8 septembre 2021 3 08 /09 /septembre /2021 08:52

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CREATURES 2. LA GRANDE NUIT.

 

 

C'est de qui ? Betbeder et Djief

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Dupuis

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble sur le précédent.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Nous avions laissé Vanille en fort mauvais posture, dans les griffes de la créature qui contrôle les parents zombifiés. Nous la retrouvons enfermée dans le coffre d’une épave de voiture dont elle arrive à se tirer tant bien que mal avant d’embarquer bon gré mal gré Chief et la Crado à la rescousse de Minus, son petit frère, retenu prisonnier avec d’autres enfants à pouvoir par les servants de Yog Sottoth.

 

De leur coté les frangins se sont alliés avec leur grand-père amnésique afin de retrouver les origines de la Grande Nuit dont une seconde arrivée semble imminente.

 

Tout ce petit monde va avoir fort à faire pour rester en vie au milieu d’un environnement de plus en plus hostile !

 

 

Ce second volet de Créatures confirme les bonnes impressions du premier, avec une montée en puissance du suspense et quelques scènes d’action bien troussées.

Le mélange de post-apo, d’univers lovecraftien et de récit jeunesse fonctionne toujours bien et mon cadet est déjà un fan convaincu de la série.

 

Gageons qu’il n’est pas le seul est que Créatures, entre les mains expertes du duo Betbeder/Djief a de quoi devenir un futur classique du genre, une sorte de The Walking Dead pour préados.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : VALENTINE

 

 

C'est de qui ? Don Davis

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? S’il a deux décennies de composition derrière lui quand il débute sur grand écran, c’est littéralement la B.O du Matrix des frangins Wachowski qui ouvre les portes de la reconnaissance à Don Davis.

 

Mais faute de motivation ou mauvais choix de carrière, le compositeur ne percera jamais vraiment avec une filmographie tiède, essentiellement composée de séries B de genre.

 

Valentine est un fort bon exemple, slasher du début des années 2000 qui se contente d’aligner les poncifs du genre qui a fleuri lors de la décennie précédente, de Scream à Urban Legends.

 

S’il est semble t-il assez peu inspiré par le scénario du film, et si c’est une année chargée pour lui (5 scores à son actif), Davis essaye tout de même d’apporter à son thème principal au piano et cordes quelques touches d’originalité avec les dissonances dont il a l’habitude et un traitement électronique en post prod de cuivres massifs et inquiétants qui complète bien les montées de cordes souvent hystériques.

 

Une musique certes pas follement originale mais dont la tension sourde continuelle et les quelques moments de bravoure sont ce qu’il fallait à cette suite de Créatures.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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27 juillet 2021 2 27 /07 /juillet /2021 09:20

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  HAMMERDAM 1

 

 

C'est de qui ? E. Fernandez

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Imaginez qu’un marteau à mi-chemin entre Excalibur et Mjolnir atterrisse un jour dans un petit village peuplé d’énergumènes aussi bizarres les uns que les autres et que ce soit une petite fille qui soit désignée comme l’élue pouvant le porter.

 

C’est ce qui arrive à Mélina, bien content de pouvoir partir à l’aventure et quitter son foyer où ses parents n’en n’ont que pour son petit frère.

Surtout qu’elle va être escortée par une guerrière aussi puissante qu’intrépide et, malgré elle là par contre, par un nain et son gros monstre de compagnon qui ont sauvé une fée des griffes d’un boulanger mal intentionné, un multiplicateur et la ribambelle d’archers qu’il a malencontreusement crée ou encore eux esprits forts critiques.

 

Toute cette compagnie s’engage dans la quête que leur propose le marteau magique !

 

 

Voici enfin la nouvelle série d’Enrique Fernandez qui nous a déjà enchanté ici avec Les Contes de l’Ere du Cobra ou, plus récemment, Nirma.

 

Si Hammerdam s’adresse peut être plus cette fois à un public plus jeune (mes deux enfants ont été plutôt convaincus), les lecteurs adultes retrouveront ce qui fait la réussite des autres titres de l’auteur complet : un scénario piochant dans les contes et légendes et se les appropriant avec réussite et, surtout, un graphisme cartoony expressif diablement original avec des couleurs pastels moins éclatantes que sur Brigada par exemple mais plus adaptée aussi au sujet et au genre.

 

Un premier tome multi-générationnel parfait pour occuper les chaudes journées d’été !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : GARGOYLES SEASON 1

 

 

C'est de qui ? Car Johnson

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Fréquent collaborateur - en tant qu’orchestrateur- de James Horner entre autre, Carl Johnson (qui, lui, ne court pas plus vite que ça en vrai) s’est surtout fait un nom dans le monde de l’animation avec une pléthore de dessins animés Looney Tunes et une poignée de projets pour Disney dont des suites de grands succès (Aladin, Le Bossu de Notre Dame, Winnie L’Ourson,…).

 

Au mitan des années 90 le studio aux grandes oreilles produit une série animée tv dont les héros sont des gargouilles du moyen âge écossais réveillées dans le New York du présent et qui vont devenir les anges gardiens des habitants de la Grosse Pomme.

 

Avec un ton résolument sombre et des emprunts à …Shakespeare (si, si !) la série est fort sombre pour une prod Disney et se rapprocherait plus d’un Batman Animated que d’un Bambi.

 

Elle permet à Johnson de montrer l’étendue de son savoir-faire dans un registre plus mature que d’habitude avec, après un générique un peu lambda,  des passages quasi gothiques où les chœurs lyriques sont ponctués de grands coups de cuivres et de percussions et où un clavier et une flute se partagent les parties solo.

 

On est entre le Taram de Bernstein et les films d’action à grand spectacle de la décennie, Johnson reprendra d’ailleurs quelques arrangements de la B.O de Gargoyles sur  The Perfect Storm avec Horner.

 

 

 

 

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21 juillet 2021 3 21 /07 /juillet /2021 09:52

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LUCKY LUKE. UN COW-BOY DANS LE COTON

 

 

C'est de qui ? Achdé et Jul

 

 

La Couv':

 

 

 

Déjà croisés sur le site? Pas sur du tout.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Le poor lonesome cow-boy a la surprise d’apprendre qu’une de ses admiratrices acharnées, propriétaire d’une plantation de coton dans le Sud des Etats Unis, vient de faire de lui son légataire.

 

Peu intéressé par cette forme d’existence sédentaire et par l’appât du gain, Luke décide de se rendre néanmoins sur place afin de faire don de cet héritage inattendu aux ex-esclaves noirs travaillant sur place.

 

Mais notre héros idéaliste ne s’attend pas à tomber sur ses nouveaux voisins, des propriétaires terriens bornés et racistes qui ne voient pas d’un bon œil la grandeur d’âme de l’homme qui tire plus vite que son ombre.

 

Entre méfiance des anciens esclaves et influence violente du Ku Klux Klan, cette virée sudiste réserve bien de mauvaises surprises à Lucky Luke.

 

Alors que l’on fête aujourd’hui les 20 ans de la mort de son créateur, la série Lucky Luke ne s’est jamais mieux portée, avec pas moins de deux « hommages » parus en moins d’un an et ce neuvième tome des « Aventures d’après Morris ».

 

Comme je le disais dans la chronique du Lucky Luke se recycle, je n’avais pas lu d’albums du lonesome cow-boy depuis un bail mais j’ai retrouvé avec un certain plaisir l’esprit de mes lectures de jeunesse avec ce Cow Boy dans le Coton. L’humour de la série est bien là, parsemé de clins d’œil plus actuels aussi malins que bienvenus et le scénario est original et agréable à suivre avec une thématique toujours fort d’actualité même si traitée de façon fort manichéenne avouons-le.

 

Niveau graphisme là aussi, les amateurs ne seront pas décontenancés, Achdé respecte à la lettre un cahier des charges qui suit de près la charte graphique des Lucky Luke originaux et dessine comme Morris.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :BITE THE BULLET

 

 

C'est de qui ? A. North

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Souvent.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? A l’aube des années 70 le western est sur le déclin à Hollywood et ailleurs, les cow-boys ayant littéralement envahis les grands écrans durant deux décennies, le public, dans une époque partagée entre peace and love, révolte et libération des moeurs, n’ayant plus d’engouement pour un genre souvent trop manichéen.

 

Bite the bullet tente en vain de raviver la flamme moribonde mais accumule trop de défauts pour espérer y arriver. Sa B.O pourtant, signée d’un des plus grands noms de la discipline, tire son épingle du jeu.

 

Dans une ambiance générale dédiée à l’aventure et à l’évocation de grands espaces, via un orchestre fourni, on reconnait évidement les petits « tics » typiques de North, les notes sautillantes de flutes, rejointes pas les cuivres enjoués, qui apportent une légèreté et une bonne humeur imparable ; les passages plus calmes, voire même romantiques de temps à autre où les cordes se font langoureuses et où hautbois et clarinette complètent la partition.

 

Seule véritable réussite de ce chant du cygne d’un genre surexploité à l’époque, le score de Bite The Bullet est une gemme méconnue qu’il est très agréable de redécouvrir surtout avec cette nouvelle aventure réussie du cow-boy solitaire.

 

 

 

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7 juillet 2021 3 07 /07 /juillet /2021 09:56

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  A LA RECHERCHE DU DIMANCHE PERDU

 

 

C'est de qui ? I. Surducan

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Les Aventuriers de l’étrange

 

 

Déjà croisée sur le site? Oui.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Nina travaille sans relâche du lundi au …samedi et… rebelote car dans son monde il n’y a plus de dimanche !

 

Tour à tour cuisinière, jardinière, horlogère… notre Sisyphe de conte de fées n’en finit pas de trimer pour satisfaire les « loups » que sont devenus les jours de la semaine sans jamais pouvoir se reposer.

 

Jusqu’au jour où elle décide d’aller chercher le dimanche quitte à affronter la sorcière qui n’est pas celle qu’elle croit !

 

 

Iléana Surducan, en cavalier solitaire après un album jeunesse avec sa sœur, déjà chez les Aventuriers de l’Etrange, propose ici une adaptation d'un conte peu connu de Grimm, récit  aux thématiques toujours d’actualité qui ravit les plus jeunes par ses graphismes colorés et hybrides et charme les adultes par ses trouvailles graphiques et narratives et sa réflexion sur le travail et le loisir dans l’existence.

 

Comme pour les Contes de Grimm, dont un revu par sa sœur, l’éditeur propose une fois encore une édition soignée avec dorures qui rajoute au charme de ce petit album que je ne saurais que vous conseiller avec les grandes vacances qui arrivent !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : GRANDE VALSE

 

 

C'est de qui ? W. Kilar

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? A mi-chemin entre les mélodies légères mais néanmoins souvent mélancoliques du Roi et L’oiseau et le majestueux gothique du Dracula de Coppola, cette Grande Valse signée par le compositeur polonais Wojceh Kilar est une variation inspirée d’un genre pourtant très exploité en classique.

 

Si les cordes virevoltantes sont bien là, un piano soliste et des vents –hautbois en tête- s’invitent également à la fête et Kilar en profite pour insuffler des nuances folkloriques tenues de ci de là notamment via des trilles et staccato bienvenus.

 

Une pièce enlevée et longue juste ce qu’il faut pour accompagner à merveille la recherche de ce si précieux dimanche perdu.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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14 mai 2021 5 14 /05 /mai /2021 07:48
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  SELENIE

 

 

C'est de qui ? F. Lebeault

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Déjà croisés sur le site? Une fois oui.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Sur la lune, dans le futur, des humains et des droïdes ont installé une colonie pour fuir la Terre, ravagée par une invasion extraterrestre.

Sélénie, la reine de la colonie, son soupirant et son fils, vont partir à la recherche d’un vaisseau abimé sur la surface de la lune qui pourrait bien provenir de la Terre et leur donner des nouvelles, voire un espoir.

 

Mais les obstacles sont aussi bien présents que dangereux et ne viennent pas forcément de là où nos trois héros les attendent. Secrets et manigances pourraient bien les conduire à une déception encore plus grande que leurs espérances !

 

 

Un bien joli one shot que ce Sélénie, qui fleure bon la BD à l’ancienne, que ce soit dans son scénario de SF inspiré des grands thèmes du genre (la relation hommes-machines, la société humaine destinée à répéter ses erreurs, …) comme dans ses graphismes aux influences mixtes, piochant aussi bien dans le comics que dans le franco-belge classique, mais terriblement personnel et réussi.

 

Une lecture qui, si elle ne révolutionne pas le genre, loin s’en faut, est agréable et plaira aux amateurs (et pas que).

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE HOUSE WITH A CLOCK IN ITS WALLS

 

 

C'est de qui ? N. Barr

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Une fois ou deux.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Nathan Barr, collectionneur d’instruments de toutes sortes, a acquis et restauré un orgue Wurlitzer, du genre de ceux qui ont fait les grandes heures de certaines B.O de l’Age d’Or holywoodien.

 

Pour cette adaptation d’un roman pour enfants des années 70, son ami Eli Roth lui donne l’occasion de l’utiliser et le compositeur navigue entre le John Williams des Sorcières d’Eastwick et le Danny Elfman de Beetlejuice, à savoir du fantastique teinté d’un bonne dose d’humour –noir souvent- et d’un soupçon de charme enfantin des plus mélodique.

 

On trouvera que du coup l’ensemble manque un peu d’originalité mais l’omniprésence du Wurlitzer, dont le compositeur explore les possibilités jusqu’à plus soif, fait que la B.O tire son épingle du jeu.

 

La partition de Barr ajoute une belle touche à l’ambiance déjà décalée de l’album de Lebeault.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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