8 mars 2019
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09:00
LA BD:
C'est quoi ? SPILL ZONE 2
C'est de qui ? Puvilland & Westerfeld
La Couv':
Ca donne Quoi ? Si Addie comptait bien laisser la zone infectée et ses problèmes derrière elle grâce à l’argent gagné avec ses clichés, c’était sans compter sans Vespertine, l’entité qui a pris possession de Lexa, sa petite sœur, et ne l’entend pas de cette oreille.
L’arrivée d’un jeune nord coréen qui a également été touché par les émanations d’une zone identique dans son pays, va également bouleverser les plans de notre héroïne puisqu’il parvient à la décider d’aller affronter les créatures de la zone.
Suite (et fin) du comics aux allures post apocalyptique de Westerfeld et Puvilland qui mettent les petits plats dans les grands à grands renforts de scènes d’action à haute tension et de suspense tendu le tout toujours dans ce style graphique à la croisée des genres, original sur un tel scénario, dans une explosion de couleurs parfois forts flashy, option payante pour personnifier les envahisseurs extra terrestres à l’intérieur des corps d’animaux.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : GHOST IN THE SHELL
C'est de qui ? Mansell & Balfe
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui, tous deux.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Quelle idée est la plus saugrenue: réaliser un remake du manga culte Ghost In The Shell avec Scarlett « Veuve Noire » Johansson dans le rôle titre ou demander à deux compositeurs aux styles et sensibilité musicale aussi éloignés que Clint Mansell (Requiem for a dream) et Lorne Baffle (Kung Fu Panda 2, Mission Impossible : Fallout) d'en assurer la musique?
Il semblerait, de ce que l'on trouve sur la toile, que le matériel composé par Mansell ait été retravaillé et/ou produit par Balfe ainsi que par les compositeurs de la B.O de la série Hell on Wheels. Si Mansell avait déjà oeuvré dans le film futuriste bourrin (Doom, autre adaptation hasardeuse), difficile de déceler sa patte dans cet imbroglio d'électronique léchée mais déjà quasi datée, d'effets vrombissants et autres plages atmosphériques heavy, traversées de passages à l'orchestre plus enlevés mais un peu trop rares.
On pense à d'autres films de SF récents aux musiques quasi-interchangeables, de Oblivion à Elysium dans cette débauche d'effets et si l'ensemble n'est pas mauvais en soi on se dit que Mansell en solo aurait probablement proposé quelque chose de plus original.
Néanmoins un score SF survitaminé qui colle bien à cette conclusion de Spill Zone.
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Une Chronique de Fab
20 mai 2018
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11:01
LA BD:
C'est quoi ? SPILL ZONE
C'est de qui ? Westerfeld & Puvilland
La Couv':
Déjà croisés sur le site? Oui pour le dessinateur
C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres
Une planche:
Ca donne Quoi ? Poughkeepsie, ville des USA frappée par un étrange incident destructeur qui a détruit en partie la ville, devenue zone interdite sous haute surveillance du gouvernement.
Si la plupart des habitants ont déserté les alentours, Addison et Lexa sa sœur elles sont restées. La première pénètre en douce en moto dans la ville pour prendre des photos qu’elle revend ensuite à de mystérieux amateurs, tandis que la seconde, muette depuis l’accident, communique avec sa poupée…qui lui répond.
On le dit souvent, si la mode depuis quelques années est au mélange des genres, rares sont les créations qui arrivent à insuffler de l’originalité dans le mainstream ambiant.
Spill Zone fait pourtant partie de celles-ci, avec son scénar au postulat de départ devenu un classique ces dernières années de par son utilisation entre autre dans quelques séries TV ou BD, mais Westerfeld –dont c’est le premier scénar de BD mais qui a un solide bagage d’écrivain de SF- a la bonne idée délaisser planer le doute sur la nature de la catastrophe, proposant un bestiaire surprenant et ajoutant deux ingrédients aussi intéressants qu’inattendus ; d’abord les collectionneurs de photos des évènements (et le business qui tourne autour) et, surtout, la poupée possédée de la sœur de l’héroïne.
Ajoutez à tout ceci une action bien menée, pleine de scènes au suspense tendu et vous obtenez une série qui amène la fraicheur qu’on attendait, portée en plus par le dessin atypique du français Alex Puvilland que l’on avait déjà apprécié chez nous sur Templiers, et dont le style graphique, biberonné à l’animation est, lui aussi, plutôt inhabituel, et donc gratifiant, sur ce récit de post-apo maîtrisé.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :DEUS EX MACHINA
C'est de qui ? Cloud
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si l’on n’a jamais entendu les américains de Cloud chez nous, ce n’est pourtant pas le premier album de rock instrumental à faire office de B.O pour une BD.
Ah, non attendez, quand j’écris rock, je veux dire « stoner doom rock », parce que tout de même si des douzaines de qualifications de sous-genres ont été inventées faut bien les employer.
Pour les néophytes on parle là de sons de guitares saturées voire avec un peu de wah-wah option gravier de temps à autre, le tout sur une rythmique basse-batterie faisant parfois penser à l’attaque d’un troupeau de dinosaures.
Alors ici il paraît que l’ensemble est un concept sur l’arrogance de l’homme face à la nature, ou quelque chose dans le genre ; moi je veux bien hein, pas de soucis, mais on va pas se mentir, c’est pas flagrant à l’écoute tout ça quand même.
Reste que l’énergie brute est bien là, que c’est diablement balancé et que ça amène une tension (non, je n’ai pas dit pression mais c’est vrai on pourrait l’entendre comme ça aussi) à ce premier recueil de Spill Zone qui en était déjà bien chargé !
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Une Chronique de Fab