25 mai 2017 4 25 /05 /mai /2017 10:25

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : L’ESPRIT DU CAMP

 


C'est de qui : M. Falardeau

 

 

La Couv':

 

Une colo pas comme les autres  /  L'Esprit du Camp  Vs.  A Glimpse inside the mind of Charles Swan III

 

Déjà croisés chez nous? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Lounak

 

 

Une planche:

 

Une colo pas comme les autres  /  L'Esprit du Camp  Vs.  A Glimpse inside the mind of Charles Swan III

 

Ca donne Quoi ? J’ai eu du mal à me décider à attaquer L’Esprit du Camp, la nouvelle série de Falardeau, car, évoluant depuis une quinzaine d’années dans le domaine de l’animation, j’avais l’impression que le boulot allait s’immiscer dans ma passion.

 

Mes craintes ont été vite dissipées par le ton humoristique et, surtout, le décalage du ton de l’Esprit du Camp (et puis une BD dont la page de garde met en valeur le meilleur album de Soundgarden ne pouvait que me parler.

 

L’héroïne, ado rebelle qui n’est pas sans faire penser à Daria de la -meilleure- série animée - qui ait jamais existé (que nous avons d’ailleurs cité il y a peu) : pince sans rire, blasée et cynique, attachante tout en étant l’antithèse de ses comparses. Elle a été inscrite par sa mère comme monitrice dans un camp de vacances où elle va avoir en charge une troupe de petits rouquin tous plus barrés les uns que les autres.

 

Ajoutez à cela ses collègues de travail triés sur le volet,  de la copine qui devient (un peu trop) proche au macho sans neurone en passant par la garce finie, vous aurez un bon aperçu de l’été pourri qui se prépare pour (M)élodie !

 

Ah, et, comme sur la précédente série de Michel Falardeau, ce tableau déjà bien délirant (entre son ton très juste et ses expressions québécoises) vient habilement se corser d’une pointe de fantastique  en la personne du directeur qui semble avoir un lourd secret en rapport avec la légende qu’il raconte aux enfants du camp.

 

Le trait est agréable bien que parfois très inspiré manga à mon goût et le format « comics » (la série va être éditée aux States par rien moins que Top Shelf, excusez du peu !) va bien à l’histoire.

Une surprise des plus sympathiques !

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? A GLIMPSE INSIDE THE MIND OF CHARLES SWAN III

 

 

C'est de Qui ? Liam Hayes

 

 

La couv'

 

Une colo pas comme les autres  /  L'Esprit du Camp  Vs.  A Glimpse inside the mind of Charles Swan III

 

Déjà entendu par ici? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Si les rejetons Coppola sont clairement moins doués que papa derrière leur caméra, il faut leur reconnaître parfois une certaine originalité dans leurs choix de réalisation.

 

Ainsi ce long métrage probablement ambitieux au départ mais qui aligne à peu près tout les défauts possibles du genre (si toutefois « faux biopic narssisico-arty » peut être considéré comme un genre) démontre qu’Hollywood et « fils à papa » ne font pas forcément bon ménage, à savoir que fiston Roman n’aurait peut être jamais écrit ce scénario ubuesque sur Charlie Sheen si papa Francis n’avais pas torturé le papa de ce dernier sur le tournage d’Apocalypse Now.

 

Mais laissons là et intéressons nous à la B.O de ce film au titre trop long pour que je le tape encore une fois sur le clavier.

 

Elle est composée par Liam Hayes, aussi connu dans le monde de la musique sous le pseudo Plush, qui livre ici un panel aussi large et varié de pistes inspirées, aux ambiances diverses allant de la soul à la pop bubble gum en passant par des thèmes orchestraux riches.

 

Hayes évoque tour à tour le fun de certaines séquences du film, la mélancolie romantique d’autres,  apportant via un orgue Hammond omniprésent, une touche de folie mutine très agréable.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 15:53

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : ORNITHOMANIACS

 


C'est de qui : D. Scmitt

 

 

La Couv':

 

De bien étranges bestioles  /  Ornithomaniacs  Vs.  Big Fish

 

Déjà croisé chez nous? Non

 

 

C’est édité par ? Casterman

 

 

Une planche:

 

De bien étranges bestioles  /  Ornithomaniacs  Vs.  Big Fish

 

Ca donne Quoi ? Alors que sa mère semble prête à tout pour tirer profit de la difformité de sa fille - une minuscule paire d‘ailes dans le dos- Nine, comme la surnomme sa meilleure amie, va, sur les conseils de cette dernière sonner à une bien étrange maison où elle est accueillie par un homme oiseau et un squelette qui parle.

 

Loin de pouvoir la débarrasser de son petit problème, ces deux drôles d’oiseaux (hum !) vont même l’encourager à s’en servir.

 

Quand leur employeur, le sombre oiseleur, rentre au nid ( !!), les choses vont dramatiquement se compliquer pour notre héroïne.

 

Dans un noir et blanc pointu et détaillé, qui marie le pictural d’un Arthur Rackham et le gothique décalé des premières œuvres d’Eric Libergé, Daria Schmitt déroule en une centaine de pages un conte étrange et décalé, où des personnage atypiques et travaillés évoluent dans un univers aux confluents des influences de l’auteure.

 

Mariant avec minutie et passion le fond et la forme elle évoque la différence et comment l’assumer en soignant une partie graphique parfois assez épatante.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? BIG FISH

 

 

C'est de Qui ? D. Elfman

 

 

La couv'

 

De bien étranges bestioles  /  Ornithomaniacs  Vs.  Big Fish

 

Déjà entendu chez nous ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne quoi ? Si, une fois encore, on est en terrain connu pour un long qui réunit l’inséparable –à l’époque du moins- duo Burton Elfman, la B.O de Big Fish se démarque de pas mal de ses comparses par des thématiques moins marquées des mélodies sautillantes qui sont devenue la marque de fabrique du compositeur.

 

Assagi probablement par le sujet du film, Elfman, s’il cède bien aux chœurs aériens et autres ritournelles faussement naïves sur quelques pistes, laisse plus de place à une certaine émotion, ses compositions sont plus contemplatives même, via notamment un piano solo qui sait se faire discret.

 

La bonne humeur et le grain de folie de ses œuvres précédentes sont belles et bien là et le générique final est un beau patchwork de son savoir faire. A lui seul, s’il était un brin plus long, il pourrait d’ailleurs  faire office de B.O à Ornithomaniacs.

 

 

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Une chronique de Fab

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12 mai 2017 5 12 /05 /mai /2017 13:02

 

 

 

 

LA BD

 

 

 

C'est quoi : OMS EN SERIE 3.

 

 

C'est de qui ? Jean-David Morvan & Mike Hawthorne, d'après Stefan Wul

 

 

La Couv':

 

Je ne suis pas un animal, je suis un Om!!  /  Oms en série 3 vs Star Trek IV Retour sur Terre

 

Déjà croisé sur le site? oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

Une planche:

 

Je ne suis pas un animal, je suis un Om!!  /  Oms en série 3 vs Star Trek IV Retour sur Terre

 

Ca donne Quoi ? Fin de l'adaptation du roman de Stefan Wul Oms en série. Tiwa, la jeune draag qui avait choisi Terr, a décidé de venir le voir. Elle l'aide à convaincre les draags de ne pas s'attaquer aux oms suite à une démonstration d'explosion d'une bombe. Le peuple draag vit en paix depuis si longtemps qu'il a oublié les dégâts que peut causer une arme de destruction massive. Ce tir de démonstration suffit donc à d'arrêter immédiatement la guerre avec les oms…

 

La fin de la trilogie est digne des 2 premiers tomes autant par le scénario qui comporte des éléments plutôt originaux que par les dessins qui restent d'excellente facture. Jean-David Morvan a imaginé une façon de mettre les oms en série différente de celle du roman mais très astucieuse. Il est aussi allé un peu plus loin que ne l'avait fait Stefan Wul dans sa conclusion. Mike Hawthorne a délaissé les draags, à part Tiwa, car ce tome donne la part belle aux aventures des oms dans des décors, naturels ou technologiques, souvent impressionnants.

 

Voilà une trilogie qui ravira les amateurs de SF autant que ceux d'aventure.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? STAR TREK. RETOUR SUR TERRE.

 

 

C'est de Qui Leonard Rosenman

 

 

La couv'

 

Je ne suis pas un animal, je suis un Om!!  /  Oms en série 3 vs Star Trek IV Retour sur Terre

 

Déjà entendu chez nous?  oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Les musiques de la saga Star Trek ont des passages grandiloquents et l'on ne coupe pas au thème musical de la série à certains moments. Pourtant cette B.O accompagnera la lecture de ce 3e tome avec ses effets de déplacements d'engins et surtout ses chants de baleine (vers la fin) qui pourraient être ceux des draags, peuple aquatique.

 

Si l'on en croit sa biographie, Leonard Rosenman a écrit sa 1e BO de film (À l'Est d'Eden d'Elia Kazan) parce qu'il était le professeur de piano de James Dean et que ce dernier l'a présenté au réalisateur. Puis il n'a plus arrêté de composer pour le cinéma et la télévision quasiment jusqu'à sa mort en 2008.

 

Je trouve triste cette phrase qu'il a dite : "L'année où j'ai composé ma 1e BO de film, j'avais 5 grands concerts programmés à New York. Après cette année-là, je n'ai plus eu de concerts là-bas pendant 20 ans." Phrase prononcée en référence à ses autres œuvres composées dans un registre plus classique : symphonies, concertos, musique de chambre dont plusieurs quatuors à cordes (il avait eu Arnold Schoenberg comme professeur, rien que cela!). Cela montre le mépris qu'une partie du public avait pour les compositeurs de musiques de films.

 

Mépris que nous n'avons pas à BOBD…

 

 

 

 

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Une Chronique de Gen

 

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5 mai 2017 5 05 /05 /mai /2017 17:03

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LE BOURREAU 2

 


C'est de qui : Gabella & Carette

 

 

La Couv' :

 

Sanction suprême?  /  Le Bourreau 2  Vs.  Brocéliande

 

Déjà lu chez B.O BD? Oui.

 

 

C’est édité par qui ? Delcourt.

 

 

Une planche:

 

Sanction suprême?  /  Le Bourreau 2  Vs.  Brocéliande

 

Ca donne Quoi ? Alors que son aura et son pouvoir même sont remis en cause par les apparitions rocambolesques du Bouffon, son nouvel ennemi, le Bourreau va devoir explorer son mystérieux passé pour y trouver des explications, au grand dam de ses employeurs.

 

Graphiquement ce second volet est toujours aussi réussi, notamment dans des décors soignés ou sur des choix d’angles dynamiques et bien pensés, cependant la narration, via certains enchaînements de cases, m’a parfois semblée moins fluide que sur le précédent.

 

Si j’aime bien le mélange entre le background médiéval et l’aspect parcours initiatique façon super-héros, pas sur néanmoins  que je sois de la suite d’une série au potentiel intéressant mais à l’exploitation un peu alambiquée à mon goût.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? BROCELIANDE

 

 

C'est de Qui ? S. Long

 

 

La couv'

 

Sanction suprême?  /  Le Bourreau 2  Vs.  Brocéliande

 

Déjà entendu chez nous?  Non.

 

 

On peut écouter? Si vous avez des tendances masochistes je vous invite même à tenter le visionnage du film en entier.

 

 

Ca donne Quoi ? En France, quand on aborde le cinéma de genre, la douche froide n’est jamais très loin. Même des projets aux budgets conséquents et avec quasiment toutes les cartes en mains peuvent se retrouver plombé par de mauvais choix (tout le monde a encore à l’esprit le duel final catastrophique du Pacte des Loups) ; alors, quand en plus il n’y a pas grand chose dés le départ…

 

C’est le cas de ce Brocéliande, avec son scénario digne d’un mauvais livre fantastique pour ados, son casting de sitcom de TF1 et sa réalisation à la truelle. Daube long métrage de « fils de » (Manchette) et « copain de » (Gans), on y découvre une histoire rabâchée et abracadabrante de folklores celtiques, sacrifices humains et créatures cauchemardesques (le tout aligné avec un manque abyssal de créativité) sur laquelle nous aurons la décence de ne pas s’éterniser pour s’intéresser (une vingtaine de minutes, pas plus, n’abusons pas des bonnes choses non plus) à la B.O de cette purge.

 

Sarry Long n’a composé que deux scores pour le cinéma de fiction, il s’était fait les crocs sur le docu consacré au Pacte des Loups (ah, tiens, encore !) avant de mettre en musique les prétentions fantastiques de Headline.

 

Si l’originalité n’est pas au rendez-vous, les thématiques exploitées ici sont amusantes puisqu’elles vont du pastiche grand spectacle  à peine dissimulé (à Williams, à Newton Howard) aux clichés du fantastique basique.

 

On comprend que le bonhomme n’ait pas été plus sollicité par le grand écran et, une fois la lecture de ce second volet du Bourreau terminé, il y a fort peu de chances qu’on le recroise chez nous non plus.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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25 avril 2017 2 25 /04 /avril /2017 11:51

 

 

Les Comics, le ciné, la musique, les jeux vidéo....mais aussi les livres audio! Les Xénomorphes sont décidément partout, de B.O BD au Hangar Cosmique du capitaine Lio...

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : ALIENS : SALVATION

 


C'est de qui : Gibbons & Mignola

 

 

La Couv':

 

Le salut par l'Isolation  /  Aliens Salvation  Vs.  Alien: Isolation

 

Déjà croisés chez nous? Yep.

 

 

Une planche:

 

Le salut par l'Isolation  /  Aliens Salvation  Vs.  Alien: Isolation

 

Ca donne Quoi ? Alors que trois volets de la franchise cinématique ont déjà terrifié deux générations de spectateurs, Dave Gibbons, que les lecteurs de comics connaissent comme le dessinateur des Watchmen, écrit pour Dark Horse, déjà défricheuse de talents et future force d’opposition aux Big Two outre Atlantique, un scénario basé sur la mythologie Alien.

 

Dans une sorte de jungle hostile hors du temps (en tout cas infestée de ptérodactyles), un cuisinier "mais pas que" (et, non, ce n’est pas Steven Seagal)

 

 

S’extirpe d’une carcasse de capsule de sauvetage. Lui et le capitaine, à moitié fou et salement amoché, semblent être les seuls survivants de leur vaisseau, les autres membres ayant été soit descendus soit condamnés par le susnommé capitaine quand il a pété les plombs en découvrant que la « cargaison » du vaisseau n’était plus sécurisée (vous aurez compris, perspicaces lecteurs, la nature de la dite cargaison).

 

Mais en fait non : la nana sexy qui fait office de Ripley dans Salvation, et, surtout, toute une ribambelle de créatures extra terrestres rapides et vicieuses, sont également de la fête. Dans la jungle, personne ne vous entendra crier !

 

Si les ingrédients principaux de la recette sont bien là : Aliens pullulants, héros charismatique, reine pondeuse, artillerie lourde, androïde infiltré et corporation maléfique, Gibbons introduit un élément nouveau et non des moindres : la religion.

 

Le problème avec ce sujet, on le sait bien, c’et comme pour la politique (surtout en ce moment), c’est aussi épineux que casse gueule. Et, comme toute recette, un peu trop d’un ingrédient peut tout vous foutre en l’air !

 

En effet, la quasi incessante litanie intérieure de Selkirk, le cuistot catho, devient vite lourdingue, surtout quand, en plein cauchemar xénomorphe, il dévie sur l’éventuelle tentation que représente le corps de l’autre survivante du vaisseau (et Gibbons évitera d’ailleurs un éventuel passage à l’acte en en faisant la droide de l’histoire), où ne cesse de demander aide et/ou pardon à dieu.

 

Le salut par l'Isolation  /  Aliens Salvation  Vs.  Alien: Isolation

 

Mignola, de son coté, est aux balbutiements de sa carrière. Il a bossé pour DC sur de fort bonnes choses, dont un Batman très réussi,  et a signé une magistrale adaptation du Dracula made in Coppola.

 

Il a déjà trouvé son style graphique si caractéristique, fait d’à-plats de noirs, de corps musclés parfois presque difformes mais terriblement dynamiques (on pense, dans un autre genre, à Kirby), le tout agrémenté d’éléments de décors gothiques, même dans une jungle tropicale extra terrestre.

 

Ses aliens sont tout bonnement terrifiants, les scènes de combats sont dantesques et l’ensemble baigne dans le gore classe (si tant est que deux termes aussi opposés puissent être évoqués ensemble).

 

En substance, tout ce qui va faire le succès de sa série cultissime à venir est déjà là : Raspoutine peut invoquer Hellboy !

 

Au final on gardera de ce one shot une idée de départ originale et porteuse, traitée d’une main un peu lourde et trop à la manière du second volet filmique de la série – l’un des moins bons- dont le gros point fort et la partie graphique quasi sans fautes.

 

 

a

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? ALIEN : ISOLATION

 

 

C'est de Qui ? Henson & Smith

 

 

La couv'

 

Le salut par l'Isolation  /  Aliens Salvation  Vs.  Alien: Isolation

 

Déjà entendu par ici? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si Alien a été pas mal décliné dans le monde vidéo-ludique, rares ont été les expériences satisfaisantes. Cependant, de l’avis de votre humble serviteur et de pas mal de gamers bien plus chevronnés (en même temps c’est pas bien difficile), Alien : Isolation est une vraie réussite a plus d’un titre.

 

Mettant en scène la fille de Ripley, le jeu reprend ce qui a fait le succès du premier film, chef d’œuvre d’un genre galvaudé depuis : vaisseau aux sombres couloirs où il faut souvent se cacher voire tout bonnement fuir pour sa vie,, monstre puissant et sournois, grosse tension constante, atmosphère tendue comme un arc et, surtout, musique super flippante.

 

Le duo derrière la B.O de Isolation a tenu à rendre hommage au travail viscéral de Goldsmith sur le film de Scott, modèle du genre, en s’inspirant des thématiques pour les développer selon les séquences de jeu. Ils y ont ajouté beaucoup de matériel, dans l’esprit de  celui de base auquel ils ont voulu ajouter une partie électro et ont eu la bonne idée de le faire avec les instruments et effets disponibles à l’époque du film (toute fin des années 70).

 

Si, sur plus de deux heures de musique on a pas mal de plages de musiques d’accompagnement pur, à savoir des nappes menaçantes mais parfois très underscoring ; les moments plus axés sur l’action et la peur, notamment les &apparitions du xénomorphe,  sont d’une redoutable efficacité, ce sont évidement celles que l’on retiendra pour accompagner la version évangile de Aliens par Gibbons et Mignola.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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