23 septembre 2021 4 23 /09 /septembre /2021 14:16

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  MADELEINE RESISTANTE. LA ROSE DEGOUPILLEE.

 

 

C'est de qui ? Morvan & Bertail

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Dupuis

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, pour Morvan comme pour Bertail

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Une témoin de son temps ! Ce premier tome retrace la jeunesse de Madeleine Riffaud, enfant du XX° siècle durant l’entre-deux guerres, l’exode puis la Seconde Guerre Mondiale.

Malgré sa condition - elle est atteinte de tuberculose- notre courageuse jeune fille décide de ne pas rester sans rien faire contre l’occupant et veut joindre la résistance. Encore mineure elle rejoint la capitale avec son amoureux où, prête à tout pour atteindre son but elle commence par des missions comme messagère où elle fait preuve d’une grande détermination.

 

Suite à un reportage sur les résistante, Jean David Morvan découvre le destin hors du commun de Madeleine Riffaud et décide qu’il veut raconter la vie de l’ancienne résistante sous la forme qu’il maîtrise si bien :en BD.

 

 

D’abord peu emballée par l’idée, la nonagénaire finit par céder et entre le scénariste et elle va se nouer une grande amitié dont découle ce premier volet -sur trois- de cette bio passionnante, racontée à la première personne, dans une suite de chapitres clés de cette période déjà mouvementée de Madeleine.

 

La mise en image a été confiée au talentueux Dominique Bertail qui, de son style réaliste (qui est ici assez loin de Paris 2119, et c'est fort bien) , dessine aussi bien les paysages enneigés des Alpes que les rues de Paris sous l’occupation.

Détaillé et riche, son trait est ici réhaussé d’un bleu aussi inattendu que bien choisi qui apporte une atmosphère de vieux film bienvenue. 

 

Devoir de mémoire salvateur en ces temps où l’on a tendance à un peu trop vite oublier un passé tragique et faire des amalgames tendancieux, Madeleine, Résistante est un des albums majeurs de cette rentrée, voire de l’année.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :L’AVEU

 

 

C'est de qui ? G. Fusco

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Encensé pour Z, à juste titre, Costa Gavras s’intéresse à « l’autre bord » l’année suivante en mettant en scène l’arrestation et la torture d’un dirigeant tchécoslovaque accusé de trahison au profit des USA.

 

Montand y est à nouveau impeccable et on sent dans la réalisation de Costa Gavras une réelle envie de dénoncer les totalitarismes du bloc soviétique de l’époque.

 

Au pupitre on retrouve Giovanni Fusco, compositeur transalpin qui a essentiellement œuvré dans son pays, surtout pour Antonioni.

Chez nous il a écrit une paire de fois pour Alain Resnais avant d’être embauché pour l’Aveu (qui sera sa dernière œuvre, le film sortira d’ailleurs après sa mort).

 

Loin de tout sensationnalisme Fusco préfère une économie de moyens au service de l’émotion. Le thème principal, joué par un piano solo avec une section de cordes en fond, n’emploie que quelques notes et est repris et varié au fil de la partition.

 

On appréciera sur ce premier tome de Madeleine, Résistante les rares mais belles envolées un peu plus lyriques des violons et les interventions subtiles mais efficaces de cuivres et de percussions, notamment sur les passages où le suspense s’invite.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab


 

 

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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 20:26
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? GAIJIN

 

 

C'est de qui ? Morvan & Henceval

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Morvan oui, souvent.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Un soir au Japon, Manani rencontre Julien, un français en voyage au pays du soleil levant ; leur rencontre se termine de la plus inattendue des façons pour notre jeune fille qui se retrouve dans son appartement, les seins à l’air et la culotte découpée tandis que Julien se masturbe devant elle.

 

Cette expérience hors du commun va provoquer un déclic chez Manani qui va être dès lors assaillie de visions pornographiques où elle s’ébat avec les occidentaux rencontrés un peu partout.

Puis Julien la recontacte et commence alors entre eux un jeu de voyeurs où la jeune fille est le jouet des fantsames du français, mais jusque où la perversion va-t-elle mener Manani ?

 

En spécialiste amoureux du Japon, David Morvan dresse ici, pour sa première BD X chez Glénat dans la collection Porn n pop,  le portrait un peu appuyé d’une japonaise qui, comme beaucoup de femmes de son pays, est attirée par les occidentaux et dont la rencontre avec l’un d’entre eux, pervers narcissique SM à ses heures, va déclencher toute une série de fantasmes ; imaginés tout d’abord puis réalisés.

 

Là où l’album, riche en scènes fort crues, évite le pathos/glauque, c’est dans le déclic qui se produit chez l’héroïne qui va passer outre l’attirance et la domination de son gaijin et se mettre à assumer et assouvir ses désirs.

 

Premier album "traditionnel"  (après des BD Jeux chez Makaka) pour le dessinateur/coloriste, Damien Henceval, qui livre une copie des plus satisfaisantes, avec un style qui décontenance un peu au début de par ses influences hybride mais qui réussit à traduire aussi bien l’innocence de la jeune fille que l’érotisme du scénario.

Un album original, qui emprunte des thématiques aussi bien à Breaking The Waves, l’Empire des Sens qu’à …50 Nuances de Grey !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :13 TZAMETI

 

 

C'est de qui ? EAST

 

 

La Couv':

 

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Combo électro de la fin du siècle dernier, les français de Troublemakers ont toujours eu une profonde signature musicale inspirée des B.O du cinéma. Celles des années 70, celles de Schifrin et de Quincy Jones, mais comme si elles étaient composées avec des instruments actuels, samplées et remixées, pour donner des ambiances entre l’ambiant sombre, l’acid- jazz racé, le groove suave…

 

East, pseudo d’Arnaud Taillefer, l’un des membres du groupe, signe en 2006 la musique de ce film noir indé dont l’impact et la pluie de récompenses poussera même les américains à en faire un remake (ô combien dispensable !).

 

On trouve dans le score du français où les sons électro et les instrus acoustiques se marient à merveille, tout ce qui a fait la réussite des Troublemakers : atmosphères de film noir, funk chaloupé tailladé au scalpel, ombre planante du rock progressif des grandes années du Pink Floyd (celles entre le pétage de plomb de Syd Barret et celui de Roger Waters !).

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab


 

 

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7 janvier 2021 4 07 /01 /janvier /2021 15:36
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  ET ON TUERA TOUS LES AFFREUX

 

 

C'est de qui ? Morvan et Noé

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Morvan souvent et Noé une paire de fois.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Un blondinet qui en a plus dans les biceps que dans le ciboulot se retrouve à devoir copuler avec une bombe anatomique pour satisfaire les délires d'expériences  génétiques tendancieuses d'un docteur Schutz (sic!). Mais loin de lui l'idée de tremper là dedans, bien au contraire il va tout faire pour mettre le maléfique savant en déroute! Quitte à payer de sa personne of course!

 

Après ses parodies enlevées de polars américains, lui ayant valu les foudres des censeurs, plutôt que de jouer l’apaisement, Vian/Sullivan enfonce le clou en pondant un récit d’anticipation complètement délirant à l’humour ravageur et outrancier qui flirte avec l’eugénisme et convoque le spectre des expériences nazis dont les cendres fumaient encore et le souvenir rance envahissait probablement la France.

 

A prendre évidement au 36°degré, ce nouvel album bénéficie du trait terriblement sensuel d’Ignacio Noé que l’on a vu chez nous sur une paire de récits érotiques gourmands mais aussi sur une trilogie fantastique prometteuse (hélas jamais achevée). Son style réaliste est juste parfait pour mettre en image ces années 50 fantasmées et un casting décalé composé quasiment uniquement de  bimbos et autres beaux gosses bodybuildés.

 

 

Probablement le plus surréaliste des quatre adaptations signées par Morvan qui rend, je trouve, un bel hommage à une de ses idoles littéraires.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE MAN WITH THE GOLDEN ARM

 

 

C'est de qui ? E. Bernstein

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Sacrée B.O que ce Man with the golden arm, en effet, outre un sujet casse gueule traité de façon peu orthodoxe pour l’époque (nous sommes au beau milieu des années 50 et Hollywwod est encore régie par un code des plus strict pour tout ce qui touche au subversif : sexe, alcool, drogue…), c’est l’une des première réelle incursion du jazz dans le 7° Art, et qui plus est par un compositeur qui n’a alors à son actif qu’une grosse poignée de séries B voire Z peu reluisantes.

 

 Pour son entrée dans la cour des grands Bernstein frappe fort avec une partition qui fait la part belle à la rythmique dès le thème principal (le héros, joué par un Sinatra sur le retour assez crédible, est un batteur) qui est repris pas mal de fois arrangé différemment, mais sait aussi s’apaiser pour jouer la carte des pistes plus cool, voire chaloupées où peu d’instruments sont présents, dans un esprit  qui n’est pas sans faire penser à a très belle B.O d’Un Tramway Nommé Désir, déjà fort jazzy, qu’Alex North a signée quelques années plus tôt.

 

Une ambiance groove old school qui n’a pas pris une ride si tant est qu’on soit allergique au genre (ce qui serait à mon avis fort dommage) et qui rythme bien le délire de Vian revu par Morvan et Noé !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 08:14
 
Bon, puisque nous voilà repartis pour deux semaines à #restercheznous voici une double chronique musicale! Allez, je retourne aux devoirs des enfants, d'ici là,  qu'abnégation et civisme soient les maîtres mots de votre journée! 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  J’IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES  /  LES MORTS ONT TOUS LA MEME PEAU

 

 

C'est de qui ? Vian/Sullivan, adapté par Morvan, et toute une équipe d’artistes.

 

 

Les Couv':

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Morvan oui, les dessinateurs c’est moins sur.

 

 

Des planches:

 

J'Irai cracher sur vos tombes

 

 

 

Ca donne Quoi ? A la fin des années 40, Boris Vian et sa clique, la faune de St Germain des Près, fréquente Miles Davis et découvre le roman noir américain. Sensible à la condition des noirs Outre Atlantique, et suite à un pari, l’écrivain va, sous couvert d’un pseudonye (pas folle la guèpe non plus !), écrire une poignée de pastiches des œuvres des grands maîtres du polar.

 

Le premier de ses bouquins, le célèbre J’irai cracher sur vos tombes, met en scène Lee un héros hard boiled sur de lui, blanc mais au sang noir, avide de femmes et de vengeance. En effet son jeune frère a été pendu par des blancs car il fricotait avec l’une d’elles. Depuis Lee n’a plus qu’une idée en tête, se venger des blancs en couchant avec de jeunes filles blanches avant de leur apprendre qu’en fait lui ne l’est pas.

 

Sexe et violence sont les deux mamelles nourricières de ce roman certes pastiche mais jusqu’au-boutiste qui s’attirera d’ailleurs les foudres de la censure poussant un Vian joueur a réitérer l’expérience.

 

Les morts ont tous la même peau, second titre adapté dans la collection chez Glénat, a également comme personnage principal  un noir « blanc » qui cherche lui par contre  à tout prix à cacher ses origines  (et ses penchants sexuels !) à son entourage, quitte à utiliser la violence pour y arriver.

 

J.D. Morvan, qui n’en n’est pas à sa première adaptation littéraire, loin s’en faut, tire la substantifique moelle des bouquins de Vian/Sullivan et en rend tout l’esprit provocateur, la dureté des scénarios, l’ambiance osée et sensuelle.

 

 

Pour illustrer Les morts ont tous la même peau le scénariste s’est entouré de Erramouspe et Vargas, artistes quasi inconnus de par chez nous dont le style réaliste expressif et anguleux amène une atmosphère bienvenue au propos.

 

Sur J’irai cracher sur vos tombes , Morvan retrouve Macutay avec qui il avait déjà pondu Rvagaes, autre adaptation de roman , dont le dessin est complété par celui de Rafael Ortiz (qui a également bossé chez Glénat) et Scietronic. Si l’on aurait pu craindre un mélange hasardeux avec autant de mains impliquées dans la partie graphique, il n’en n’est rien ; là aussi le trait est agressif (dans le bon sens du terme n’est ce pas), rendant aussi bien les scènes de rues ou de boite de nuit que les nombreuses scènes érotiques.

 

Deux réussites que les amateurs de roman noir (comme votre serviteur) et ceux de Boris Vian (entre autres) apprécieront !

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE SCREAMING WOMAN

 

 

C'est de qui ? Goldsmith (Williams & d’autres).

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? The Screaming woman s’il n’est qu’un téléfilm réalisé pour la tv américaine a bien des atouts. Outre réunir à l’écran deux anciennes star du 7° art (Olivia de Haviland et Jospeh Cotten) il est adapté d’une pièce radiophonique de Ray Bradbury qui se prête fort bien à une version live.

 

Coté musique c’est un cas intéressant car le tournage débute alors qu’une grève des compositeurs est en cours à Hollywood.

Qu’à cela ne tienne, la production pioche dans l’immense bibliothèque de morceaux de musiques dites d’illustration, emmagasinées au fil des decennies pour les productions de secondes zones, séries TV et autres.

 

Et nous voilà donc avec un patchwork qui ma foi fonctionne plutôt pas mal où l’on retrouve des pistes composées par Jerry Goldsmith et Morton Stevens la décennie précédente pour les Thriller de Boris Karloff et un thème principal assez court attribué à John Williams.

 

Coté suspense et action on est servi, avec des arrangements et mélodies certes old school et plutôt calibrés mais diablement efficaces et fort raccords avec les versions BD des romans noirs de Vian.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

 

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18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 16:34

 

Le grand retour de Gen chez B.O BD avec cette première chronique de 2020 pour un tome...20!

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : SILLAGE 20

 

 

C'est de qui ? Philippe Buchet – Jean-David Morvan

 

 

La Couv': 

 

 

Déjà croisés sur BO BD ? oui

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Une planche: 

 

 

Ça donne Quoi ? Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler du dernier tome d'une série à succès et qui a débuté il y a longtemps (février 1998).

 

Je la suis depuis le début et comme beaucoup de lecteurs, j'attendais avec impatience que les auteurs nous en disent un peu plus sur Nävis. Dès le tome 3, ils laissent entendre qu'elle n'est pas humaine par la réflexion d'un personnage qui éclate de rire : "Un être humain? Toi?". De même, nous savions aussi que ses bandes blanches peuvent lui provoquer des chocs électriques allant jusqu'à l'évanouissement.

 

Enfin, les auteurs révèlent des détails sur son passé et sa naissance. Non sans révéler au passage quelques petites choses sur son environnement de jeunesse vue dans les séries dérivées Nävis ou Les chroniques de Sillage ou dans certains albums précédents. Le côté intéressant de ces croisements est de découvrir que Jean-David Morvan a créé un univers cohérent dès le début à propos des origines de Nävis et de son vaisseau.

 

La fin de l'album laisse présager une rencontre proche avec les humains et/ou les semblables de Nävis. Et donc peut-être une clôture totale de la série.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? OUTLAND

 

 

C'est de Qui ?  Jerry Goldsmith

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous ? oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ça donne Quoi ? Je ne sais pas pourquoi le film Outland est souvent décrié comme un simple "western" dans l'espace avec le gentil shérif en lutte contre le méchant patron de la mine… Ce film vaut mieux que cela et la BO de Jerry Goldsmith y est pour quelque chose. Une musique aux tonalités aussi sombres et noires que la mine où triment les ouvriers.

 

Après tout, la traduction française de son nom est bien "orfèvre", non? Et c'est exactement ce qu'il est : un orfèvre de la musique de film qui sait s'adapter au sujet illustré. En regardant la filmographie du monsieur, j'y ai trouvé beaucoup de films que j'ai vus et dont la musique me revient facilement en tête.

 

Mais cet orfèvre n'a pas été vraiment reconnu par la profession car il n'a jamais reçu la statuette doré bien que nommé 18 fois pour l'oscar de la meilleure musique de film.

 

La musique d'une enquête sur un satellite de Jupiter pour accompagner une enquête policière dans un vaisseau spatial, cela coulait de source!

 

 

 

 

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Une Chronique de Gen

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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