LA BD:
C'est quoi ? ROI DES FAUVES
C'est de qui ? Chauvel et Guinebaud
La Couv':
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C’est édité chez qui? Delcourt
Déjà croisés sur le site? Ensemble et séparément.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Dans un monde médieval fantastique, trois amis, une jeune femme et deux jeunes hommes, sont arrêtés par les forces du Jarl après avoir agressé le fils de ce dernier et son serviteur qui les avait pris en flagrant délit de braconnage.
Si c’est la volonté de nourrir les habitants de leur village qui les avait poussé à transgresser la loi, nos héros n’en sont pas moins coupables mais plutôt que de les exécuter le jarl, sur le conseil de son fils laissé estropié, les condamne à devenir des berserkirs, croisement douloureux entre hommes et bêtes.
Abandonnés dans une forêt après avoir subi le rite de transformation, les trois amis vont tenter de lutter à la fois contre l’inexorable métamorphose qui les guette mais aussi contre les créatures qui les menacent.
On retrouve le duo gagnant de Robilar sur un tout autre projet avec l’adaptation du roman jeunesse à succès de Aurélie Wellenstein.
Si les ingrédients de l’intrigue sont plutôt classiques: injustice des puissants, pouvoir mystérieux, battle royale, … le métier de David Chauvel fait que la version BD se lit plutôt bien.
De son côté Sylvain Guinebaud fait étal de tout son talent pour rendre à la fois les décors de cet univers fantasy, l’expressivité exacerbée de ses protagonistes et l’originalité de son bestiaire savamment distillé.
La suite (et fin)du diptyque est prévue à l’automne.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : LES EVADES DE LA PLANETE DES SINGES
C'est de qui ? J. Goldsmith
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Sur le premier volet de la franchise des adaptations du roman de Pierre Boule, Jerry Goldsmith avait clairement marqué le monde de la B.O avec une partition aussi inventive qu’efficace où son sens de l’écriture n’avait d’égale que ses expérimentations inédites.
Après avoir fait l’impasse sur le second film –retenu par le tournage de Patton- le compositeur revient à la série sur ce troisième épisode, clairement en deçà niveau filmique mais sur lequel Goldsmith livre encore un matériau impeccable.
Reprenant une poignée de thématiques de sa B.O précédente, il rajoute une batterie de percussions variées et une section d’instruments jazzys à son cocktail. Le résultat est certes plus ancré dans son époque avec des pistes que n’auraient pas reniées un Lalo Schifrin par exemple et le mélange entre musique d’action et groove trippant fait des étincelles.
Ce sont ces passages un peu anachroniques que l’on zappera à la lecture de ce premier volet du Roi Fauve mais le reste est des plus efficace.