LA BD:
C'est quoi ? NAUTILIUS
C'est de qui ? M. Mariolle et G. Grabowski
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Glénat
Déjà croisés sur le site? Oui pour le scénariste.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? L’Inde coloniale à la fin du XIX° siècle, impliqué à tort dans l’attaque terroriste d’un paquebot qui a couté la vie à nombre de passagers, Kimball O’Hara, agent des services secrets britanniques, va parcourir la moitié du globe avec une policière revancharde au train, à la recherche du capitaine Némo –prisonnier d’une forteresse imprenable- et de son légendaire Nautilus afin d’aller repêcher au fond des mers les preuves de son innocence.
Le pitch est ici volontairement évoqué dans une longue phrase interminable pour essayer de rendre le rythme effréné de ce récit d’aventure qui pioche à la fois dans le 20 000 Lieues sous les mers de Jules Verne et le Kim de Ruyard Kipling, deux auteurs majeurs du roman de genre.
Mariolle en tire un scénario qui fait –donc- la part belle à l’action et au suspense, un récit de traque dans des décors sauvages ponctué d’une séquence de prison bien tendue le tout emmené par un héros énigmatique et charismatique.
L’auteur remet avec métier au goût du jour l’ambiance des œuvres fondatrices dont il s’inspire.
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Aux dessins, pour son premier album, Grabowski rend une copie plus que satisfaisante, ses backgrounds sont riches et la dynamique de sa narration est manifeste.
L’influence de Montaigne- professeur du dessinateur- est bien présente mais sans pour autant être trop marquée, son style graphique est tout à fait adapté à ce genre de récits d’aventure qui va à 100 à l’heure.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE MUMMY
C'est de qui ? J. Goldsmith
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Souvent oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Malgré une expérience de travail qu’il trouva particulièrement désagréable et sa piètre opinion sur le film fini, on peut faire confiance à Jerry Goldsmith pour donner toujours le meilleur de lui-même.
Dès le générique on retrouve quasiment toutes les thématiques que le compositeur va développer dans une partition fortement tournée vers l’action qu’il évoque à grand renforts de percussions et de cuivres qui partent fréquemment dans des scherzos endiablés.
Le tout est bien évidement teinté d’une atmosphère orientalisante bien rendue via l’utilisation inattendue d’un bouzuoki - instrument à cordes d’origine…grecque - que Goldsmith a déjà employé sur le score du 13° Guerrier.
Si dans l’ensemble La Momie est une suite quasi ininterrompue de morceaux de bravoure où les cordes ne sont vraiment à la fête que sur les –très- rares passages d’unerscoring, et du coup va bien avec ce premier tome du Nautilius, ça reste indubitablement l’un des 5 meilleurs efforts de son auteur dans une décennie qui en compta beaucoup.
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Une Chronique de Fab