1 avril 2022 5 01 /04 /avril /2022 14:10

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? DANS LE VENTRE DU DRAGON.

 

 

C'est de qui ? Gabella, Swal et Champelovier à la couleur.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le scénariste.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Trois aventuriers d’horizons différents s’associent pour occire un gigantesque dragon dont les écailles, qui une fois la bête morte se transforment en or, les rendraient immensément riches.

 

Malheureusement pour eux la seule solution pour faire passer à trépas une telle créature c’est de le faire…

 

 

Mathieu Gabela aime les récits de genre, surtout ceux dérivés de la fantasy, et aime jouer avec les codes de ces genres. Il le prouve une fois encore avec cette nouvelle série dont le premier tome prend son temps (c'est un euphémisme!) pour présenter ce que l’on nomme le « lore » (depuis l’explosion des jeux vidéo notamment de type MMORPG) avant d’embrayer sur une intrigue qui emprunte à Moby Dick (ou Pinocchio, c’est selon vos lectures d’enfance) avec un cracheur de feu en guise de baleine.

 

 

C’est pas mal ficelé, l’action est bien présente (dans la seconde partie surtout) le bestiaire draconique se révèle souvent original et le tout est porté par un bon travail graphique de Swal (qui, si je ne m’abuse, n’avait pas tâté de la BD depuis presque…20 ans !) que la colorisation de Champelovier vient bien mettre en valeur.

 

Les amateurs de variation fantasy (dont cela dit je ne fais plus vraiment partie) devraient être client.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE WITCHER SEASON 2

 

 

C'est de qui ? J. Trapanese

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Suite au succès de la première saison la série The Witcher sur Netflix a quelque peu augmenté les budgets annexes, à savoir les effets spéciaux ou la musique.

 

Exit donc la russe Sonya Belousova au profit de Jospeh Trapanese, compositeur qui s’est fait un nom en collaborant avec des artistes natifs de l’électro et du rock (Daft Punk, M83, Mike Shinoda de Linkin Park) sur des grosses machines S.F et/ou action avant de se vautrer dans des séries B allant de très moyennes à plutôt pas mal, dans des genres variés.

 

 

Pour le coup on perd en finesse avec des thèmes plus rentre dedans et aux sonorités moins folkloriques, du aussi à des scénarios (hum !) qui font la part belle à l’action et à la baston, le tout mâtiné de fantastique burné.

 

Au final une B.O à l’image de cette seconde saison, un peu bas du front et qui a laissé une part de son originalité au vestiaire, mais qui, sur de la fantasy,  se laisse plutôt bien écouter.

 

 

 

 

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 08:35

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  L’AGENT. 1 INITIATION.

 

 

C'est de qui ? Gabella & Dagnino

 

 

La Couv':

 

Une Agent très spéciale  /  L'Agent  Vs.  Being Human

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le scénariste.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche:

 

 

Une Agent très spéciale  /  L'Agent  Vs.  Being Human

 

Ca donne Quoi ? Rhym, agent des stups, a des « visions » qui lui permettent de résoudre des affaires. Quand une opération tourne mal, impliquant plusieurs dizaines de personnes dans un cas d’amnésie collective surnaturelle, notre héroïne est contactée par un autre mystérieux agent, qui lui laisse entendre que le paranormal fait bel et bien partie de notre monde et qu’elle a un don qu’il va lui falloir exploiter.

Les voilà sur les traces d’une drogue particulièrement puissante.

 

Mathieu Gabella, décidément à l’aise dans de nombreux genres, de la biographie historique à la relecture médiévale de super héros, livre ici un récit nerveux à la croisée des chemins entre le BPRD de Mignola et la série TV Supernatural.

 

De série TV cet Agent a beaucoup d’éléments d’ailleurs, le scénariste explique être grand fan du Bureau des Légendes (dont l’univers n’est pas si éloigné que ça de celui de l’album d’ailleurs), et situe son action en France. Si j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au départ, on accroche en fait assez rapidement à une intrigue qui mêle astucieusement fantastique, action et suspense.

 

Le trait réaliste du dessinateur espagnol Fernando Dagnino, habitué du super héros de l’autre côté de l’Atlantique remplit bien le job même si le style n’est pas ma tasse de thé.

Ce premier tome auto-conclusif présente les personnages principaux et les factions en présence, en laissant assez de pistes ouvertes et de zones d’ombre pour avoir envie de découvrir la suite.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : BEING HUMAN

 

 

C'est de qui ? R. Wells

 

 

La Couv':

 

Une Agent très spéciale  /  L'Agent  Vs.  Being Human

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Le grand public boude parfois des séries britanniques pourtant très réussies du fait d’un manque de moyens comparées à leurs cousines américaines.

Il n’est pas rare d’ailleurs de voir des adaptation « U.S » de ces séries (aux qualités évidentes) avec des aspects plus prompts à attirer l’audimat, ce qui est le cas de la série qui nous intéresse aujourd’hui.

 

C’est pourtant bien le score de la version d’origine qu’il est question comme accompagnement de l’Agent.

 

Richard Wells, qui dans le cinéma et les séries TV, a essentiellement œuvré dans le fantastique, fait preuve d'une sensibilité intéressante en alternant pistes mélancoliques d'illustration musicale et des morceaux d'épouvante pure sur des modes qui provoquent le trouble chez l'auditeur.

L'ensemble fait preuve d'une belle unité et d'une richesse manifeste dans la variété des ambiances.

Si toutes ne s'accordent pas avec notre BD du jour, il y a tout de même de quoi faire largement l'affaire.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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5 mai 2017 5 05 /05 /mai /2017 17:03

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LE BOURREAU 2

 


C'est de qui : Gabella & Carette

 

 

La Couv' :

 

Sanction suprême?  /  Le Bourreau 2  Vs.  Brocéliande

 

Déjà lu chez B.O BD? Oui.

 

 

C’est édité par qui ? Delcourt.

 

 

Une planche:

 

Sanction suprême?  /  Le Bourreau 2  Vs.  Brocéliande

 

Ca donne Quoi ? Alors que son aura et son pouvoir même sont remis en cause par les apparitions rocambolesques du Bouffon, son nouvel ennemi, le Bourreau va devoir explorer son mystérieux passé pour y trouver des explications, au grand dam de ses employeurs.

 

Graphiquement ce second volet est toujours aussi réussi, notamment dans des décors soignés ou sur des choix d’angles dynamiques et bien pensés, cependant la narration, via certains enchaînements de cases, m’a parfois semblée moins fluide que sur le précédent.

 

Si j’aime bien le mélange entre le background médiéval et l’aspect parcours initiatique façon super-héros, pas sur néanmoins  que je sois de la suite d’une série au potentiel intéressant mais à l’exploitation un peu alambiquée à mon goût.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? BROCELIANDE

 

 

C'est de Qui ? S. Long

 

 

La couv'

 

Sanction suprême?  /  Le Bourreau 2  Vs.  Brocéliande

 

Déjà entendu chez nous?  Non.

 

 

On peut écouter? Si vous avez des tendances masochistes je vous invite même à tenter le visionnage du film en entier.

 

 

Ca donne Quoi ? En France, quand on aborde le cinéma de genre, la douche froide n’est jamais très loin. Même des projets aux budgets conséquents et avec quasiment toutes les cartes en mains peuvent se retrouver plombé par de mauvais choix (tout le monde a encore à l’esprit le duel final catastrophique du Pacte des Loups) ; alors, quand en plus il n’y a pas grand chose dés le départ…

 

C’est le cas de ce Brocéliande, avec son scénario digne d’un mauvais livre fantastique pour ados, son casting de sitcom de TF1 et sa réalisation à la truelle. Daube long métrage de « fils de » (Manchette) et « copain de » (Gans), on y découvre une histoire rabâchée et abracadabrante de folklores celtiques, sacrifices humains et créatures cauchemardesques (le tout aligné avec un manque abyssal de créativité) sur laquelle nous aurons la décence de ne pas s’éterniser pour s’intéresser (une vingtaine de minutes, pas plus, n’abusons pas des bonnes choses non plus) à la B.O de cette purge.

 

Sarry Long n’a composé que deux scores pour le cinéma de fiction, il s’était fait les crocs sur le docu consacré au Pacte des Loups (ah, tiens, encore !) avant de mettre en musique les prétentions fantastiques de Headline.

 

Si l’originalité n’est pas au rendez-vous, les thématiques exploitées ici sont amusantes puisqu’elles vont du pastiche grand spectacle  à peine dissimulé (à Williams, à Newton Howard) aux clichés du fantastique basique.

 

On comprend que le bonhomme n’ait pas été plus sollicité par le grand écran et, une fois la lecture de ce second volet du Bourreau terminé, il y a fort peu de chances qu’on le recroise chez nous non plus.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 07:48

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LE BOURREAU. JUSTICE DIVINE ?

 


C'est de qui : Gabella, Carette.

 

 

La Couv':

Super Bourreau /  Le Bourreau  Vs.  Black Flag

 

Déjà lu sur le site? Le scénariste oui, une paire de fois.

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Dans un Paris médiéval, un homme masqué aux capacités physiques impressionnantes, instauré du pouvoir de justice,  châtie sans pitié les cibles désignées par son don.  

 

Cette phrase laconique mise à part, si je devais résumer mon impression sur ce premier tome du Bourreau je dirais que c’est une excellente idée qui part cependant assez mal.

Je m’explique :

Déjà ne vous fiez pas à la couverture et ses réminiscences de la franchise Assassin’s Creed , foin de confrérie de mercenaires ici, il est en fait question d’une variante du mythe du super héros adapté à une autre époque (que l’actuelle). Chose que l’on ne comprend vraiment qu’après une bonne vingtaine de pages, alors qu’apparaît un « opposant » au Bourreau –héros éponyme de l’histoire- et qui fait office –semble t-il- de Némésis.

 

Flashbacks pour situer le personnage principal, l’origine de son « pouvoir », son trauma; voix off introspective parfois décalée tout comme la psychologie du Bourreau lui-même qui ne semble pas être un modèle d’intelligence,…tous les éléments du genre sont là et sont plus ou moins brocardés. Cependant ne vous y trompez pas, on n’est pas là sur un pastiche ou une parodie, le ton général reste sombre, le Bouffon (tel un certain Joker) qui remet en question la mission du Bourreau étant le seul élément « perturbateur » de l’histoire.

 

La nouvelle série du scénariste de l’impressionnante Licorne (sur laquelle je ne tarissais pas d’éloges déjà à l’époque), servie coté graphisme par une équipe chevronnée que chapeaute un Julien Carette inspiré, mérite donc mieux que ce que sa couverture et son introduction pourrait laisser penser. A confirmer dans le second tome.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? ASSASSIN CREED. BLACK FLAG

 

 

C'est de Qui ? O. Derivière

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé chez nous? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Alors je sais ce que vous allez penser. Que je choisis la facilité, voire que je me moque de vous, en proposant une des B.O de la franchise sus-citée comme accompagnement ; surtout après vous avoir expliqué qu’il n’y avait pas de rapports entre les deux media (la BD et les jeux). Mais il s’avère que, comme dans 97% des cas, j’avais déjà présélectionné ma musique avant d’attaquer l’album et que, en plus (comme quoi, après  plus de 1760 chroniques musicales on commence à connaître notre affaire) elle s’est avéré très en phase (à quelques petites exceptions près, vous allez comprendre).

 

Olivier Derivière, comme nous l’avions vu il y a une paire d’années, est un compositeur spécialisé dans les B.O de jeux vidéo qui sait être aussi original qu’efficace. Loin des facilités d’un Hans Zimmer (qu’il ne porte pas particulièrement en haute estime), et  soucieux de sonner aussi bien que ses prédécesseurs, Jesper Kyd en tête, il propose des thèmes dignes des grosses productions hollywoodiennes sans tomber dans le pastiche pour autant ni dans l’attendu. Le compositeur sait utiliser ses instruments parfois à contre pied, obtenant des résultats enthousiasmants.

 

Foin de fioritures inutiles, la majeure partie de la B .O de Black Flag fait la part belle à l’aventure tout en incorporant des passages ethniques hawaïens que je ne saurais que trop vous conseiller de zapper à la lecture du Bourreau, les deux ambiances n’allant pas des plus ensemble.

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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