LA BD:
C'est quoi ? LE LION ET LA SOURIS VS LES ENVAHISSEURS ZURG
C'est de qui ? Rodriguez & Harper
La Couv':
C’est édité chez qui ? Les Aventuriers de l’Etrange
Déjà croisés sur le site? Oui pour le dessinateur.
Une planche:
Ca donne Quoi ? On a toujours besoin de plus petit que soi ! C’est ce que va apprendre Napoléon, le lion chef de la résistance face aux envahisseurs extraterrestres quand ces derniers vont le faire prisonnier et que c’est une petite souris débrouillarde dont il s’était moqué qui va venir le délivrer.
Grace au courage de notre héroïne miniature les affreux Zurg n’ont qu’à bien se tenir surtout qu’elle va découvrir leur point faible !
Un soupçon de féminisme, une pincée d’esprit de rébellion, et une fable à la morale qui ne vieillit pas, Benjamin Harper imagine là une variation inspirée du Lion et le Rat de La Fontaine qu’il transpose dans un univers SF où les animaux sont sous le joug de vilains E.T.
Le scénario est dynamique et bien mené et il a trouvé un vecteur idéal dans le style graphique de Pedro Rodriguez, familier lui aussi des adaptations littéraires, qui livre ici comme à son habitude des graphismes cartoony et colorés et des personnages accrocheurs.
A noter également que l’éditeur, toujours soucieux de la qualité de ses ouvrages, a opéré une refonte de la version sortie aux States et propose une fois encore un bien bel album que les deux générations de lecteurs chez B.O BD ont beaucoup aimé partager !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :BRISBY
C'est de qui ? J. Goldsmith
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Fort souvent oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Après deux décennies à animer certains des plus gros longs métrages de chez Disney, Don Bluth claque la porte des studios avec son projet rejeté sous le bras ; au vu du résultat de Brisby et le secret de N.I.M.H, on se dit que le film n’a rien à envier à ses comparses estampillés Disney.
Pour la musique, le réal va embaucher rien moins que Jerry Goldsmith qui, malgré une filmo aussi riche que diversifiée, ne s’est jamais frotté au monde de l’animation (il y reviendra d’ailleurs, chez Disney, pour Mulan).
Le compositeur, friand de nouveaux défis, envisage Brisby comme un film live plutôt qu’un dessin animé même s’il est vrai qu’il sacrifie quelque peu aux codes du genre. Ainsi l’influence est plus à aller chercher du coté des grands de l’age d’or hollywoodien, voire de leur prédécesseurs classiques avec notamment une richesse des textures et une maturité des thèmes qui feront école dans l’animation par la suite.
Si c’est une année chargée pour le compositeur (4 B.O dont Rambo 1 et Poltergeist) il n’en bâcle pas pour autant le travail et se fend d’une partition lyrique et variée qui est un modèle du genre.
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Une Chronique de Fab