LA BD:
C'est quoi ? DONJON MONSTERS. UN HÉRITAGE TROMPEUR.
C'est de qui ? Gatignol, Sfar et Trondheim
La Couv':
C’est édité chez qui ? Delcourt
Déjà croisés sur le site? Oui, tous.
Une planche:
Ca donne Quoi ?Les albums Donjon Monsters s’intéressent à des personnages en particulier de l’univers de la série mère (enfin des autres séries toutes confondues devrait-on dire).
Ce mois d’avril en voit paraître deux simultanément dont celui ci qui met en avant Papsukal, un croisement entre un chat et un canard, accessoirement fils d’Herbert et, un peu moins accessoirement possédé par l’esprit d’un sorcier qui veut contrôler son corps.
Notre malheureux héros va chercher l’aide d’une ancienne sorcière qui a fait vœu de ne plus poser un pied au sol et qui déteste Pilozzi (le sorcier).
Mais pour vaincre ce dernier elle n’hésite pas à s’attaquer au coeur même du problème: le corps de Papsukal.
Bon, penser que l’on peut lire -et apprécier à sa juste valeur- ce 17éme tome de la série Monsters sans être un aficionado/connaisseur du background du reste des séries de Sfar et Trondheim, est une erreur.
Si les péripéties qui tombent sur le coin du bec du personnage principal sont parfois fun, le scénario est alourdi par un récitatif trop présent (mais qui tente de pallier à l’éventuelle méconnaissance du “lore” citée plus haut) et l’on a un peu de mal à s’attacher à un anti-héros dont on ne sait finalement pas grand chose.
Reste (et ce n’est pas rien cela dit) que c’est un plaisir de retrouver Bertrand Gatignol après l’excellent tétralogie des Ogres Dieux, de voir que l’artiste a su se glisser dans le cahier des charges visuel de Donjon sans pour autant perdre ce qui fait le sel et l’originalité de son trait.
Il apporte à cet Héritage Trompeur une ambiance gothique fantasy solide qui aide à apprécier la lecture de l’album.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :MASTERS OF THE UNIVERSE
C'est de qui ? B. Conti
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Tout frais sorti de son rôle de grand méchant russe opposé à Rocky dans le 4° film de la saga, Dolph Lundgren écope du rôle de He-Man dans l’adaptation des Maîtres de l’Univers sur grand écran.
Film plutôt raté (en même temps tirer un scénario d’une ligne de jouets paraissait risqué sur le papier, mais déjà à l’époque rien n'arrêtait Hollywood!) le long métrage bénéficiera cependant d’une B.O signée Bill Conti qui lorgne honteusement vers celles de Conan de Poledouris, leur empruntant des orchestrations ambitieuses, un esprit aventureux et épique affirmé et des choix rythmiques et symphoniques virevoltants.
Peu de moment de répit dans la partition de Conti mais, au vu de la teneur du scénario du 17° donjon monsters force ce n’est pas très dérangeant bien au contraire.
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