LA BD:
C'est quoi ? LES 4 DE BAKER STREET. LE DRESSEUR DE CANARIS.
C'est de qui ? Djian, Legrand, Etien.
La Couv':
C’est édité chez qui ? Vent d'Ouest
Déjà croisés sur le site? Oui sur les précédents entre autre.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Charlie s’essaye à pousser la chansonnette sur les planches du cabaret quand Wilson un sombre personnage vient menacer Polly, qui, un peu plus tard va être agressée dans la rue et ne devra son salut qu’à l’intervention de Charlie et de Watson (le chat hein, pas le moustachu camarade de Holmes, ces deux-là étant à Rome à ce moment-là).
Nos trois enquêteurs en herbe et leur compagnon à 4 pattes vont alors s’intéresser d’un peu plus près à Wilson, surnommé le « dresseuse de canaris » qui serait mouillé dans la disparition d’au moins deux jeunes chanteuses ayant travaillé pour lui.
Mais en l’absence de leur mentor les choses sont toujours un peu plus compliquées, que ce soit pour Charly qui infiltre la troupe de Wilson, Tom qui s’érige en garde du corps improvisé ou Billy et ses rapports tendus avec la police. Néanmoins le Irréguliers ont été à bonne école et vont, tant bien que mal, arriver à leurs fins.
Un nouveau tome des 4 de Baker Street est toujours un plaisir et ce neuvième ne déroge pas à la règle. Inspiré par une affaire évoquée dans les écrits de Conan Doyle ce Dresseur de Canaris avec cet original background de music-hall crapuleux, comporte comme à l’accoutumée son lot de suspense, de drame, d’émotion et d’humour, le tout toujours aussi bien mis en image par un David Etien dont nous louions le talent il y a peu et qui continue d’assurer sa partie sans failles.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :PENNYWORTH S.1
C'est de qui ? D. Russo
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? L’équipe derrière l’intéressante série Gotham, sur la jeunesse de Bruce Wayne, se retrouve derrière la caméra et au pupitre pour ce spin-off sur les jeunes années de Alfred Pennyworth, le plus célèbre majordome de l’histoire du comics.
Située dans l’Angleterre des années 60 on y suit un jeune Pennyworth qui va devenir agent du SAS et rencontrer Thomas Wayne (entre autre).
Si coté B.O, Gotham permettait à Russo de couvrir un large panel de genres et d’ambiances, vu le mélange des genres, ici le cadre est plus restreint mais non moins intéressant. Pour recréer la dite ambiance Russo s’est essentiellement inspiré des scores de John Barry de l’époque, utilisant un orchestre moins fourni que pour Gotham, avec des instruments comme la guitare la flute et des percussions.
La musique sur cette série est également moins présente, plus subtile et en retrait, sans pour autant être moins efficace. On appréciera, à la lecture de ce nouveau 4 de Baker Street, un certain underscoring contrebalancé par quelques morceaux de bravoure très british dans l’esprit, sans qu’une quelconque impression d’anachronisme gène l’auditeur en plus !
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Une Chronique de Fab