27 octobre 2022 4 27 /10 /octobre /2022 09:46

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? CELLE QUI FIT LE BONHEUR DES INSECTES

 

 

C'est de qui ? Zidrou & Salomone

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Daniel Maghen

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui mas pas ensemble.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Déjà endeuillée par la mort tragique de son époux, la souveraine du royaume de Shandramabad voit encore le destin frapper cruellement à sa porte en lui prenant son fils qui tombe d’une fenêtre en tentant de rattraper l’oiseau offert par sa mère.

 

C’en est top pour la reine qui, dans un éclat de folie, fait éradiquer tous les oiseaux du royaume, rendant ce dernier bien triste.

C’et au travers de sa fille survivante, qui va découvrir l’amour, que la joie de vivre va revenir à Shandramabad.

 

 

A la manière d’un conte des Mille et Une Nuits, Zidrou nous livre une histoire touchante, au goût doux-amer où se mêlent l’humour fin et la tragédie, abordant des thématiques très d’actualité : la tolérance, le deuil, l’acceptation des différences, …

 

 

Le tout est magnifié par un Bruno Salomone en grande forme, avec une belle évolution depuis l’Homme qui n’aimait pas les armes à feu, le scénario exotique de Zidrou lui donnant l’occasion de proposer des décors détaillés aux belles aquarelles aux couleurs chamarrées et une galerie de personnages aussi expressifs que sensuels.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :WORLD GALAXY

 

 

C'est de qui ? A. Coltrane

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Je pense oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si l’histoire de la musique du XX° siècle est parcourue de « compagnes » plus Némésis qu’autre chose (hello Yoko Ono ! Hello Courtney Love !…), certaines ont été bien plus que des inspiratrices ou des muses : des modèles.

 

Alice Coltrane, si moins connue que son John d’époux, est à mon sens l’un des piliers du free jazz et une pionnière du spiritual jazz (dont A Love Supreme, chef d’œuvre signé de feu son époux, est probablement le summum).

 

 

Au début des 70’s alors que Miles Davis défriche de nouveaux territoires et que le MahaVishnu Orchestra de Mc Laughlin explore de nouveaux horizons, Alice Coltrane, l’une des rares harpistes du genre, suit son bonhomme de chemin avec ce sixième opus perso.

 

Après avoir mélangé musique traditionnelle et jazz, puisé dans le psychédélisme naissant et dans l’expérimentation débridée, la voilà qui ajoute tout une section de cordes à des compositions et adaptations (dont le Love Supreme cité ci-dessus dans une version aussi belle que déroutante) tout en gardant le cap de l’orientalisme qu’elle affectionne.

 

Nous retiendrons pour la lecture de ce très beau one shot tout particulièrement les morceaux Galaxy in Satchidananda et Galaxy in Turya, deux longues mélopées où, sur des arpèges de harpe hypnotiques, les violons et les violoncelles évoquent à la fois le mysticisme hindou et le folklore chinois avec une poésie musicale et un sens cinématique aussi réussis qu’inattendus, à la hauteur de Celle qui fit le bonheur des insectes.

 

 

 

 

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30 juillet 2021 5 30 /07 /juillet /2021 09:33

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA FILLE DU QUAI

 

 

C'est de qui ? Alexine et F. Meddour

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Meddour.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Haurel, après avoir perdu son père dans un accident de calèche, est recueilli par des gens du voyage au contact desquels il va développer une certaine agilité et, surtout, la particularité de ne jamais poser le pied au sol.

 

Un matin il aperçoit une étrange femme portant une ombrelle sur les quais d’un port et restera à jamais obsédé par cette vision.

 

Mais en est-ce bien une ? Alors que notre héros est devenu un père de famille, protecteur du village voisin, la femme mystérieuse revient le hanter et provoquer son malheur.

 

Empruntant à la fois aux mythes de la Dame Blanche et de la Vouivre, Alexine et Meddour imaginent une histoire de fascination morbide entre un rêveur hors du monde et une créature aussi belle que dangereuse, teintée d’érotisme et de gothique.

 

Le scénario suit les pistes du conte fantastique en se les appropriant de façon convaincante même si la narration peut sembler parfois un peu embrouillée.

 

Le trait de Meddour, semi réaliste tout en aquarelle, dans une certaine tradition franco-belge, est un écrin tout désigné pour ce récit aussi morbide qu’envoutant.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :BLOOD ON SATAN’S CLAWS

 

 

C'est de qui ?

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?

 

 

On peut écouter ?

 

Ca donne Quoi ? A la fin des années 60 les studios Trigon faisaient compétition avec ceux de la Hammer sur le créneau des films d’horreur de série B à faibles budgets, scénars sanguinolents et autres starlettes dénudées.

 

Pour ce film de possession satanique, devenu un classique du genre au fil des années, Wilkinson panache son instrumentation avec des choses diverses et variées comme un cymbalum et un Onde Marthenot qui créent une ambiance décalée de tension et de peur palpable au sein de cordes hystériques et percussions sourdes.

 

Si Wilkinson n’est pas un nom très connu de la musique de cinéma son influence s’étendra néanmoins à des pointures à venir telles que Barnard Herrmann ou, plus proche de nous, Danny Elfman.

 

Score qui se démarque quelque peu de la production de l’époque de par son originalité musicale, Blood on satan’s claw est un accompagnement aussi lugubre et hypnotique que l’album d’ Alexine et Meddour.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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25 novembre 2020 3 25 /11 /novembre /2020 10:30
 

 

Retrouvez en fin de chronique l'interview "Musique et BD" du dessinateur, Bertrand Gatignol.

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? LES OGRES DIEUX. PREMIERE NEE.

 

 

C'est de qui ? Hubert & Gatignol

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, sur les précédents.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? A la fin du précédent opus, on quittait Petit, seul au milieu de la terrible forêt des Oloks, on opère dans ce quatrième tome un retour en arrière pour évoquer l’existence tumultueuse de sa mère, Bragante, première née du Fondateur, terrible souverain au look de Raspoutine, également père d’une poignée de garçons aussi bêtes que méchants qui donneront bien du fil à retordre à notre héroïne.

 

Femme de tête, lettrée et maline, elle aura hélas beaucoup de peine à tenter de renverser un pouvoir patriarcal et brutal qui finira par causer sa perte.

 

 

Si, à l’époque de la sortie du premier tome de cette magnifique série, Bertrand Gatignol m’expliquait, lors d’une rencontre-dédicace à Aix en Provence que l’univers des Ogres Dieux était si riche qu’Hubert et lui pouvaient proposer de nombreux albums en fonction du succès rencontré.

La disparition tragique du scénariste plus tôt cette année (qui aura vraiment été pourrie) met probablement un terme à ce qui va rester, à mon sens, comme l’un des fleurons de la BD Franco-Belge tous genres et époques confondus.

 

 

Entre la finesse des dialogues, la psychologie des personnages, les thématiques abordées (la place de la femme, la vanité, l’accès à la culture…), les scénarios dignes héritiers des meilleurs contes et légendes classiques et, last but not least, le trait hybride diablement expressif de Gatignol, à la croisée des chemins de l’animation, du manga et de l’illustration, les Ogres Dieux est une réussite totale, un mariage du fond et de la forme rare, un plaisir sans fin de lecture.

 

Peut être, qui sait, Bertrand Gatignol, seul ou accompagné d’un scénariste qui développerait les idées prévues par le talentueux et regretté Hubert, nous donnerons encore à lire les destins hors du commun de leur saga pleine de bruit et de fureur, mais même si ce n’est pas le cas, et si l’on se sent un peu orphelins à la fin de ce Première Née, on le referme en se disant qu’on a été témoin de la création d’un chef d’œuvre !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : DIANE DE POITIERS

 

 

C'est de qui ? J. Ibert

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Compositeur touche à tout aux multiples talents, qui a œuvré dans quasiment toutes les formes de la musique classique et s’est frotté, avec réussite, au monde du cinéma, Jacques Ibert fonctionnait, de son propre aveu, beaucoup aux émotions.

 

Ainsi quand Isa Rubinstein lui commande un ballet ayant pour thème Diane de Poitiers, il conjugue la musique traditionnelle en France au XVI° siècle  et la panache de folklore Russe et Inca (nations représentées par des rinces dans la pièce).

 

Musicien curieux, amoureux du mélange des tessitures, il complète ses sections de cuivres et de vents par des instruments moins classiques, du glockenspiel (sorte de xylophone double) à la harpe en passant par le hautbois d’amour, le vibraphone ou encore tout un assortiment de percussions.

 

Le résultat est très vivant, passant de la mélancolie langoureuse à un héroïsme joyeux qui inspirera probablement les compositeurs de cinéma d’aventure des décennies suivantes.

Une superbe pièce assez eu connue et d’une richesse rare, tout comme cet ultime ( ?) volet des Ogres Dieux !

 

 

 

 

 

 

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Bonjour Bertrand et merci d’avoir accepté de te prêter au jeu du questionnaire croisé B.O/BD.

 

 

Commençons par un classique :

 

 

Tes Cinq Cd de chevet ?

 

En ce moment et pendant la production de Première Né

Parachutes de Coldplay

Kiwanuka de Kiwanuka

Persona de Bertrand Belin

Let it be Naked des Beatles

Le Requiem de Mozart

 

 

 

 

Et tes Albums de Bd ?

 

Le Discours de la Panthère

Kingdom

Golden Kamui

Slam Dunk

Yawara

 

 

 

Les influences et les goûts :

 

Une musique de film qui t’a marqué, que tu affectionnes particulièrement (indépendamment du film) ?

 

Akira

 

 

 

 

Qui sont tes maîtres à penser en BD, ceux qui t’ont donné envie d’en faire, quelles sont tes influences ?

 

Katsuhiro Otomo

Akira Toriyama

Osamu Tezuka

Tom et Janry

Lambil et Cauvin

 

 

Ton travail :

 

Ecoutes tu de la musique quand tu dessines, et plutôt quoi ?

 

Je fais une play liste par album sur Deezer il y a un peu de tout dedans. Celle du Grand Homme était vraiment bien mais je l’ai effacé par mégarde. Quand je dis de tout c’est vraiment de tout:)

 

 

 

Ce sur quoi tu travaille actuellement, tes prochains projets (si tu as la liberté de les évoquer bien sur) ?

 

Sur du design en animation et sur un album où je serais aussi au scénario.

 

 

Et si…

 

…en lieu et place de la Bande Dessinée tu avais fait de la musique tu aurais été qui, tu aurais joué quoi ?

 

Mozart ou Schubert :)

 

 

Encore un grand merci pour tes réponses, et au plaisir de te retrouver dans les pages de Bandes Originales Pour Bandes Dessinées !

 

 

 

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Une chronique et une interview de Fab

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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 10:33
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CASTELMAURE

 

 

C'est de qui ? Trondheim & Alfred

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Déjà croisés sur le site? Trondheim souvent, Alfred une seule fois.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Un troubadour d’un genre bien particulier, qui se fait appeler mytographe, recueille les histoires des gens qu’il rencontre afin d’en faire des contes.

L’histoire qu’il aimerait connaître par-dessus tout est celle du roi Eric, souverain de Castelmaure, errant depuis qu’une malédiction s’est abattue sur lui et son peuple. Bientôt ses recherches vont le mettre sur la bonne piste et lui révéler la destinée peu enviable d’Eric et des protagonistes qui gravitent autour de la légende de Castelmaure.

 

 

Il y a longtemps que Trondheim ne m’avait pas autant fait plaisir. En effet si j’avais été peu convaincu par ses récents travaux, ce conte médiéval est une réussite qui vient se ranger aux côtés d’autres du même genre, le très bel Age d’Or de Pedrosa et Moreil, l’excellent Petit de Hubert et Gatignol, Bouffon de Zidrou et Porcel ou encore la Morgane de Fert et Kansara.

 

 Un roi perdu, un narrateur témoin (« mythographe », quelle jolie invention !), une sorcière, une malédiction, des créatures monstrueuses, les ingrédients du fantastique sont mélangés avec talent et la sauce prend on ne peut mieux, on se laisse guider par ce récit à tiroir plein de symbolique, rendu encore plus goûtu par le dessin d’Alfred qui s’éloigne de sa zone de confort pour flirter à la fois avec le style jeunesse mais aussi les influences de l’illustration d’antan.

 

Une des belles lectures de cet automne qui mérite de figurer dans toute bédethèque qui se respecte.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THIRD EAR BAND

 

 

C'est de qui ? Third Ear Band

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui, une fois.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Imaginez l’alchimie entre le free jazz, domaine de l’improvisation par excellence, et la musique médiévale européenne. Vous aurez alors peu ou prou une idée de ce que produisait Third Ear Band, combo éclectique qui sévit sporadiquement entre la fin des années 70 et le début des années 90.

 

Leur second album, au titre éponyme, est une ode aux éléments, avec quatre pistes portant sobrement le nom de ces derniers. Rythmiques envoutantes aux percussions, phrases décousues et hypnotiques jouées par le hautbois, la viole, la flûte, incursions surréalistes et lointaines de guitare électrique, le concept est poussé assez loin mais reste fort dans son expressivité. Polanski ne s’y trompera pas et demandera au groupe de composer la B.O de son Macbeth l’année suivante.

 

Si les errances sonores de Third Ear Band peuvent parfois déstabiliser l’auditeur d’aujourd’hui, elles sont assez inventives et originales pour être utilisées comme B.O de ce conte signé Trondheim et Alfred.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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20 octobre 2020 2 20 /10 /octobre /2020 14:06

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  SŒURS D’YS

 

 

C'est de qui ? M.T Anderson & J. Riou

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres.

 

 

Déjà croisés sur le site? Non.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? La reine magicienne d’Ys, fondatrice de la cité et gardienne de sa tranquillité, vient de mourir laissant un roi inconsolable et deux filles que la vie va bientôt séparer. L’un s’intéresse aux grimoires de sa mère et aux hommes, l’autre n’est qu’amour de la nature et sauvageonne jusqu’aux bouts des fourches de ses cheveux.

Bientôt c’est l’équilibre tout entier d’Ys la légendaire qui est menacé par l’arrivée des hommes et l’agressivité des créatures de la mer et les deux sœurs vont devoir faire face à leur destinée, liée à l’avenir de leur cité.

 

Si la légende d’Ys a déjà eu les honneurs du 9° art, jusqu’ici personne ne l’avait aussi bien abordée que le duo d’auteurs responsables de ce très bel album. Sang, sexe et drames familiaux sont le lot de cette riche (plus de 200 pages tout de même !) version du conte qui pourtant ne sombre jamais dans le (trop) démonstratif, utilisant ces ingrédients à juste dose pour aborder des thématiques plus profondes.

 

 

La forme est ici au service du fond avec un trait hybride qui emprunte aux codes de la BD jeunesse et de l’illustration classique le tout rehaussé par de fort belles couleurs qui mettent bien en valeur une narration intelligente et des compositions inventives.

 

Un bel album à ranger à coté d’autres réussite comme le Morgane de Fert & Kansara ou l’Age D’Or de Moreil et Pedrosa.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :CONCERTO POUR VIOLON ET ORCHESTRE

 

 

C'est de qui ? G De Frunerie

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Le moins que l’on puisse dire c’est que l’écriture de ce compositeur suédois est des plus…classique. Néanmoins classicisme ne rime pas forcément avec manque d’originalité comme en témoigne la richesse de cette pièce pour violon et orchestre.

 

Si le concerto est très porté sur la mélancolie voire la tragédie, les parties de cordes, le violon en tête donc, ne sont pas sans évoquer à la fois les envolées lyriques d’un Peer Gynt comme les mélodies épiques d’un Prokoviev (et par extension tout un pan de la musique fantasy au cinéma du Poledouris de Conan au Howard Shore du Seigneur des anneaux).

 

Si la première partie est donc assez animée on appréciera également le calme de la suite où les cuivres soufflent en arrière-plan une menace pleine de tension et la conclusion qui voit le retour de thèmes énergiques et dramatiques.

 

Fort évocative cette œuvre peu connue d’un compositeur qu’il l’est encore moins a toutes les qualités pour servir de B.O à la très belle version de la légende d’Ys de Riou et Anderson.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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