15 juin 2023 4 15 /06 /juin /2023 08:17




 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? LOST LAD LONDON



 

C'est de qui ? S. Shinya



 

La Couv':

 

 

 

Déjà croisé sur le site? Non



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? A Londres, de nos jours, un jeune étudiant d’origine asiatique a la malchance de se retrouver dans la même rame de métro que le Maire de la ville qui y a été assassiné.

 

Quelques jours plus tard, alors qu’il fouille la poche de sa veste, il y découvre l’arme du crime et, pour couronner le tout, un officier de police vient sonner à sa porte.

 

Heureusement pour lui l’enquêteur en question croit à son innocence et, pour lui éviter d’être embringué dans une spirale judiciaire dont il aurait peut être du mal à se sortir va enquêter en sous-marin sur le meurtre.

Mais les éléments troublants s’accumulent autour de notre étudiant qui pourrait être la vraie cible de cette sombre histoire.



 

Dans le cadre de mon travail je suis souvent à la recherche de séries mangas (ô combien attractive pour toute une frange du lectorat) mais qui ne soit pas une série fleuve (rien que l’équipement des livres est un cauchemar) tout en ayant un attrait et un peu d’originalité.

 

Lost Lad London coche je dirai toutes ses cases avec son intrigue policière tendue pleine de faux semblants, doublée d’une réflexion sur les origines et les rapports humains.



 

Terminée en trois tomes, cette mini série bénéficie en plus d’un dessin original, anguleux et réaliste (sauf pour certaines proportions de mains et de pieds qui me font hésiter entre un parti-pris artistique et une éventuelle difficulté de rendu de la part de l’auteur), qui évite l’écueil des shonen et autres mangas aux expressions faciales exagérées et, dans l’ensemble, pourrait plaire à un public bien plus large que celui habituellement fan de mangas.







 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :LA 25EME HEURE



 

C'est de qui ? T. Blanchard



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ? Fidèle collaborateur de Spike Lee, Terence Blanchard rempile pour cette adaptation d’un roman sur les dernières 24 heures d’un dealer avant d'être incarcéré et qui, tout en essayant de profiter de ce laps de temps va également tenter de savoir qui l’a balancé.



 

Je ne suis habituellement pas fan du travail de Blanchard que je trouve un peu lisse que ce soit dans la composition comme dans les sonorités, avec un jazz en underscoring assez classique et passe-partout mais sur ce long métrage, où Lee abandonne un temps ses habituelles (et fort souvent justifiées) revendications raciales, le compositeur propose quelque chose de plus viscéral qu’à l'accoutumée, avec, évidement, une bonne dose de mélancolie teintée de noirceur. 



 

Jouée par un orchestre imposant (80 instruments tout de même), la partition permet à quelques instruments solistes comme le saxo, la clarinette ou les vents de se démarquer sur des nappes aux couleurs et tessitures recherchées.



 

Peut être qu’une B.O de thriller aurait bien fonctionnée aussi sur ce Lost Lad London 1 mais la musique de Blanchard en relève le côté triste du personnage principal et de son histoire personnelle.



 

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bobd - dans Manga Noir Shinya Blanchard
17 janvier 2022 1 17 /01 /janvier /2022 10:46
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? SANGRE. HOVANNE L’IRRESOLUE.

 

 

C'est de qui ? Arleston, Floch et Blanchard

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui sur les précédents.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? La jeune Sangre, toujours accompagnée de son tigre domestique, continue sa méthodique vengeance envers les sept responsables de la mort de ses proches.

Telle Elsa, la voici virevoltant dans un monde de glace où les mœurs sont aussi légères que les castes strictes. Grace à son pouvoir de contrôler le temps, et malgré le coté handicapant de ce dernier (qui la laisse aveugle un temps après utilisation), notre accorte héroïne va devoir jouer serré au milieu de ce peuple désabusé entre cérémonie libertine et meurtres en série.

 

Si la lecture des deux premiers tomes de Sangre m’avait paru agréable, ce troisième se révèle bien trop classique dans son genre (fantasy « Soleil » comme à la grande époque de l’éditeur) que ce soit dans son scénario de chasse à l’homme dans divers univers, ou dans son dessin certes soigné et avec de beaux décors, mais à la colo et au style trop passe partout à mon goût.

 

Néanmoins les amateurs du genre et/ou les plus jeunes (mon cadet a beaucoup aimé) se retrouveront dans cette série assez dark au final.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :HERCULES AGAINST THE SONS OF THE SUN

 

 

C'est de qui ? O. Gori

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Au milieu des Maciste, des Goliath et des Ulysse qui peuplent Cinecitta dans les années 60, Hercules est l’un des multiples personnages déclinés à toutes les sauces dans cet âge d’or du péplum spaghetti.

 

Aussi surprenant que cela puisse paraître, en plus de 3300 chroniques musicales, nous n’avions jamais croisé la route d’Oriolano Gori qui, en plus de vingt ans de carrière, aura abordé tous les styles sans jamais écrire pour autre chose que des séries B voire Z de seconde zone.

 

S’il faut reconnaitre que sa partition pour ce film en jupette est relativement lambda et manque d’une dimension épique prononcée, elle n’en n’est pas moins dépourvue de qualités, loin s’en faut.

 

 

En effet le compositeur italien économe dans ses effets ne l’est pas dans l’utilisation de l’orchestre réduit mis à sa disposition et sait aussi bien tirer des thèmes mélodiques de ses cordes qu’exprimer l’action et le suspense via les cuivres et une intéressante utilisation des percussions (on notera quelques descentes qui ont peut-être inspirées le Poledouris de Conan).

 

Le tout sonne certes un peu ancien mais, de par un petit air exotique, se cale plutôt bien avec ce troisième épisode de Sangre la vengeresse.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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19 octobre 2021 2 19 /10 /octobre /2021 09:00

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? LE DERNIER ATLAS 3

 

 

C'est de qui ? Vehlmann, De Bonneval, Tanquerelle et Blanchard

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Dupuis

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui tous.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? L’affrontement titanesque en Afrique n’a héla pas suffit à venir à bout de l’entité appelée UMO que l’on retrouve maintenant sur le sol français, au grand dam des autorités qui dépêchent une équipe pour piloter l’Atlas Georges Sand et tenter d’arrêter l’immense créature extraterrestre.

 

Les enfants nés sous l’influence de l’UMO sont d’ailleurs dans le viseur du gouvernement qui, après avoir repoussé les élections au vu de la crise provoquée par l’invasion et par un accident nucléaire tente de mettre la main sur la fille de Françoise.

 

De son coté Tayeb subit le chantage de Legoff qui compte bien tirer parti du chaos ambiant et ce malgré les crises qu’il subit.

 

Troisième et dernier épisode de la série ambitieuse du quatuor d’auteurs français qui persiste et signe dans ce mélange des genres disparate mais qui fonctionne bien -à quelques exceptions près (la multiplication des protagonistes et des pistes scénaristiques nuit parfois à la fluidité du récit)- faisant du Dernier Atlas l’une des œuvres à la fois les plus personnelles et originales de son époque, que ce soit sur le fond comme sur la forme.

 

L’intrigue réussit à aborder des thématiques aussi éloignées que la SF grand spectacle, la politique actuelle, la différence et le racisme, le banditisme… le tout sans – trop- se perdre tout au long de ces plus de 700 pages, et en gardant un sens à la fois le l’entertainment et une narration nerveuse.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :CONSPIRACY THEORY

 

 

C'est de qui ? C. Burwell

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Carter Burwell, compositeur attaché aux frangins Cohen, a l’occasion de travailler avec Richard Donner, alors une des grosses pointures du cinéma Outre Atlantique sur ce thriller paranoïaque dans lequel Mel Gibson en fait -comme souvent à l’époque Arme Fatale- un brin trop pour que le film ait l’impact voulu et ce malgré la partition de Burwell, l’un des plus intéressantes de sa carrière.

 

En effet, Donner le pousse à explorer plusieurs pistes, de la comédie soft aux accents jazzy jusqu’à l’espionnage à consonances héroïques exprimé via les cuivres et un peu de guitare, et le compositeur, qui avouera à l’époque avoir été quelque peu dans ses petits souliers, s’exécute avec un talent certain.

 

Alors il est vrai qu’à l’écoute la B.O de Consiracy Theory fait preuve d’un manque d’unité assez marqué mais pour un récit aux actions parallèles nombreuses comme l’est Le Dernier Atlas, c’est plutôt de bon ton, permettant de multiplier les ambiances tout en gardant un fil rouge dédié au suspense, ponctué de quelques beaux coups d’eclats.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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