LA BD:
C'est quoi ? THORGAL SAGA. DE GIVRE ET DE FEU.
C'est de qui ? Legrand, Djian et Etien.
La Couv':
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C’est édité chez qui? Le Lombard
Déjà croisés sur le site? Oui
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Décidément ce pauvre Thorgal n’a pas de chance! Il faut croire que les dieux n’en n’auront jamais fini avec lui. Alors qu’il rentre tranquillement chez lui sur un frêle esquif, accompagné d’un scalde motivé pour faire de lui le héros de sa prochaine geste, notre viking se retrouve aspiré dans le royaume du givre où il va devoir aider (non il n’a pas le choix, comme d’hab’) la reine du lieu a maintenir la flamme en vie sinon: Fimbulvinter et donc hiver éternel et arrêt buffet pour le royaume des mortels (et des autres aussi probablement).
Donc accompagné de la fille de la reine, et en passant par le plan de son ancienne copine la gardienne des clés (qui a bien changé!) Thorgal va faire un tour au Muspelheim où règne le dieu du feu et tenter de lui voler un peu de chaleur…
Bon, le scénario de ce nouveau Thorgal Saga, s’il est clairement au dessus du précédent signé Yann, coche néanmoins les cases classiques du cahier des charges, à savoir reprendre des ingrédients de la série en ne les modifiant pas trop.
Après l’exploitation de la mythologie nordique est plutôt intéressante et, si ce n’est les Deus ex machina habituels, l’histoire reste plaisante à suivre et le rythme est plutôt bon.
Alors c’est sûr ça aurait pu tenir en moins de planches mais du coup nous n’aurions pas autant profité du trait de David Etien, toujours aussi réussi, qui prouve qu’il est aussi à l’aise dans les paysages vikings que dans le Londres Victorien ou la fantasy de la Quête.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : THE WARRIOR AND THE SORCERESS
C'est de qui ? L. M. Serra
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Dans la brèche ouverte par le succès du Conan de Millius, pléthore de navets de fantasy ont tenté de surfer sur la vague fantasy avec plus ou moins de bonheur, ce film en est un des multiples exemples, avec fan service à la pelle, héros et méchants manichéens au possible, effets spéciaux cheap et j’en passe.
Si son scénario est vaguement inspiré de Yojimbo, on notera que l’idée était bien mieux passée deux décennies plutôt derrière la caméra de Sergio Leone.
La musique est signée Luis Maria Serra qui, sentant le bide ultime pointer, préféra signer sa participation du pseudonyme de Louis Sanders. Pas que la discographie du compositeur brille par sa qualité mais, en marge du cinéma, il a pondu quelques galettes de musique électroacoustique notamment et ne devrait pas souhaiter voir son nom associé à ce chef d’œuvre intemporel.
Pourtant il n’a pas trop à rougir de ses efforts. Si assez courte sur l’ensemble, sa musique s’inspire plutôt des classiques de l’aventure des années 70 (chœurs, percussions, cuivres…) que des ratées synthétiques des 80’s, sauf sur une séquence assez surréaliste parodiant la danse des 7 voiles de Salomé où les claviers sont de sorties et que se déhanche dessus une danseuses à…’ seins !
De la fantasy basique mais correcte, un peu comme notre nouvel album de Thorgal Saga.