5 mai 2025 1 05 /05 /mai /2025 08:08

 

LA BD:





 

C'est quoi ? THORGAL SAGA. DE GIVRE ET DE FEU.



 

C'est de qui ? Legrand, Djian et Etien.



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui? Le Lombard



 

Déjà croisés sur le site? Oui



 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Décidément ce pauvre Thorgal n’a pas de chance! Il faut croire que les dieux n’en n’auront jamais fini avec lui. Alors qu’il rentre tranquillement chez lui sur un frêle esquif, accompagné d’un scalde motivé pour faire de lui le héros de sa prochaine geste, notre viking se retrouve aspiré dans le royaume du givre où il va devoir aider (non il n’a pas le choix, comme d’hab’) la reine du lieu a maintenir la flamme en vie sinon: Fimbulvinter et donc hiver éternel et arrêt buffet pour le royaume des mortels (et des autres aussi probablement).

 

Donc accompagné de la fille de la reine, et en passant par le plan de son ancienne copine la gardienne des clés (qui a bien changé!) Thorgal va faire un tour au Muspelheim où règne le dieu du feu et tenter de lui voler un peu de chaleur…



 

Bon, le scénario de ce nouveau Thorgal Saga, s’il est clairement au dessus du précédent signé Yann, coche néanmoins les cases classiques du cahier des charges, à savoir reprendre des ingrédients de la série en ne les modifiant pas trop.



 

Après l’exploitation de la mythologie nordique est plutôt intéressante et, si ce n’est les Deus ex machina habituels, l’histoire reste plaisante à suivre et le rythme est plutôt bon.

 

Alors c’est sûr ça aurait pu tenir en moins de planches mais du coup nous n’aurions pas autant profité du trait de David Etien, toujours aussi réussi, qui prouve qu’il est aussi à l’aise dans les paysages vikings que dans le Londres Victorien ou la fantasy de la Quête.



 

 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : THE WARRIOR AND THE SORCERESS



 

C'est de qui ? L. M. Serra



 

La Couv':


 


 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 




 

Ca donne Quoi ? Dans la brèche ouverte par le succès du Conan de Millius, pléthore de navets de fantasy ont tenté de surfer sur la vague fantasy avec plus ou moins de bonheur, ce film en est un des multiples exemples, avec fan service à la pelle, héros et méchants manichéens au possible, effets spéciaux cheap et j’en passe.

 

Si son scénario est vaguement inspiré de Yojimbo, on notera que l’idée était bien mieux passée deux décennies plutôt derrière la caméra de Sergio Leone.

 

 

 

La musique est signée Luis Maria Serra qui, sentant le bide ultime pointer, préféra signer sa participation du pseudonyme de Louis Sanders. Pas que la discographie du compositeur brille par sa qualité mais, en marge du cinéma, il a pondu quelques galettes de musique électroacoustique notamment et ne devrait pas souhaiter voir son nom associé à ce chef d’œuvre intemporel.

 

 

 

Pourtant il n’a pas trop à rougir de ses efforts. Si assez courte sur l’ensemble, sa musique s’inspire plutôt des classiques de l’aventure des années 70 (chœurs, percussions, cuivres…) que des ratées synthétiques des 80’s, sauf sur une séquence assez surréaliste parodiant la danse des 7 voiles de Salomé où les claviers sont de sorties  et que se déhanche dessus une danseuses à…’ seins !

 

 

 

De la fantasy basique mais correcte, un peu comme notre nouvel album de Thorgal Saga.

 

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24 mars 2021 3 24 /03 /mars /2021 09:16

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES 4 DE BAKER STREET. LE DRESSEUR DE CANARIS.

 

 

C'est de qui ? Djian, Legrand, Etien.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Vent d'Ouest

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui sur les précédents entre autre.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Charlie s’essaye à pousser la chansonnette sur les planches du cabaret quand Wilson un sombre personnage vient menacer Polly, qui, un peu plus tard va être agressée dans la rue et ne devra son salut qu’à l’intervention de Charlie et de Watson (le chat hein, pas le moustachu camarade de Holmes, ces deux-là étant à Rome à ce moment-là).

 

Nos trois enquêteurs en herbe et leur compagnon à 4 pattes vont alors s’intéresser d’un peu plus près à Wilson, surnommé le « dresseuse de canaris » qui serait mouillé dans la disparition d’au moins deux jeunes chanteuses ayant travaillé pour lui.

 

 

Mais en l’absence de leur mentor les choses sont toujours un peu plus compliquées, que ce soit pour Charly qui infiltre la troupe de Wilson, Tom qui s’érige en garde du corps improvisé ou Billy et ses rapports tendus avec la police. Néanmoins le Irréguliers ont été à bonne école et vont, tant bien que mal, arriver à leurs fins.

 

 

Un nouveau tome des 4 de Baker Street est toujours un plaisir et ce neuvième ne déroge pas à la règle. Inspiré par une affaire évoquée dans les écrits de Conan Doyle ce Dresseur de Canaris avec cet original background de music-hall crapuleux, comporte comme à l’accoutumée son lot de suspense, de  drame, d’émotion et d’humour, le tout toujours aussi bien mis en image par un David Etien dont nous louions le talent il y a peu et qui continue d’assurer sa partie sans failles.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :PENNYWORTH S.1

 

 

C'est de qui ? D. Russo

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? L’équipe derrière l’intéressante série Gotham, sur la jeunesse de Bruce Wayne, se retrouve derrière la caméra et au pupitre pour ce spin-off sur les jeunes années de Alfred Pennyworth, le plus célèbre majordome de l’histoire du comics.

 

Située dans l’Angleterre des années 60 on y suit un jeune Pennyworth qui va devenir agent du SAS et rencontrer Thomas Wayne (entre autre).

Si coté B.O, Gotham permettait à Russo de couvrir un large panel de genres et d’ambiances, vu le mélange des genres, ici le cadre est plus restreint mais non moins intéressant. Pour recréer la dite ambiance Russo s’est essentiellement inspiré des scores de John Barry de l’époque, utilisant un orchestre moins fourni que pour Gotham, avec des instruments comme la guitare la flute et des percussions.

 

La musique sur cette série est également moins présente, plus subtile et en retrait, sans pour autant être moins efficace. On appréciera, à la lecture de ce nouveau 4 de Baker Street, un certain underscoring contrebalancé par quelques morceaux de bravoure très british dans l’esprit, sans qu’une quelconque impression d’anachronisme gène l’auditeur  en plus !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 10:50

 

Week end thématique sur B.O BD avec un spécial "Sherlock Holmes", à l'honneur avec deux nouveautés!

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES QUATRE DE BAKER STREET. LES MAITRES DE LIMEHOUSE.

 

 

C'est de qui ? Etien, Djian & Legrand.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Vent d’Ouest

 

 

Déjà lus sur B.O BD? Oui sur les précédents.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Le célèbre enquêteur est appelé en France, à Paris, pour élucider l’affaire de  l’Assassin des Boulevards, il confie à nos francs-tireurs le soin d’enquêter sur les troubles au sein de Limehouse, le quartier oriental de Londres où les gangs locaux s’affrontent.

 

Le chef des Mad Dogs y a été tué par un assassin à la solde du Scorpion Ecarlate mystérieuse organisation qui lutte contre le trafic d’opium.

Billy tombe amoureux d’une jeune pupille chinoise qui se révèle pleine de surprises et Charlie commence à accepter sa féminité, bref c’est animé du coté de Baker Street!

 

Ce huitième tome est au moins au niveau des précédents, avec une bonne dose de suspense et d'action, de l'humour et de l'émotion, cocktail parfait que nos scénaristes savent entre de bonnes mains quand ce sont celle d'un David Etien en grande forme malgré le fait qu'il mène de front plusieurs (gros)projets. 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :NIGHT TRAIN TO PARIS

 

 

C'est de qui ? K. Graham

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisé chez nous? Pas sur.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après avoir creusé le filon des diverses apparitions du célèbre détective sur grand et petit écran, je me suis dit qu’un changement de cap (et donc d’ambiance) serait probablement aussi intéressant que bienvenue.

 

Ainsi j’ai opté pour ce score de film noir des années 60, composé par le talentueux jazzman Kenny Graham qui, si vous voulez mon avis, n’a probablement pas été apprécié à sa juste valeur (ou tout du moins ne l’est plus aujourd’hui).

 

Arrangeur de génie, sa partition pour Night train to Paris est un bijou de « Crime jazz » comme on l’appelle aux USA, avec des parties de batterie et de contrebasse à faire pâlir d’envie n’importe quel combo de l’époque.

 

Le rayon mélodique n’est pas en reste, les thèmes sont chaloupés et plein de trouvailles empruntées à divers genres (jusqu’au dessin animé avec les percussions de xylophone par exemple).

Comme souvent avec les grands compositeurs qui s’y sont frottés (Bernstein, Quincy Jones, Mancini,…) Graham n’en n’oublie pas pour autant la fonction première de sa B.O, à savoir exprimer le suspense et l’ambiance d’un polar bien ficelé ; atmosphères parfaitement rendues qui, comme je le supposais,  vont bien avec ce nouvel épisode des Quatre de Baker Street.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 16:44

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : LES 4 DE BAKER STREET. L’AFFAIRE MORAN.

 

 

C'est de qui ? Djian, Etien, Legrand

 

 

La Couv':

Leur plus sombre affaire  /   Les Quatre de Baker Street  Vs.  Murder By Decree

C’est édité chez qui ? Vent D’Ouest

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Revoilà les 3 gamins (et leur chat) les plus futés des bas-fonds londoniens pour leur déjà septième aventure, fin de la « seconde saison » de la série.

 

 Holmes est toujours en planque, attendant patiemment que son nouvel ennemi mortel, le Colonel Moran, fasse le faux pas qui permettrait son arrestation. Mais le chasseur et la proie pourraient bien échanger les rôles surtout que nos Francs-Tireurs, en pleine crise existentielle, sont peu prudents et que la bande rivale dirigée par Scabs a une dent contre eux.

 

On ne s’ennuie pas une seconde dans ce nouveau tome des Quatre de Baker Street dont le ton est devenu clairement plus sombre avec ce second arc. Les scènes dramatiques au suspense soutenu sont nombreuses et l’utilisation que font les scénaristes des créations de Sir Conan Doyle est d’une grande intelligence.

 

Last but not least, le dessin est toujours aussi virtuose, rehaussé par une colo sans fautes qui en fait l’un des meilleurs dans le genre en Franco-Belge aujourd’hui.

 

La série, qui va s’enrichir semble t-il de nouvelles recrues, confirme, après sept tomes sans baisse de régime qu’elle est devenue un classique pour tous âges ou presque.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi? MURDER BY DECREE

 

 

C'est de Qui ? Paul Zaza & Carl Zitrer

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Intéressant à plus d’un titre ce score. Tout d’abord ce n’est pas celui que j’avais pensé utiliser en premier lieu, mais au vu du tournant assez sombre que le scénario de ce nouveau volet a rapidement pris, il a remplacé celui initialement prévu.

 

Deuxièmement, c’est la première fois que l’on écoute Paul Zaza et/ou Carl Zitrer chez, nous, en quasiment 2000 chroniques ce qui est aussi étonnant qu’encourageant puisque ça signifie quelque part que l’on a encore de la marge dans la découverte !

 

Et enfin car la B.O de cette rencontre entre le célèbre détective et le non moins célèbre Eventreur a longtemps été un fantasme de scénaristes, qu’ils soient de littérature, de cinéma ou de BD.

 

Pianiste de formation, musicien de comédies musicales et de tournée, Zaza s’est lancé dans la B.O de films, téléfilms et séries TV sur le tard mais n’a pas chômé ensuite puisqu’il a à son actif près de 175 réalisations.

Murder By Decree est l’une de ses premières, il l’obtient grace à Zitrer, ami avec le réal, qui sait que le bagage symphonique de Zaza va être un vrai plus. Jusqu’alors Zitrer a essentiellement mis en musique de l’horreur de série B mais connaît le boulot sur le bout des doigts.

 

La collaboration des deux hommes, l’un à l’écriture pour grand orchestre, l’autre à l’édition et au montage, fait des merveilles sur un film qui, s’il ne restera pas dans les annales des films sur Sherlock Holmes, est tout à fait honorable. Sa musique, inspirée par les classiques du genre, est probablement ce que son auteur a fait de mieux, et ne manque ni d’ampleur ni de qualités mélodiques, que demander de mieux pour nos Francs-Tireurs ?

 

 

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Une chronique de Fab

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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 14:30

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LADY MC LEOD. L’INCONNUE DE JAVA.

 


C'est de qui : Sergio Alcala-Perez, Jean-Blaise Djian &  Nathaniel Legendre

 

 

La Couv':

Cherchez la femme  /  Lady Mc Leod  Vs.  The Red Danube

 

Déjà croisé sur le site? Oui, ensemble même.

 

 

C’est édité chez qui ? Cerises et Coquelicots

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Mata-Hari, personnage haut en couleurs s’il en est, danseuse devenue espionne et exécutée à la fin de la Première Guerre Mondiale, n’avait jamais eu, bizarrement, les honneurs de  voir sa vie évoquée en BD. Le mal est réparé puisque Djian et Legendre, après un récit de fantasy jeunesse des plus sympathiques, changent du tout au tout de sujet et font de la néerlandaise (si, si !) le personnage principal de leur nouvelle série.

 

Cela étant, si vous vous attendiez à un récit d’espionnage classique, vous en serez pour vos frais, en effet le duo de scénaristes a décidé de mâtiner son récit d’une touche de fantastique.

 

Alors qu’elle se produit pour la première fois à Paris Mata Hari semble cacher un bien lourd secret, c’est du moins ce que se dit le Capitaine Ledoux, amené à enquêter sur d’horribles meurtres perpétrés dans les coulisses du spectacle.

 

 

Le style graphique de  Sergio Alcala-Perez tient autant du fumetti expressif que de certains comics US tout en ayant une personnalité marquée qui est un vrai plus sur ce premier tome, rajoutant au rythme de la narration. Un mélange de genres qui plaira aux amateurs de fantastique bien mené.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE RED DANUBE

 

 

C'est de Qui ? M. Rozsa

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu dans le coin?  Sérieusement ?

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Film dans la mouvance des longs anti-communistes qui fleurirent au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, The Red Danube ne brille ni par son impartialité ni par son scénario des plus manichéen. Reste une musique au cordeau du maestro des maestro, j’ai nommé Miklos Rozsa, qui opte pour un thème dédié aux personnages soviétiques, avec des couleurs qu’un Prokoviev n’aurait probablement pas reniées. Néanmoins le compositeur ne se départit pas de ce qui a fait son succès et la magnificence de l’orchestration et les envolées de cuivres lyriques et mélodies romantiques font bon ménage.

 

Certes parfois un brin pompeux pour le genre (on a l’impression sur certaines pistes d’entendre des bouts du Cid ou du Roi des Rois, c’est dire !) ce score est un régal à bien des titres et un vrai bonus à la lecture de Lady McLeod dont il relève pas mal d’ambiances.

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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