de veux films et des arrangements plus actuels, sauf qu’ici c’est lui et Drsosin qui composent toutes les parties, rajoutent quelques effets électros aussi incongrus que bienvenus et enrichissent le tout, de ci de là, de thèmes et mélodies qui ne sont pas sans faire penser aux B.O de western spaghettis.

 

Le résultat est aussi coloré que réussi et, si parfois un peu trop actuel pour LW&C, rajoute à l’ambiance cinématographique évidente de ce chef d’œuvre du medium.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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bobd - dans Manga Koike Kojima RZA
27 novembre 2021 6 27 /11 /novembre /2021 10:45

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? GOLDORAK

 

 

C'est de qui ? Dorison, Bajram, Cossu Sentenac, Guillo.

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisés sur le site? Tous je dirais.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Partons du postulat que vous ne connaissez pas le dessin animé des années 70/80, ce qui est tout à fait plausible si vous êtes de la génération après la mienne, et j’ose espérer que, dans le lectorat de B.O BD il n’y  pas que des quadras/quinquas !

 

 

Goldorak raconte donc la destinée d’Actarus, un prince extraterrestre (mais qui a tout les attributs d’un être humain, en tout cas de l’extérieur) qui atterrit sur Terre à bord de Goldorak son robot géant, après la destruction de sa planète par des envahisseurs venus de Véga ...qui eux par contre ont de sales tronches reptiliennes (ce sont les méchants après tout).

 

Il va être accueilli par un scientifique qui en fait son fils, se faire des amis, retrouver sa petite sœur et botter le train aux forces du grand Stratéguerre et de Minos, les dirigeants des forces de Véga ayant jeté leur dévolu sur la Terre.

 

Tout ça en 74 épisodes de 20 minutes chacun dont votre serviteur a du voir une bonne partie et possédait nombre de jouets dérivés.

Si je n’ai pas un souvenir précis de l’histoire en entier (j’avais 6/7 ans à l’époque il faut dire) je me souviens en tout cas avoir été impressionné par les bad guys, que ce soit les golgoths ou les soldats de Véga et leurs masque façon KKK funky.

 

Aujourd’hui, un quintet d’auteurs franco belges parmi ce que le medium compte de pointures, sort, après 5 années de gestation forcenée, la suite des aventures de l’icône qui lança, chez nous du moins, la mode des mangas et des mechas.

 

L’action se passe 10 ans après la fin de la série TV, Actarus a été capturé par l’armée qui veut le faire avouer où il a caché son robot géant et ce afin de contrer une nouvelle invasion des survivants de Véga.

Enfermé dans un mutisme forcené, il faudra l’intervention de ses anciens compagnons devenus entre autre magnat des affaires, docteur ou encore…vendeuse de sandwichs, pour le faire revenir à la raison et décider d’affronter ses anciens Némésis.

 

Mais finalement, la paix et l’harmonie ne seraient-elles pas plus enviables que des milliers de morts dans les deux camps et des destructions massives aux dégâts collatéraux colossaux (c’est évidemment une question rhétorique n’est-ce-pas !) ? Après il y a toujours un judas pour chercher à tout faire capoter mais à la fin ce sont les gentils qui gagnent toujours, ne vous inquiétez pas.

 

 

Ecrit à 4 mains et dessiné à 6 ( !) ce Goldorak des temps nouveaux respire l’hommage de fans qui ont choisi de donner un traitement assez actuel à leur reprise qui prend du coup des airs de blockbusters des années 2020, à grands renforts de spectacle pyrotechnique et d’immeubles qui s’éffondrent.

 

Le traitement graphique résolument actuel, signé Bajram, Sentenac et Cossu est réussi, que ce soit dans la reprise des robots géants, des personnages emblématiques de la série tv ou encore des ennemis, les décors sont fouillés et le découpage est d’une efficacité assez redoutable (si l’on excepte une paire de petites ellipses narratives).

 

Si la réalisation a été partagée (à l’instar d’un Lastman) on reconnaît bien le coup de crayon de Cossu pour les gentils (mon fils de 7 ans m’a d’ailleurs dit : « les personnages ressemblent à ceux de Franckk).

 

Au scénar Bajram et Dorison livrent une histoire classique qui respecte l’esprit de l’œuvre de Go Nagai tout en se l’appropriant, avec de ci de là des clins d’œil aux fans et une science manifeste du stroytelling.

 

J’aurais éventuellement un petit bémol sur le choix de certaines teintes et couleurs, parfois très « actuelles », qui atténuent un peu l’effet Madeleine de Proust mais pas de là à gâcher la lecture, loin s’en faut.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : FANTASTIC FOUR : RISE OF THE SILVER SURFER

 

 

C'est de qui ? J. Ottman

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Une paire de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Pour ce qui restera probablement le rendez vous le plus raté entre un personnage de comics iconique et le grand écran, cette suite des 4 Fantastiques où apparait le Silver Surfer voit de nouveau son score écrit par John Ottman, malgré les critiques justifiées de son travail sur le précédent opus.

 

Le reproche principal fait au compositeur vient surtout de l’aspect assez lambda de ses thèmes, pourtant nombreux (chacun des Fantastiques en a un, tout comme le Surfer, déjà plus réussi), dont la diversité  ne rend pas sa partition plus originale pour autant.

 

Si l’inspiration semble une fois encore faire défaut à Ottman l’efficacité est elle au rendez-vous avec une utilisation des chœurs et des cuivres certes attendue mais assez imposante pour rendre le tout spectaculaire (et ce malgré beaucoup de pistes d’underscoring).

 

Que ce soit les pistes dédiées aux apparitions de Galactus où celles où le Surfer affronte ses ennemis (en gros : tout le monde une bonne partie du film), l’action est au rendez-vous tout comme dans le Goldorak sauce 2021 à qui ce score de super héros va plutôt bien.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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