9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 17:55

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LE REGNE

 


C'est de qui : Runberg & Boiscommun

 

 

La Couv' :

 

Post Animalerie /  Le Règne  Vs.  Primordial

 

Déjà lus chez B.O BD? Oui pour les deux.

 

 

Une planche:

Post Animalerie /  Le Règne  Vs.  Primordial

 

Ca donne Quoi ? Dans un univers post apocalyptique, des nuées d’animaux dotés de conscience et de parole émigrent vers un refuge sensé les protéger d’une catastrophe provoquée par des humains. Leur périple va être parsemé d’embûches, d’attaques sanglantes de bandits en fléaux naturels, heureusement pour eux, un trio de puissants mercenaires va leur proposer ses services.

 

Depuis les débuts de B.O BD, voici un peu plus de cinq ans, on a suivi Sylvain Runberg de près ou de loin et avons rarement été déçu de ses réalisations, dans quelque genre que ce soit (et dieu sait que l’auteur sait diversifier ses choix), il y a donc un début à tout et le Règne est le premier faux pas me concernant de mes lectures de 2017.

 

Si très rythmé et ficelé avec métier, l’album souffre à mon sens du manque de background (évidemment voulu par le scénariste), de ce bond tête première direct dans l’action et les combats qui sont les maîtres mots de cet album.

 

Le scénariste a une autre constante, il choisit en général fort bien les artistes qui illustrent ses histoires, ici il ne pouvait pas mieux tomber qu’avec Olivier Boiscommun au trait toujours aussi fin et soigné, et aux couleurs impeccables. Depuis Le Livre de Jack j’ai toujours été charmé par son style graphique que je retrouve sur cet univers métissé.

 

Après ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, le Règne premier du nom n’est pas un mauvais album, loin de là, c’est juste que j’ai plongé dedans sans savoir où je mettais les pieds et ait été pris de court. On laissera au second tome la possibilité de dissiper cette mauvaise impression.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ?  PRIMORDIAL

 

 

C'est de Qui ? Palowolf

 

 

La couv'

 

Post Animalerie /  Le Règne  Vs.  Primordial

 

Déjà entendu par ici? Non

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? Et pourtant, coté musique, j’avais mis les chances de mon coté avec l’album Primordial, qui porte bien son nom, du projet Paleowolf (oui, là par contre je vous l’accorde, le nom est moisi).

 

Concept d’un seul homme orchestre (hum !), venu des lointaines et finalement peu connues contrées Serbes (non, non vous non plus vous n’êtes pas des spécialistes de la Serbie, vous me la faîtes pas à moi), la musique de Palowolf repose sur des atmosphères ancestrales, mélange de Dark Ambiant et de folklore imaginaire – on est censé entendre les premières musiques humaines).

 

Outre des sons animaliers mystiques, les percussions sont l’élément dominant d’un album au minimalisme affiché  et à la menace sourde.

 

Souvent en décalage  avec l’action quasi ininterrompue du premier tome du Règne cette « B.O » s’est révélée du coup assez salvatrice pour sa lecture.

 

 

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Une chronique de Fab

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26 décembre 2016 1 26 /12 /décembre /2016 07:33

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : TERREUR

 

 

C'est de qui ? Follet & Duchateau

 

 

La Couv':

 

Terrifiante beauté  /  Terreur  Vs.  Isabelle duchesse du diable

 

Déja croisé sur le site? Oui pour Follet.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Une planche:

 

Terrifiante beauté  /  Terreur  Vs.  Isabelle duchesse du diable

 

Ca donne Quoi ? En fait de Terreur, il s’agit ici de la période historique auquel on a affublé ce sobriquet en raison du climat qui régnait juste après la Révolution Française où les têtes roulaient pour un oui pour un non.

 

C’est dans ce  trouble background que la toute jeune Marie pas encore Tussaud tient déjà une exposition de statues de cire criantes de vérité qui ont un succès jusque dans les hautes sphères.

 

Ses fréquentations vont lui causer du tort puisqu’elle sera accusée d’avoir dérobé un diamant bleu, véritable fil conducteur de Terreur puisque l’on suivra la trace de notre héroïne et du joyau jusqu’en Angleterre où s’établira finalement Madame Tussaud et son Musée de Cire.

 

Si le scénario de Duchateau ne manque ni de sel ni de rebondissements, il est parfois un peu confus et ce sont clairement les dessins en couleur directes de Follet – l’un de mes idoles du 9° Art comme vous le savez peut être déjà – qui sont la vraie réussite de ce diptyque.

 

Délicieusement old-school, réalistes sans être figés, tout l’art du dessinateur - trop rare en BD- s’étale au long des péripéties des protagonistes de Terreur, son style proche des impressionnistes, est toujours aussi fort même si certains le trouveront clairement daté (ce qui fait, à mon goût, toute sa saveur).

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 


C'est quoi ? ISABELLE DUCHESSE DU DIABLE

 


C'est de qui ?

 

 

La Couv' :

 

Terrifiante beauté  /  Terreur  Vs.  Isabelle duchesse du diable

 

Déjà croisé chez B.O BD? Non.

 

 

On peut écouter ?

 

Ca donne Quoi ? Moins connu que son frère Sergio, pour qui il a écrit une poignée de scénarios, Bruno Corbucci met en scène l’adaptation du premier fumetti érotique qui se déroule dans la France du début du XVII° siècle.

 

Son héroïne, qui donne son nom au titre du film, comme les plus perspicaces d’entre vous l’auront remarqué, est le pendant bad girl d’Angélique Marquise des Anges. Le film est donc bien plus olé-olé que celui avec Michèle Mercier, pleins de promesses frustrantes, sans pour autant être un navet de genre c’est même d’ailleurs clairement le meilleur long de son réalisateur. Romance, aventure et action sont au rendez-vous, quant à la musique, Sante Maria Romitelli, compositeur de seconde zone, fait plutôt dans le grandiloquent, s’inspirant sans vraiment d’originalité de certains de ses illustres contemporains.

 

Néanmoins tout n’est pas à jeter dans sa B.O, quelques passages baroques sont limites hors-genre, faisant presque penser à de la musique de film fantastique, et les incursions de sonorités tziganes (l’héroïne est élevée par des gens du voyages) sont de bon ton.

 

Tous ces éléments, en plus de faire un cocktail divertissant, font écho à pas mal de passages de la BD de Duchateau et Follet pour un effet des plus raccord !

 

 

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Une chronique de Fab

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 17:06

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : MAGRITTE. CECI N'EST PAS UNE BIOGRAPHIE.

 

 

C'est de qui ? Zabus & Campi 

 

 

La Couv':

 

Ceci n'est pas une chronique / Magritte Vs. Parade

 

Déjà croisé sur le site? Oui pour le scénariste

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Une planche:

Ceci n'est pas une chronique / Magritte Vs. Parade

 

Ca donne Quoi ? Magritte est un peintre qui me fascine depuis déjà très longtemps et dont j'aime beaucoup les œuvres surprenantes. Une biographie, qui n'en est pas une tout en l'étant, et en BD, en plus, ne pouvait que m'intéresser.

 

Pari réussi car j'ai trouvé cet album passionnant pour faire découvrir les toiles de Magritte avec une histoire bien dans l'esprit surréaliste : Charles Singulier, individu quelconque, a acheté un chapeau melon (quelle extravagance!), mais c'était le chapeau de Magritte et il ne pourra l'ôter qu'après avoir percé le mystère de l'œuvre du peintre. Dure épreuve pour un être aussi falot.

 

Les auteurs montrent ici une érudition incroyable car on retrouve des œuvres de Magritte quasiment à chaque page dans des graphismes et couleurs digne du maître. En plus, le lecteur moins savant qu'eux découvre la vie du peintre en pénétrant dans ses toiles.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? PARADE

 

 

C'est de Qui   Erik Satie

 

 

La couv' 

 

Ceci n'est pas une chronique / Magritte Vs. Parade

 

Déjà entendu chez nous?  Non.

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? A album surréaliste, musique surréaliste (selon l'appellation de Guillaume Apollinaire).

Erik Satie a écrit la musique de ce ballet étrange sur un poème de Jean Cocteau évoquant une troupe de cirque dont personne ne veut voir la représentation.

Le rideau de scène, les décors et les costumes avaient été réalisés par Pablo Picasso. Quand les Ballets Russes de Serge Diaghilev ont créé le spectacle en 1917, cela a été un joli scandale suivi de quelques échanges aigres-doux entre Satie et les critiques. Il faut dire que le public n'était pas encore habitué à entendre des machines à écrire ou des sirènes mélangées à un orchestre symphonique, voire à des arrangements jazz audacieux.

 

Un bon accompagnement parfois un peu "bruyant" pour les aventures mouvementées du héros de tableau en tableau.

 

 

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Une chronique de Gen

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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 07:57

 

 

 

Retrouvez, après la chronique musicale de Perceval, l’interview « Musique et BD » de sa scénariste.

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi PERCEVAL

 

 

C'est de qui : Pandolfo & Risbjerg

 

 

La Couv':

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi PERCEVAL

 

 

C'est de qui : Pandolfo & Risberg

 

 

La Couv':

Héroiques Chevaliers  /  Perceval Vs.  King Arthur

Déjà lus chez nous? Oui, ensemble même.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Deux adaptations aussi réussies que personnelles des légendes arthuriennes cette année ? Nous voilà bien gâtés, et, même si je garde un faible pour le Morgane de Kansara et Fert, j’ai pris énormément de plaisir à lire ce Perceval.

 

Portée par un graphisme hybride aux belles couleurs, via une narration qui n’hésite pas à s’affranchir des cases au gré de l’intrigue, nous retrouvons l’épopée de l’un des plus atypiques des héros de la Table Ronde, jeune homme vivant seul avec sa mère, dans une forêt préservée du monde extérieur, qui n’hésite pas, après avoir rencontré trois flamboyants chevaliers à aller demander au Roi Arthur de l’adouber. Ses errances l’emmèneront  de rencontres galantes en duels jusqu’à la recherche du Graal.

 

 

Comme l’œuvre de Chrétien de Troyes, sur laquelle elle est basée et dont elle suit assez scrupuleusement le déroulement, la version de Anne Caroline Pandolfo n’a pas de fin à proprement parler. Après la rencontre avec son oncle, Perceval s’en va chercher le tombeau de sa mère, émettant le souhait qu’au passage il puisse retrouver sa promise, l’histoire perd un peu ainsi son caractère sacré et spirituel, dans le sens que la quête quasi incessante du héros vers la pureté, et donc le Graal, est abandonnée (temporairement) au profit d’un bonheur plus terre à terre, plus humain en somme.

 

Un album réussi qui bénéficie en plus d’une édition plus que soignée : dos rond, titre « gaufré » , liseré rouge,… bref un des coups de coeur de cet automne!

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LE ROI ARTHUR

 

 

C'est de Qui ? G.T. Strong

 

 

La couv' 

 

 

 

Héroiques Chevaliers  /  Perceval Vs.  King Arthur

Déjà entendu sur B.O BD ? Non

 

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Ayant fait un tour quasi extensif de ce que le 7° Art pouvait proposer comme adaptations de la légende arthurienne, et considérant qu’un album comme ce Perceval méritait mieux qu’une B.O de jeu vidéo, je me suis naturellement tourné vers la musique classique.

 

Cette dernière a essentiellement abordé les mythes de la Table Ronde dans le genre chanté, opéras en tête. Néanmoins, en cherchant un peu on peut trouver des choses fort intéressantes, ainsi, ce Roi Arthur, que l’on doit à l’américain George Strong, si très clairement influencé par Wagner et ses trois chefs d’œuvres arthuriens (Lohengrin, Tristan et Iseult et Parsifal), est un poème symphonique d’une quarantaine de minutes où le romantisme et l’épopée se marient à merveille.

 

Si, soyons honnête, la pièce de Strong n’a ni la grandeur ni l’originalité d’autres œuvres classiques sur le même thème, elle n’en n’est pas moins fort appliquée et, composée en 1916, semblait annoncer comment pas mal de musiques de films moyenâgeux  allait sonner. Peu d’œuvres de Strong ont été enregistrées, il est heureux que ce Roi Arthur en fasse partie, il nous a permis de lire Perceval avec une bande son très agréable.

 

 

 

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Bonjour Anne-Caroline et merci d’avoir accepté de te prêter au jeu du questionnaire croisé B.O/BD.

 

 

Commençons par un classique :

 

 

Tes Cinq Cd de chevet ?

 

 

- Nina Simone, "the amazing nina simone"

- Django Reinhardt "the legendary Django"

- "les nuits d'été" Berlioz

- la BO du "salon de musique" de Satyajit Ray

- "Parsifal" de Richard Wagner

 

 

Et tes Albums de Bd ?

 

 

- Francès de Joanna Hellgren, ed. Cambourakis

- David les femmes et la mort, Judith Vanistendael, ed. Le Lombard

- B1F Greg Benton (ça et là)

- Mambo, Claire Braud, ed. l'association

- L'entrevue, Manuel Fior, ed. Futuropolis

 

 

 

Héroiques Chevaliers  /  Perceval Vs.  King Arthur

 

Les influences et les goûts :

 

 

 

Une musique de film qui t’a marqué, que tu affectionnes particulièrement (indépendamment du film) ?

 

 

La BO du "Salon de musique" de Satyajit Ray

 

 

Qui sont tes maîtres à penser en BD, ceux qui t’ont donné envie d’en faire, quelles sont tes influences ?

 

Aucune en réalité, mes influences sont ailleurs, en littérature par exemple. Mais j'adore le dessin de Judith Vanistendael, celui de Joanna Hellgren, ainsi que les sujets ou les histoires dont elles s'emparent.

 

 

 

 

 

 

 

Héroiques Chevaliers  /  Perceval Vs.  King Arthur

 

 

Ton travail :

 

 

Ecoutes tu de la musique quand tu écris/dessine, et plutôt quoi ?

 

Non très peu car cela interfère trop avec l'écriture ou le dessin, pour moi. Je n'écoute rien quand j'écris, et de préférence des émissions radio quand je dessine. Des émissions culturelles, sur un artiste, un auteur, un philosophe.

 

 

 

Ce sur quoi tu travaille actuellement, tes prochains projets (si tu as la liberté de les évoquer bien sur) ?

 

C'est un peu trop tôt pour en parler. Ce sera un beau projet avec Terkel Risbjerg.

 

 

 

Et si…

 

 

…en lieu et place de la Bande Dessinée tu avais fait de la musique tu aurais été qui, tu aurais joué quoi ?

 

 

J'aurais été chanteuse, une chanteuse comme Amy Winehouse, sans le destin tragique (si déjà on rêve).

 

 

 

Encore un grand merci pour tes réponses, et au plaisir de te retrouver dans les pages de Bandes Originales Pour Bandes Dessinées !

 

 

 

Merci à toi! 

Anne-Caroline

 

 

 

 

 

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Une chronique et une interview de Fab

 

 

 

 

 

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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 07:49

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LES TROIS FANTOMES DE TESLA

 

 

C'est de qui : Marazano & Guilhem

 

 

La  Couv':

Fantômes électriques  /  Les 3 Fantômes de Tesla  Vs.  The World, The Flesh and The Devil

Déjà lu chez nous? Oui pour le scénariste.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Nous sommes dans une Seconde Guerre Mondiale uchronique où la technologie est bien plus avancée qu’elle ne l’était dans la réalité. Le nouveau voisin de Travis, venu  habiter à New-York avec sa mère alors que son père vient de tomber sur le front japonais, est des plus étrange : reclus dans son appartement, craint par les jeunes du quartier, le vieil homme intrigue notre héros au plus haut point.

 

Mais d’autres mystères s’amoncèlent autour de Travis, dont d’inquiétants personnages ou de non moins dangereuses machines volantes ne sont pas des moindres.

 

Vous l’aurez compris, le nouveau projet du scénariste d’Alcyon est fort loin de la mythologie antique, mais n’en n’est pas moins captivant. Ce tome d’introduction attaque très fort par une scène qui n’est pas sans rappeler la Guerre des Mondes puis place avec méthode les pièces sur l’échiquier pour une partie qui s’annonce captivante.

 

 

Les graphismes ne sont pas en reste puisque Guilhem soigne aussi bien ses personnages charismatiques et anguleux que ses décors oppressants dans un New-York fantasmé digne des meilleurs récits d’anticipation.

 

Le trait réaliste bien rehaussé par une colorisation aussi sombre que son scénario fait de ce premier volet de la trilogie une réussite du genre.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE WORLD, THE FLESH AND THE DEVIL

 

 

C'est de Qui ? M. Rozsa

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé chez nous ? Fort souvent même.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Pour mettre en musique ce film narrant la survie d’un homme après un holocauste nucléaire, Miklos Rozsa, peu habitué au genre (il a composé 3 ou 4 scores de science-fiction, celui-ci était le seul que nous n’ayons pas encore écouté), s’appuie sur l’opposition entre la fragilité relative du héros face à l’immensité dévastée de son environnement.

 

Ainsi si une bonne partie de la B.O repose sur des thématiques imposantes où le compositeur fait un usage extensif des cuivres et des percussions, nous avons aussi droit à des pistes plus intimistes, voire nostalgiques, un peu de musique diégétique sur la fin et même une poignée de morceaux qui ne sont pas sans faire penser aux grands scores de film noir qui ont fait la renommée de Rosza et où les cordes ont la primeur.

 

Si The World, the flesh and the devil n’est pas l’un des travaux les plus reconnus ni apprécié de son auteur (que ce soit par lui ou par les critiques), car souvent considéré (à tort ?) comme un travail de commande loin des canons de sa filmographie, il n’en reste pas moins un score aux ambiances aussi variées que travaillées, avec une large palette de thèmes intéressants.

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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