LA BD:
C'est quoi : LE BOURREAU 2
C'est de qui : Gabella & Carette
La Couv' :
Ca donne Quoi ? Alors que son aura et son pouvoir même sont remis en cause par les apparitions rocambolesques du Bouffon, son nouvel ennemi, le Bourreau va devoir explorer son mystérieux passé pour y trouver des explications, au grand dam de ses employeurs.
Graphiquement ce second volet est toujours aussi réussi, notamment dans des décors soignés ou sur des choix d’angles dynamiques et bien pensés, cependant la narration, via certains enchaînements de cases, m’a parfois semblée moins fluide que sur le précédent.
Si j’aime bien le mélange entre le background médiéval et l’aspect parcours initiatique façon super-héros, pas sur néanmoins que je sois de la suite d’une série au potentiel intéressant mais à l’exploitation un peu alambiquée à mon goût.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? BROCELIANDE
C'est de Qui ? S. Long
La couv'
Déjà entendu chez nous? Non.
On peut écouter? Si vous avez des tendances masochistes je vous invite même à tenter le visionnage du film en entier.
Ca donne Quoi ? En France, quand on aborde le cinéma de genre, la douche froide n’est jamais très loin. Même des projets aux budgets conséquents et avec quasiment toutes les cartes en mains peuvent se retrouver plombé par de mauvais choix (tout le monde a encore à l’esprit le duel final catastrophique du Pacte des Loups) ; alors, quand en plus il n’y a pas grand chose dés le départ…
C’est le cas de ce Brocéliande, avec son scénario digne d’un mauvais livre fantastique pour ados, son casting de sitcom de TF1 et sa réalisation à la truelle. Daube long métrage de « fils de » (Manchette) et « copain de » (Gans), on y découvre une histoire rabâchée et abracadabrante de folklores celtiques, sacrifices humains et créatures cauchemardesques (le tout aligné avec un manque abyssal de créativité) sur laquelle nous aurons la décence de ne pas s’éterniser pour s’intéresser (une vingtaine de minutes, pas plus, n’abusons pas des bonnes choses non plus) à la B.O de cette purge.
Sarry Long n’a composé que deux scores pour le cinéma de fiction, il s’était fait les crocs sur le docu consacré au Pacte des Loups (ah, tiens, encore !) avant de mettre en musique les prétentions fantastiques de Headline.
Si l’originalité n’est pas au rendez-vous, les thématiques exploitées ici sont amusantes puisqu’elles vont du pastiche grand spectacle à peine dissimulé (à Williams, à Newton Howard) aux clichés du fantastique basique.
On comprend que le bonhomme n’ait pas été plus sollicité par le grand écran et, une fois la lecture de ce second volet du Bourreau terminé, il y a fort peu de chances qu’on le recroise chez nous non plus.
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Une chronique de Fab