Apprentis Champions / Les Champions D'Albion Vs. The Sorcerer Apprentice

Allez, c'est mercredi, c'est Jeunesse sur B.O BD!

LA BD:

C'est quoi : LES CHAMPIONS D’ALBION 1

C'est de qui ? Djian, Legendre, Arantz

La Couv':

Déjà lus chez nous ? Oui pour Djian.

C’est édité chez qui ? Jungle

Une planche:

Ca donne Quoi ? Une nouvelle série animalière orientée jeunesse qui prend pour cadre l’Angleterre de Richard Cœur de Lion ne pouvait que retenir mon attention. Au début de ce premier volet des Champions d’Albion  le Roi Richard vient de mourir et la Reine Aliénor qui veut récupérer un mystérieux objet avant que ce dernier ne tombe entre les mains de Jean-sans-terre, frère félon du roi, envoie une équipe de héros qui lui sont fidèles à sa recherche. Robyn, la fille de Richard, s’immisce dans la troupe en prétextant de son habileté au tir à l’arc. La jeune fille comme ses nouveaux compagnons vont avoir à faire à forte partie dans leur quête.

Le duo de scénariste connaît ses classiques et les réinterprète avec métier tandis que l’artiste espagnol livre un travail qui parlera à un large public. Mariant un trait hybride très disneyen intéressant et des thèmes classiques de fantasy, ce premier volet, qui est auto-conclusif, est fort agréable à suivre, un second est dores et déjà prévu, il se déroulera en Espagne et s’annonce tout aussi bon.

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? THE SORCERER’S APPRENTICE

C'est de Qui ?   T. Rabin

La couv' 

Déjà entendu par ici ? Oui

On peut écouter?

Ca donne Quoi ? C’est à la fin de l’aventure Yes que Rabin se lance dans l’univers impitoyable de la B.O. Le bonhomme aime indubitablement les films aux scénarios intelligents, les chefs d’œuvre impérissables du 7° art, puisqu’on lui doit entre autres des choses comme 60 secondes chrono, Des serpents dans l’avion ou encore Bad Boys 2…

S’il n’a pas été membre de la triste écurie de Zimmer,  leurs accointances communes et leur goût de la légèreté musicale les rapprochent dangereusement. Pour cette adaptation surréaliste (et complètement stupide) du court métrage de Disney, avec Nicolas Cage dans le rôle de Mickey, il ne fait une fois de plus pas dans la dentelle, livrant des thèmes pompiers à mi chemin entre l’auto-citation via Armageddon et Pirates des Caraïbes (du triste sire sus-cité) brocardant le thème de Jack Sparrow ou mutilant  le morceau de Dukas qui donne son titre au film. Via des riffs de guitare acérés, des cordes survoltées et une rythmique qui ne se calme quasiment jamais, Rabin garde l’adrénaline et l’aventure bon teint à un niveau toujours élevé.

Si l’ensemble commence à dater et reste très commun, l’atmosphère qui s’en dégage est néanmoins assez intense et pas trop désagréable avec ce début de série.

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Une chronique de Fab