20 septembre 2024 5 20 /09 /septembre /2024 07:38

 

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? D’OR ET D’OREILLERS




 

C'est de qui ? M. Goust & F. Vesco




 

La Couv':



 






 

C’est édité chez qui? Rue de Sèvres



 

Déjà croisées sur le site? Oui pour Mayalen Goust.




 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Le jeune lord du coin a décidé de se marier mais, pour ne pas faire simple, souhaite que sa future épouse passe d’abord une nuit dans une chambre de son manoir.

Stop! Vous pensez connaître déjà cette histoire à base de princesse, de plus de matelas que chez Dunlopillo et d’un petit pois? Et bien détrompez vous, nous ne sommes pas là dans un conte pour enfants.

 

En fait nous sommes bien dans un conte mais il est ici habilement détourné par Flore Vesco, autrice jeunesse dont le roman à l’origine de cette adaptation accomplie a reçu une poignée de prix mérités.

 

Foin d’amour à sens unique, de pseudo héroïne dérangée par l’inconfort d’une couche mais aveugle à la prétention de son futur époux, de morale repassée… dans D’Or et D’Oreillers, Sadima, la principale protagoniste, est une sorte de Cendrillon le côté nunuche en moins.

Si elle est bien au service d’une acariâtre bourgeoise et de ses trois frivoles filles, notre servante ne s’en laisse pourtant pas conter fleurette et, après l'échec successifs de ses maîtresses va relever le défi du riche héritier et de sa lugubre bâtisse, quitte à découvrir de bien sombres secrets et, surtout, à se découvrir elle même.

 


 

Flore Vesco propose donc une relecture inspirée et féministe des contes poussiérieux (on a aussi ici un soupçon de Barbe Belue) dont elle s’inspire dont  Mayalen Goust  s’est emparée avec brio pour en donner une version en bande dessinée qui est tout bonnement, n’ayons pas peur des mots, ma-gni-fique!



 

Dans de chatoyantes couleurs, en empruntant à la fois au symbolisme et à l’art nouveau, et en jouant avec les codes de la narration graphique, passant sans faillir d’un gaufrier classique à de grandes compositions picturales en pleine page et doubles pages, la dessinatrice s’approprie l’histoire et en exacerbe avec un talent manifeste tout le côté gothique et symbolique.

 


 

Vous l’aurez compris, moi qui devient de plus en plus difficile au fil des années et des lectures et qui ne cesse de pester sur l’aspect passe-partout et répétitif de pas mal de sorties, j’ai été clairement emballé par cet album dont on peut dire sans mal qu’il est l’un des meilleurs de cette rentrée, voire même de l’année 2024!






 

LA MUSIQUE:





 

C'est Quoi ? SAINT ANGE

 

 

C'est de Qui ?   J. Lo Duca

 

 

La couv' 


 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ?   Joseph Lo Duca, après un (long !) intermède essentiellement dédié à de la fantasy télévisée fun, revient à ses premiers  amours, le genre sur lequel il a débuté : le fantastique.

 

Mais si les Evil Dead, sans prétentions aucunes, devinrent les films cultes que l’on sait, gageons que jamais Saint Ange ne s’approchera de près ou de loin de ce statut.

 

Tentant de renouer avec les films d’épouvante d’antan, et sur le principe Ô combien porteur (mais aussi Ô combien casse-gueule) de la maison hantée, le film produit par Christophe « j’ai fait un Pacte avec les loups » Gans est quasi totalement miné par le jeu de ses deux principales interprètes.

 

Lo Duca de son côté s’en tire lui avec les honneurs ; n’hésitant pas à panacher les passages de tension horrifique attendus, à grands renforts de cordes survoltées, par des mélodies au piano et violons plus romantiques (qui sont cela dit souvent à un cheveu de tomber dans le mélo sirupeux), il propose une B.O gothique à souhait, variée et riche ; ce qui, vous l’aurez compris, est tout à fait dans l’esprit de cette superbe relecture de contes!

 

Repost0
26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 10:28

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? LA CUISINE DES OGRES




 

C'est de qui ? Vehlmann & Andreae




 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Rue de Sèvres





 

Déjà croisés sur le site? Oui.



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Dans une ville médiévale, une créature enlève des enfants pour les revendre au marché des ogres, qui les cuisinent de mille et une façon.

Une fillette enlevée avec ses compagnons parvient néanmoins à tromper les monstres à 3 reprises et va même prendre les ogres à leur propre jeu afin de parvenir à sauver ses camarades.

 

L'association de Fabien Vehlmann et Jean Baptiste Andreae semblait évidente à la lecture de cette Cuisine, tant le  scénario du premier se prête au trait si personnel du second.

 

Le bestiaire est fantastique, au sens propre comme au figuré et  les décors sont fouillés et de toute beauté, apportant à ce conte, aux ingrédients certes assez classiques dans l’ensemble, un fumet et une saveur tout particuliers.

 

Lecture multi-générationnelle, l’album du duo magique est une des sorties marquantes de ce printemps, à n’en pas douter.


 



 

 
 

 



 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : L’EPEE ENCHANTEE



 

C'est de qui ? Markowitz



 

La Couv':

 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Dans les années 60 mine de rien, les films de fantasy n'étaient pas légion ; d'aucun diraient (probablement à raison) que c'est à l'aube des années 80, avec l'adaptation du Conan de Milius, que le genre a vraiment décollé.

 

 

 

Cette version de l'affrontement entre St Georges et le Dragon, plutôt axée jeunesse, tire plus du Merlin version Disney que du Jason et les Argonautes qui sortira l'année d'après.

 

 

 

Cela s'entend assez clairement dans la musique de Markowitz pour qui le genre est une nouveauté et qui recycle les gimmicks du score de films d'aventure plutôt que de s'inspirer, comme le fera assez outrageusement Basil Poledouris par exemple, d’œuvres classiques plus épiques.

 

 

 

C'est plus vers les travaux d'Herrman et de Rozsa qu'il faut chercher les influences, avec des thèmes hauts en couleur qui fleurent bon les classiques de l'Age d'Or d'Hollywood à grands renforts de cuivres et de cordes. Ambiance qui, cela étant, est plutôt de rigueur ici.

 






 

---------------

 

Repost0
27 octobre 2022 4 27 /10 /octobre /2022 09:46

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? CELLE QUI FIT LE BONHEUR DES INSECTES

 

 

C'est de qui ? Zidrou & Salomone

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Daniel Maghen

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui mas pas ensemble.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Déjà endeuillée par la mort tragique de son époux, la souveraine du royaume de Shandramabad voit encore le destin frapper cruellement à sa porte en lui prenant son fils qui tombe d’une fenêtre en tentant de rattraper l’oiseau offert par sa mère.

 

C’en est top pour la reine qui, dans un éclat de folie, fait éradiquer tous les oiseaux du royaume, rendant ce dernier bien triste.

C’et au travers de sa fille survivante, qui va découvrir l’amour, que la joie de vivre va revenir à Shandramabad.

 

 

A la manière d’un conte des Mille et Une Nuits, Zidrou nous livre une histoire touchante, au goût doux-amer où se mêlent l’humour fin et la tragédie, abordant des thématiques très d’actualité : la tolérance, le deuil, l’acceptation des différences, …

 

 

Le tout est magnifié par un Bruno Salomone en grande forme, avec une belle évolution depuis l’Homme qui n’aimait pas les armes à feu, le scénario exotique de Zidrou lui donnant l’occasion de proposer des décors détaillés aux belles aquarelles aux couleurs chamarrées et une galerie de personnages aussi expressifs que sensuels.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :WORLD GALAXY

 

 

C'est de qui ? A. Coltrane

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Je pense oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si l’histoire de la musique du XX° siècle est parcourue de « compagnes » plus Némésis qu’autre chose (hello Yoko Ono ! Hello Courtney Love !…), certaines ont été bien plus que des inspiratrices ou des muses : des modèles.

 

Alice Coltrane, si moins connue que son John d’époux, est à mon sens l’un des piliers du free jazz et une pionnière du spiritual jazz (dont A Love Supreme, chef d’œuvre signé de feu son époux, est probablement le summum).

 

 

Au début des 70’s alors que Miles Davis défriche de nouveaux territoires et que le MahaVishnu Orchestra de Mc Laughlin explore de nouveaux horizons, Alice Coltrane, l’une des rares harpistes du genre, suit son bonhomme de chemin avec ce sixième opus perso.

 

Après avoir mélangé musique traditionnelle et jazz, puisé dans le psychédélisme naissant et dans l’expérimentation débridée, la voilà qui ajoute tout une section de cordes à des compositions et adaptations (dont le Love Supreme cité ci-dessus dans une version aussi belle que déroutante) tout en gardant le cap de l’orientalisme qu’elle affectionne.

 

Nous retiendrons pour la lecture de ce très beau one shot tout particulièrement les morceaux Galaxy in Satchidananda et Galaxy in Turya, deux longues mélopées où, sur des arpèges de harpe hypnotiques, les violons et les violoncelles évoquent à la fois le mysticisme hindou et le folklore chinois avec une poésie musicale et un sens cinématique aussi réussis qu’inattendus, à la hauteur de Celle qui fit le bonheur des insectes.

 

 

 

 

---------------

 

Repost0
30 juillet 2021 5 30 /07 /juillet /2021 09:33

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA FILLE DU QUAI

 

 

C'est de qui ? Alexine et F. Meddour

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Meddour.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Haurel, après avoir perdu son père dans un accident de calèche, est recueilli par des gens du voyage au contact desquels il va développer une certaine agilité et, surtout, la particularité de ne jamais poser le pied au sol.

 

Un matin il aperçoit une étrange femme portant une ombrelle sur les quais d’un port et restera à jamais obsédé par cette vision.

 

Mais en est-ce bien une ? Alors que notre héros est devenu un père de famille, protecteur du village voisin, la femme mystérieuse revient le hanter et provoquer son malheur.

 

Empruntant à la fois aux mythes de la Dame Blanche et de la Vouivre, Alexine et Meddour imaginent une histoire de fascination morbide entre un rêveur hors du monde et une créature aussi belle que dangereuse, teintée d’érotisme et de gothique.

 

Le scénario suit les pistes du conte fantastique en se les appropriant de façon convaincante même si la narration peut sembler parfois un peu embrouillée.

 

Le trait de Meddour, semi réaliste tout en aquarelle, dans une certaine tradition franco-belge, est un écrin tout désigné pour ce récit aussi morbide qu’envoutant.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :BLOOD ON SATAN’S CLAWS

 

 

C'est de qui ?

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?

 

 

On peut écouter ?

 

Ca donne Quoi ? A la fin des années 60 les studios Trigon faisaient compétition avec ceux de la Hammer sur le créneau des films d’horreur de série B à faibles budgets, scénars sanguinolents et autres starlettes dénudées.

 

Pour ce film de possession satanique, devenu un classique du genre au fil des années, Wilkinson panache son instrumentation avec des choses diverses et variées comme un cymbalum et un Onde Marthenot qui créent une ambiance décalée de tension et de peur palpable au sein de cordes hystériques et percussions sourdes.

 

Si Wilkinson n’est pas un nom très connu de la musique de cinéma son influence s’étendra néanmoins à des pointures à venir telles que Barnard Herrmann ou, plus proche de nous, Danny Elfman.

 

Score qui se démarque quelque peu de la production de l’époque de par son originalité musicale, Blood on satan’s claw est un accompagnement aussi lugubre et hypnotique que l’album d’ Alexine et Meddour.

 

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

 

Repost0
25 novembre 2020 3 25 /11 /novembre /2020 10:30
 

 

Retrouvez en fin de chronique l'interview "Musique et BD" du dessinateur, Bertrand Gatignol.

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? LES OGRES DIEUX. PREMIERE NEE.

 

 

C'est de qui ? Hubert & Gatignol

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, sur les précédents.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? A la fin du précédent opus, on quittait Petit, seul au milieu de la terrible forêt des Oloks, on opère dans ce quatrième tome un retour en arrière pour évoquer l’existence tumultueuse de sa mère, Bragante, première née du Fondateur, terrible souverain au look de Raspoutine, également père d’une poignée de garçons aussi bêtes que méchants qui donneront bien du fil à retordre à notre héroïne.

 

Femme de tête, lettrée et maline, elle aura hélas beaucoup de peine à tenter de renverser un pouvoir patriarcal et brutal qui finira par causer sa perte.

 

 

Si, à l’époque de la sortie du premier tome de cette magnifique série, Bertrand Gatignol m’expliquait, lors d’une rencontre-dédicace à Aix en Provence que l’univers des Ogres Dieux était si riche qu’Hubert et lui pouvaient proposer de nombreux albums en fonction du succès rencontré.

La disparition tragique du scénariste plus tôt cette année (qui aura vraiment été pourrie) met probablement un terme à ce qui va rester, à mon sens, comme l’un des fleurons de la BD Franco-Belge tous genres et époques confondus.

 

 

Entre la finesse des dialogues, la psychologie des personnages, les thématiques abordées (la place de la femme, la vanité, l’accès à la culture…), les scénarios dignes héritiers des meilleurs contes et légendes classiques et, last but not least, le trait hybride diablement expressif de Gatignol, à la croisée des chemins de l’animation, du manga et de l’illustration, les Ogres Dieux est une réussite totale, un mariage du fond et de la forme rare, un plaisir sans fin de lecture.

 

Peut être, qui sait, Bertrand Gatignol, seul ou accompagné d’un scénariste qui développerait les idées prévues par le talentueux et regretté Hubert, nous donnerons encore à lire les destins hors du commun de leur saga pleine de bruit et de fureur, mais même si ce n’est pas le cas, et si l’on se sent un peu orphelins à la fin de ce Première Née, on le referme en se disant qu’on a été témoin de la création d’un chef d’œuvre !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : DIANE DE POITIERS

 

 

C'est de qui ? J. Ibert

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Compositeur touche à tout aux multiples talents, qui a œuvré dans quasiment toutes les formes de la musique classique et s’est frotté, avec réussite, au monde du cinéma, Jacques Ibert fonctionnait, de son propre aveu, beaucoup aux émotions.

 

Ainsi quand Isa Rubinstein lui commande un ballet ayant pour thème Diane de Poitiers, il conjugue la musique traditionnelle en France au XVI° siècle  et la panache de folklore Russe et Inca (nations représentées par des rinces dans la pièce).

 

Musicien curieux, amoureux du mélange des tessitures, il complète ses sections de cuivres et de vents par des instruments moins classiques, du glockenspiel (sorte de xylophone double) à la harpe en passant par le hautbois d’amour, le vibraphone ou encore tout un assortiment de percussions.

 

Le résultat est très vivant, passant de la mélancolie langoureuse à un héroïsme joyeux qui inspirera probablement les compositeurs de cinéma d’aventure des décennies suivantes.

Une superbe pièce assez eu connue et d’une richesse rare, tout comme cet ultime ( ?) volet des Ogres Dieux !

 

 

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Bonjour Bertrand et merci d’avoir accepté de te prêter au jeu du questionnaire croisé B.O/BD.

 

 

Commençons par un classique :

 

 

Tes Cinq Cd de chevet ?

 

En ce moment et pendant la production de Première Né

Parachutes de Coldplay

Kiwanuka de Kiwanuka

Persona de Bertrand Belin

Let it be Naked des Beatles

Le Requiem de Mozart

 

 

 

 

Et tes Albums de Bd ?

 

Le Discours de la Panthère

Kingdom

Golden Kamui

Slam Dunk

Yawara

 

 

 

Les influences et les goûts :

 

Une musique de film qui t’a marqué, que tu affectionnes particulièrement (indépendamment du film) ?

 

Akira

 

 

 

 

Qui sont tes maîtres à penser en BD, ceux qui t’ont donné envie d’en faire, quelles sont tes influences ?

 

Katsuhiro Otomo

Akira Toriyama

Osamu Tezuka

Tom et Janry

Lambil et Cauvin

 

 

Ton travail :

 

Ecoutes tu de la musique quand tu dessines, et plutôt quoi ?

 

Je fais une play liste par album sur Deezer il y a un peu de tout dedans. Celle du Grand Homme était vraiment bien mais je l’ai effacé par mégarde. Quand je dis de tout c’est vraiment de tout:)

 

 

 

Ce sur quoi tu travaille actuellement, tes prochains projets (si tu as la liberté de les évoquer bien sur) ?

 

Sur du design en animation et sur un album où je serais aussi au scénario.

 

 

Et si…

 

…en lieu et place de la Bande Dessinée tu avais fait de la musique tu aurais été qui, tu aurais joué quoi ?

 

Mozart ou Schubert :)

 

 

Encore un grand merci pour tes réponses, et au plaisir de te retrouver dans les pages de Bandes Originales Pour Bandes Dessinées !

 

 

 

- - - - - - - - - - - - - 

 

Une chronique et une interview de Fab

Repost0

Présentation

  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
  • Contact

Rechercher

Tags