3 novembre 2016 4 03 /11 /novembre /2016 10:25

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : PRISONNIER DES GLACES

 

 

C'est de qui ? Simon Roussin

 

 

La Couv':

Odyssée polaire  /  Prisonnier des Glaces  Vs.  L'Odyssée

C’est édité chez qui ? 2024

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui.

 

 

Une planche:

Odyssée polaire  /  Prisonnier des Glaces  Vs.  L'Odyssée

Ca donne Quoi ? Simon Roussin est décidement un artiste à part. Il nous avait emballé avec Heartbreak Valley (déjà chez 2024), pris de court (c'est le cas  de le dire!) avec Barthélémy , le voilà qui revient chez 2024 pour un grand album (aux deux sens du terme) qui fleure bon la grande aventure hollywoodienne à l'ancienne tout en étant, dans sa forme, férocement inclassable.

 

Dans son style graphique coloré si particulier aux multiples influences, Roussin navigue entre le livre d'illustration et la BD pour conter l'épopée de cet aventurier, pilote d'avion parti à la recherche du passager d'un dirigeable disparu, qui est également le mari de la femme qu'aime notre héros. Entre paysages glacés époustouflants, moments de tension ou encore scènes de combats rythmées, Prisonnier des Glaces s'admire autant qu'il se lit et prouve que son auteur est toujours aussi inspiré.

 

L'édition, comme à l'accoutumée chez l'éditeur est superbe et rend bien justice au talent de l'artiste.

 

Odyssée polaire  /  Prisonnier des Glaces  Vs.  L'Odyssée

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? L’ODYSSEE

 

 

C'est de Qui ? A. Desplat

 

 

La couv' 

Odyssée polaire  /  Prisonnier des Glaces  Vs.  L'Odyssée

 

Déjà croisé ici? Souvent

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne quoi? Entre deux grosses productions américaines, Alexandre Desplat retourne à ses premières amours et à ses anciens collaborateurs. Il retrouve donc pour la quatrième fois Jérôme Salle pour composes la B.O de sa bio romancée du commandant Cousteau.

 

Après attention, on ne parle pas non plus de film d'auteur à petit budget, loin de là puisque l'Odyssée a au contraire bénéficié d'une enveloppe assez colossale et ça se ressent, entre autre, dans sa musique.

 

Si Desplat a opté pour un thème assez délié au piano seul pour son thème de base, derrière c'est pour un orchestre conséquent qu'il a écrit et n'a pas lésiné sur les effets.

 

De là à dire que le compositeur a quelque perdu de ce qui faisait son identité et sa patte au fil des ans et de la célébrité il n'y a qu'un pas que j'hésite à franchir mais bon...ne crachons pas dans la soupe, cette B.O, si calibrée et grand public, n'en reste pas moins de qualité et sied bien à ce Prisonnier des Glaces même si je n'hésiterais pas à le ré-écouter avec quelque chose de plus old school histoire de créer un décalage qui s'annonce fun.

 

 

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Une chronique de Fab

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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 19:14

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : BOHEMIANS

 

 

C'est de qui : Divers, supervisés par P. Buhle

 

 

La  Couv':

Magnifiques Marginaux  /  Bohemians  Vs.  Bag's Groove

Déjà lu chez nous? Oui pour Buhle.

 

 

C’est édité chez qui ? Nada éditions.

 

 

Une planche:

Magnifiques Marginaux  /  Bohemians  Vs.  Bag's Groove

 

 

Ca donne Quoi ? Si, malheureusement, pour beaucoup de gens la bohème n’évoque qu’une chanson populaire bien trop entendue si vous voulez mon avis, l’album que les éditions Nada proposent en français cet automne devrait remettre en perspective  ce mouvement artistique et mode de vie libertaire, libre penseur   et résolument marginal.

 

Divisé en parties distinctes et chronologiques, Bohemians nous fait croiser les grandes figures de ce courant au fil de son évolution dans le temps et géographiquement. Si pas mal d’entre elles m’étaient inconnues, j’ai eu grand plaisir à retrouver des artistes aussi éloignés en apparence  qu’Oscar Wilde (même si le segment qui lui est consacré est un peu réducteur à mon goût, mais vous savez que l’irlandais est un de mes maîtres à penser), Robert Crumb, Joséphine Baker ou encore Charlie Parker.

 

 

 

 

L’ensemble, comme dans toute anthologie, peut se révéler parfois un brin inégal d’un point de vue graphique mais ravira les amateurs curieux qui sauront piocher de ci de là références curieuses et anecdotes intéressantes sur ces « bohèmes » célèbres.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? BAG’S GROOVE

 

 

C'est de Qui ? Miles Davis

 

 

La couv'

 

Magnifiques Marginaux  /  Bohemians  Vs.  Bag's Groove

Déjà entendu sur B.O BD ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Alors que Miles aborde le virage de la sortie du bop, il réalise deux sessions à différents moments de l’année 1954 qui sont réunies sur ce Bag’s Groove, l’une des galettes les plus importantes de la carrière du trompettiste.

 

D’improvisations vertigineuses en progression mineures inattendues en passant par des influences latines fort subtilement intégrées les sept morceaux qui composent l’album plairont autant au néophyte qu’à l’amateur éclairé.

 

Coté personnel c’est la grande classe puisque l’on retrouve notamment Sonny Rollins au sax (qui signe trois des compositions), Horace Silver au piano (remplacé par Monk sur le titre phare) Milt Jackson au vibraphone (responsable du titre Bag’s Groove)   ou encore Kenny Clarke à la batterie.

 

L’osmose entre Davis et Rollins  (peut être encore plus qu’avec Coltrane) reste un des grands plaisir de mélomane de cette période et leur collaboration est un quasi sans fautes à laquelle hélas l’addiction de Rollins mettra un terme.

 

Ne craignez pas l’anachronisme avec les premières parties de Bohémians, même si ils sont bien présents dans les faits, à la lecture ils ne sont en rien gênants.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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7 octobre 2016 5 07 /10 /octobre /2016 11:56

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi ? LES VOYAGES D’ULYSSE

 

 

C'est de qui : Lepage, Michel et Follet

 

 

La Couv':

Heureux qui comme...  /   Les Voyages d'Ulysse  Vs.  Le Regard d'Ulysse

Déjà croisé sur le site? Lepage et Follet oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Daniel Maghen.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? J’ai un diffus souvenir de ma première « rencontre » avec René Follet ; une couverture de Barbe Rouge, un récit à suivre dans Le Journal de Mickey, le Dernier des Mohicans ou un bouquin sur la conquête de l’Ouest ? Je ne saurais dire avec certitude mais ce qui est sur c’est que, bien de années plus tard, quand je l’ai redécouvert via les ré-éditions d’Ivan Zourine chez Des Ronds dans l’O, je ne l’ai plus quitté.

 

Vous imaginez le plaisir de bédéphile que ce nouvel album de Sophie Michel et Emmanuel Lepage a pu provoquer chez moi. Après ses périples polaires, le dessinateur rend un bel hommage au maître par une mise en abyme subtile et réussie. Les Voyages d’Ulysse raconte le périple d’un jeune peintre (Lepage ?) à la recherche de sa bien aimée, aidé dans sa quête par une capitaine de navire, jeune femme au passé tourmenté qui a forgé son indépendance et son caractère et qui est obsédée par les toiles d’Ammon (Follet), un génie de la  peinture oublié.

 

L’histoire est rythmée par les découvertes des travaux d’Ammon, œuvres que Follet avait réalisées pour illustrer Homère (et d’autres crées exprès pour l’album), dessins où toute la force et le talent  de l’artiste s’expriment pleinement et qui sont un régal à (re)découvrir tandis que Lepage de son coté à su adapter son style parfois photo-réaliste en se rapprochant quelque peu de celui de son mentor, livrant par la même une œuvre à l’unité magistrale.

 

 

Si le coté romantique de l’intrigue m’a un peu moins emballé que la partie graphique, le scénario n’en reste pas moins une lettre d’amour au 9° Art et un témoignage respectueux à l’une des grandes figures de la BD Franco-Belge.

 

L’album bénéficie d’une édition irréprochable qui permet d’apprécier le travail graphique à sa juste valeur.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LE REGARD D’ULYSSE

 

 

C'est de Qui ? E. Karaïndrou

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu sur B.O BD ? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Outre une formation théorique et une pratique du piano précoces, la compositrice grecque est également ethnomusicologue ce qui est une vraie plus-value, si vous me pardonnez ce terme peu artistique, quand on compose de la musique de films (et en fonction des sujets des dits-films of course).

 

Pour ce qui reste probablement l’un des films les plus apprécié de Théo Angelopoulos (avec qui elle a collaboré sur près de la moitié de la filmographie du cinéaste) Karaïndrou a essentiellement mis en avant les cordes (viole et violon) secondés par un hautbois et des cuivres aux accents des plus mélancoliques.

 

Le thème principal, associé au personnage joué par Harvey Keitel, est composé de motifs récurents où des réminiscences de folklore européen viennent créer une langueur plaintive qui revient en leitmotiv tout au long du film, diversement accompagné par l’orchestre.

 

Très évocative, la B.O du Regard d’Ulysse met en avant les thématiques du long métrage : la quête aussi passionnée que désespérée, l’amour de l’art, mais aussi un regard aussi réaliste que cynique sur la vie, le devoir de mémoire. Des thèmes évidemment en résonnance avec ceux de l’album de Lepage et il est intéressant de noter que le film d’Angelopoulos est une sorte d’hommage référentiel non pas à l’Odyssée d’Homère mais au Ulysse de Joyce, détournement ambitieux de ce dernier.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 16:20

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi ?  AUJOURD'HUI, DEMAIN, HIER

 

 

C'est de qui : R. Muradov

 

 

La  Couv':

La Machine à remonter...l'Art  /  Aujourd'hui, Demain, Hier  Vs.  Shapiro

Déjà lu chez nous? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Roman Muradov est un illustrateur à l’impressionnant  talent et au style graphique hérité de toute une tradition de grands ; on a plus l’habitude de le voir dans les grands journaux et magazines du monde genre Vogue ou le N.Y Times que dans les rayons des librairies spécialisées.

 

Pourtant, coté  BD, l’homme étonne aussi comme le prouvent les courts « récits » compilés ici par Dargaud, éventail non exhaustif des différents courants picturaux que l’auteur pratique, du cubisme à l’abstrait…abstraits, ses scénarios le sont parfois aussi, conceptuels sur le fond et la forme, Muradov s’affranchit des contraintes narratives du médium et abat les barrières entre les arts, quitte à perdre son lecteur au fil de récits où il joue sur les couleurs, les volumes, les polices de caractère…mais aussi les genres et les thématiques.

 

 

Un album vertigineux de par sa conception même, qui en laissera peut être certains sur le seuil mais, à ceux qui y entreront en laissant leurs à priori derrière eux, devrait interpeller.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? TRUMBO

 

 

C'est de Qui ? T. Shapiro

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé chez nous ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Une bio d’un scénariste et romancier américain comme Dalton Trumbo (à qui on doit, entre autres, les scénars du Spartacus de Kubrick ou du Exodus de Preminger) se devait d’être mise en musique avec originalité. C’est le pari qu’a réussi Theodore Shapiro en mélangeant un jazz très free à une partition plus classique, exprimant via cette alternance tout  l’humour et le drame présents dans le film.

 

Le compositeur propose une orchestration originale,  qui n’est pas sans faire penser sur quelques passages à certaines B.O de Lalo Schifrin ou Elmer Bernstein, et n’hésites pas à mélanger des éléments musicaux des années 60 à des effets très contemporains ; on appréciera notamment l’utilisation d’un piano préparé audacieuse mais payante.

 

De la musique qui sort des sentiers battus mais il n’en fallait pas moins pour bien accompagner les expérimentations de Roman Muradov.

 

 

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Une chronique de Fab

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22 avril 2016 5 22 /04 /avril /2016 05:54

 

 

 

 

La BD, le Cinéma, La Musique c'est bien beau tout ça...mais si on élargissait nos horizons, si on sortait un peu du (des) cadre(s) et qu'on allait faire un tour du côté de la presse "papier", celle qui est en marge de la grosse production, celle qui "observe"?!

 

 

 

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Si vous demandez à un ado quelle différence il fait entre un magazine et une revue (veillez tout de même à ce que le contexte s’y prête, sinon vous risquez de passer pour un fêlé), il y a de fortes chances qu’il vous donne cette réponse : "Les magazines ?! Ben, c’est où on parle des people. Et les revues ? Euh… ben, c’est pour revoir les infos, non ?!". Définitions partielles, mais non dépourvues de vérité, preuve que celle-ci sort toujours de la bouche des enfants, même si, verlan oblige, il faut parfois la remettre à l’endroit.

 

 

 

 

En faisant opérer au mot "people" une petite migration de l’Angleterre vers la France (pour changer), on aboutit à la connexion "magazine/peuple", "peuple" qui se disait "vulgus", au temps de Cicéron, racine latine que l’on retrouve dans l’expression "vulgarisation" : "le fait d’adapter un ensemble de connaissances techniques, scientifiques, de manière à les rendre accessibles à un lecteur non spécialiste" (merci Little Bob !). Un magazine serait donc un périodique à destination du large public, des amateurs (sans connotation péjorative).

 

 

De son côté, si l’étymologie de "revue" renverrait de prime abord à un équivalent "papier" de la fonction Replay, proposée par de nombreuses chaînes TV (idée qui sous-tend, en partie, le principe de la "revue de presse"), le mot désigne, dans le champ qui nous préoccupe aujourd’hui, une "publication périodique souvent mensuelle, qui contient des essais, des comptes rendus, des articles scientifiques… ", plutôt à destination des professionnels et des spécialistes.

 

 

Première (sans connotation péjorative, hum…) est donc un magazine consacré au cinéma, tandis que Les Cahiers du cinéma, est une revue qui traite du 7art. Vous sentez la nuance ? Pour autant, on se demande du coup à qui s’adressent les magazines spécialisés (peut-être aux amateurs professionnels).

 

 

Evidemment, certains périodiques n’entrent pas si aisément dans l’une ou l’autre de ces catégories. Ils sont en quelque sorte hors-cadre (vous l’aviez pas vu venir, celle-là), comme l’objet qui nous intéresse aujourd’hui et qui a adopté pour se caractériser l’appellation d’"Observatoire de l’album et des littératures graphiques". Hors Cadre[s] partage avec les revues une diffusion confidentielle, une maquette pas franchement tape-à-l’œil et des analyses pointues (mais pas trop quand même, ne fuyez pas !). 

 

 

 

 

Publié depuis 10 ans, il propose deux fois par an, en mars et en octobre, une thématique centrale, "observée" par le prisme de divers supports qui vont des albums pour la jeunesse à la BD traditionnelle, en passant par les romans graphiques ou les expérimentations numériques. Le dernier numéro est consacré à l’humour, mais ont également été traités : les adaptations, le minuscule, le temps, le noir, le blanc… 

 

Il ne vous aura pas échappé que le titre de cet observatoire renvoyait également au jargon professionnel du cinéma (et de la BD), le "hors-cadre" (ou "hors-champ") désignant ce qui n’apparaît pas à l’image, ce qui est généralement laissé de côté, les éléments extérieurs au sujet principal, qui méritent pourtant qu’on s’y attarde. Ecrits aussi bien par des universitaires, des journalistes, que des professionnels du livre, Hors Cadre[s] s’adresse donc, et c’est en cela qu’il peut se rapprocher d’un magazine, à tous les amoureux du 9e art, curieux de découvrir toute les innovations que proposent les productions actuelles et qui ne sont pas toujours mis en lumière à leur juste valeur dans le reste de la presse spécialisée. 

 

 

Pour se le procurer, il suffit d'aller sur le site (un peu trop) minimaliste de la revue où sont indiqués les différents points de vente en France, ou de s'abonner.       


 

 

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Quelques Questions à Hors Cadre(s)

 

 

Votre revue existe maintenant depuis octobre 2007, comment expliquez-vous cette belle longévité compte-tenu des difficultés rencontrées par de nombreuses revues pour se maintenir face à la concurrence de la presse numérique ?

 

En adoptant dès le début une gestion prudente, nous avons pu équilibrer nos comptes en nous appuyant sur les achats de nos lecteurs. Pour les gens qui aiment le livre, il y a sans doute encore un grand intérêt à manipuler une revue papier. Notre rythme de publication (semestriel) facilite ces différents aspects, à la fois en termes de gestion, mais aussi de lectorat. Certains habitués me disent qu'ils se "réservent" toujours la lecture d'Hors-Cadre[s] pour un moment particulier : voyage en train, vacances, etc.

 

 

Parlant de création numérique et en référence au numéro que vous avez publié sur le sujet en mars 2015 - ainsi qu'à la chaîne Youtube animée par l'Atelier du Poisson Soluble ou au blog de Sophie Van der Linden* - envisagez-vous d'exploiter les possibilités graphiques et interactives offertes par le Web pour proposer à vos lecteurs un contenu augmenté ?  

 

On s'en tient pour l'heure à ces relais, même si nous avons en effet toujours en tête de publier des suppléments sur le site internet de la revue.

 

 

Comment déterminez-vous le choix des thématiques de vos différents numéros ?

 

Nous les programmons un an avant publication et la difficulté est de "sentir" des tendances qui vont se consolider dans les mois à venir. Mais nous n'avons aucune obligation ni contrainte, nous repérons plutôt les mouvements de fond que les tendances d'ailleurs. Mais nous avons eu plus d'une fois de jolie surprise lorsque le numéro paraissait en même temps que des expositions sur le même thème ou que les publications évoluaient favorablement comme ce qui s'est passé concernant les numéros sur le noir ou sur le documentaire. Pour le numéro portant sur la création numérique, alors que toutes les revues avaient déjà traité le sujet, j'ai préféré attendre. De fait, lorsque nous l'avons traité, le soufflé était un peu retombé, ce qui nous a permis d'aborder ce sujet avec plus de recul et de profondeur que si nous l'avions traité plus tôt.

 

 

 

 

Avez-vous une idée du « profil » général des lectrices et des lecteurs de votre revue (professionnels du livre, enseignants, auteurs, passionnés du 9e art…) ?

 

Une bonne partie provient d'abonnements professionnels, mais la plupart des achats sont réalisés en librairie, ce qui est une grande satisfaction pour nous. D'après les retours des libraires, ce sont à la fois des professionnels du livre et de la lecture et beaucoup de jeunes illustrateurs, étudiants, etc.

 

 

Notre blog traitant à la fois de bande dessinée et de cinéma (par le biais de la musique de film), je me demandais si vous envisagiez une future thématique sur l'animation ?

 

Notre point d'ancrage, c'est vraiment le livre, mais en effet, c'est une piste intéressante que l'on aborderait plutôt par l'influence de l'animation sur les littératures graphiques, ou alors sur le lien à la musique, etc.

 

 

● Question subsidiaire : diriez-vous qu' Hors Cadre[s] est plutôt une revue classique, jazz, rock… ou hors genre[s] ?   

 

Résolument Hors-Cadre[s] !

 

*Respectivement éditeur et rédactrice en chef de la revue.

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Une chronique et une Interview de Lio

 

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bobd - dans magazines Presse Art

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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