23 juin 2023 5 23 /06 /juin /2023 09:35

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? NE LÂCHE PAS MA MAIN



 

C'est de qui ? Duval et Cassegrain adaptent Bussi



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Dupuis

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble d’ailleurs.



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Les vacances à la Réunion de Martial, Liane et leur fille Sofa tournent au cauchemar quand Liane disparaît de leur hôtel.

Tout accuse Martial et ce dernier s’enfuit avec Sofa dans les hauteurs de l'île tandis qu’un important dispositif est mis en œuvre pour les intercepter. 



 

Aja, capitaine de police opiniâtre, secondée par son assistant Christos, flic aussi improbable qu'efficace, sent pourtant qu’il y a autre chose derrière cette affaire glauque.

 

 

On prend les mêmes et on recommence! Après le très réussi Nymphéas Noirs, déjà adapté d’un roman de Bussi, le scénariste Fred Duval et le dessinateur Didier Cassegrain s’attaquent à Ne lâches pas ma main, autre polar de l’auteur à succès.



 

C’est en -très- grande partie pour le trait de Cassegrain que j’attendais l’album et, de ce côté, je n’ai pas été déçu. Je suis très fan de son style anguleux et expressif, aux protagonistes féminines diablement sensuelles, aux  décors riches et aux couleurs toujours bien choisies.

 


 

Coté scénario j’ai été moins convaincu par un polar que j’ai trouvé un peu capillotracté avec des personnages aux motivations et agissements peu crédibles pour certains. 

Néanmoins l’adaptation est bien ficelée et le découpage ne manque pas de rythme.









 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :EVA



 

C'est de qui ? M. Legrand



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Cette adaptation d’un bouquin au cinéma est… l’histoire d’un bouquin adapté au cinéma.

Ajoutons que le roman est signé d’un spécialiste du noir - le britannique J.H. Chase et que le film est dirigé par Joseph Losey, non moins doué réalisateur, américain quant à lui.

 

Pour la musique c’est un français qui la signe, Michel Legrand, qui vient de passer une décennie à composer pour certains des lus grands réals de son époque, aussi bien des monstres sacrés -Verneuil, Carné- que la Nouvelle Vague - Godard, Varda- tout en menant sa carrière d’arrangeur et jazzman de front.

 

C’est cette dernière qu’il met à profit ici avec des emprunts au jazz arrangés sauce musique de cinéma à l'efficacité manifeste.

 

Alors c’est vrai que par moment sa partition sonne un peu anachronique avec cette adaptation du roman de Bussi, mais les parties suspense et le décalage ont, à mon goût, assez bien fonctionné pour apporter à l’histoire cette touche d’originalité qui lui manquait un brin.





 

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24 mars 2021 3 24 /03 /mars /2021 09:16

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES 4 DE BAKER STREET. LE DRESSEUR DE CANARIS.

 

 

C'est de qui ? Djian, Legrand, Etien.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Vent d'Ouest

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui sur les précédents entre autre.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Charlie s’essaye à pousser la chansonnette sur les planches du cabaret quand Wilson un sombre personnage vient menacer Polly, qui, un peu plus tard va être agressée dans la rue et ne devra son salut qu’à l’intervention de Charlie et de Watson (le chat hein, pas le moustachu camarade de Holmes, ces deux-là étant à Rome à ce moment-là).

 

Nos trois enquêteurs en herbe et leur compagnon à 4 pattes vont alors s’intéresser d’un peu plus près à Wilson, surnommé le « dresseuse de canaris » qui serait mouillé dans la disparition d’au moins deux jeunes chanteuses ayant travaillé pour lui.

 

 

Mais en l’absence de leur mentor les choses sont toujours un peu plus compliquées, que ce soit pour Charly qui infiltre la troupe de Wilson, Tom qui s’érige en garde du corps improvisé ou Billy et ses rapports tendus avec la police. Néanmoins le Irréguliers ont été à bonne école et vont, tant bien que mal, arriver à leurs fins.

 

 

Un nouveau tome des 4 de Baker Street est toujours un plaisir et ce neuvième ne déroge pas à la règle. Inspiré par une affaire évoquée dans les écrits de Conan Doyle ce Dresseur de Canaris avec cet original background de music-hall crapuleux, comporte comme à l’accoutumée son lot de suspense, de  drame, d’émotion et d’humour, le tout toujours aussi bien mis en image par un David Etien dont nous louions le talent il y a peu et qui continue d’assurer sa partie sans failles.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :PENNYWORTH S.1

 

 

C'est de qui ? D. Russo

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? L’équipe derrière l’intéressante série Gotham, sur la jeunesse de Bruce Wayne, se retrouve derrière la caméra et au pupitre pour ce spin-off sur les jeunes années de Alfred Pennyworth, le plus célèbre majordome de l’histoire du comics.

 

Située dans l’Angleterre des années 60 on y suit un jeune Pennyworth qui va devenir agent du SAS et rencontrer Thomas Wayne (entre autre).

Si coté B.O, Gotham permettait à Russo de couvrir un large panel de genres et d’ambiances, vu le mélange des genres, ici le cadre est plus restreint mais non moins intéressant. Pour recréer la dite ambiance Russo s’est essentiellement inspiré des scores de John Barry de l’époque, utilisant un orchestre moins fourni que pour Gotham, avec des instruments comme la guitare la flute et des percussions.

 

La musique sur cette série est également moins présente, plus subtile et en retrait, sans pour autant être moins efficace. On appréciera, à la lecture de ce nouveau 4 de Baker Street, un certain underscoring contrebalancé par quelques morceaux de bravoure très british dans l’esprit, sans qu’une quelconque impression d’anachronisme gène l’auditeur  en plus !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 10:50

 

Week end thématique sur B.O BD avec un spécial "Sherlock Holmes", à l'honneur avec deux nouveautés!

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES QUATRE DE BAKER STREET. LES MAITRES DE LIMEHOUSE.

 

 

C'est de qui ? Etien, Djian & Legrand.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Vent d’Ouest

 

 

Déjà lus sur B.O BD? Oui sur les précédents.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Le célèbre enquêteur est appelé en France, à Paris, pour élucider l’affaire de  l’Assassin des Boulevards, il confie à nos francs-tireurs le soin d’enquêter sur les troubles au sein de Limehouse, le quartier oriental de Londres où les gangs locaux s’affrontent.

 

Le chef des Mad Dogs y a été tué par un assassin à la solde du Scorpion Ecarlate mystérieuse organisation qui lutte contre le trafic d’opium.

Billy tombe amoureux d’une jeune pupille chinoise qui se révèle pleine de surprises et Charlie commence à accepter sa féminité, bref c’est animé du coté de Baker Street!

 

Ce huitième tome est au moins au niveau des précédents, avec une bonne dose de suspense et d'action, de l'humour et de l'émotion, cocktail parfait que nos scénaristes savent entre de bonnes mains quand ce sont celle d'un David Etien en grande forme malgré le fait qu'il mène de front plusieurs (gros)projets. 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :NIGHT TRAIN TO PARIS

 

 

C'est de qui ? K. Graham

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisé chez nous? Pas sur.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après avoir creusé le filon des diverses apparitions du célèbre détective sur grand et petit écran, je me suis dit qu’un changement de cap (et donc d’ambiance) serait probablement aussi intéressant que bienvenue.

 

Ainsi j’ai opté pour ce score de film noir des années 60, composé par le talentueux jazzman Kenny Graham qui, si vous voulez mon avis, n’a probablement pas été apprécié à sa juste valeur (ou tout du moins ne l’est plus aujourd’hui).

 

Arrangeur de génie, sa partition pour Night train to Paris est un bijou de « Crime jazz » comme on l’appelle aux USA, avec des parties de batterie et de contrebasse à faire pâlir d’envie n’importe quel combo de l’époque.

 

Le rayon mélodique n’est pas en reste, les thèmes sont chaloupés et plein de trouvailles empruntées à divers genres (jusqu’au dessin animé avec les percussions de xylophone par exemple).

Comme souvent avec les grands compositeurs qui s’y sont frottés (Bernstein, Quincy Jones, Mancini,…) Graham n’en n’oublie pas pour autant la fonction première de sa B.O, à savoir exprimer le suspense et l’ambiance d’un polar bien ficelé ; atmosphères parfaitement rendues qui, comme je le supposais,  vont bien avec ce nouvel épisode des Quatre de Baker Street.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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5 juin 2019 3 05 /06 /juin /2019 09:41
 

 

       

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  OLWEN , FILLE D‘ARTHUR

 

 

C'est de qui ?  Annabel & Legrand

 

 

La Couv':

 

Une fille sans peur et sans reproches  /  Olwen fille d'Arthur  Vs.  The Giant Of Metropolis

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le scénariste.

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

Une fille sans peur et sans reproches  /  Olwen fille d'Arthur  Vs.  The Giant Of Metropolis

 

Ca donne Quoi ? La surprise est de taille pour la jeune Olwen, garçon manqué douée au maniement des armes, le jour où Gauvain vient la chercher pour la ramener à Camelot où son père, qui n’est autre que le roi Arthur, souhaite qu’elle vive à ses côtés.

 

Mais si le suzerain comptait faire une dame de cour de sa progéniture il se met le doigt dans l’œil ; la jeune fille entend en effet bien devenir la première femme chevalier et n’hésites pas à partir en quête pour prouver sa valeur.

Son aventure la conduit dans la Forêt Périlleuse où elle risque de devenir le jouet de forces plus grandes qu’elle.

 

Je considère, peut-être à tort me diront les puristes si toutefois il y en a parmi les lecteurs de B.O BD, que, en ce qui concerne la légende Arthurienne, il n’y a pas à proprement parler de récit « canon ».

 

Si l’on peut envisager la Morte d’Arthur de Mallory ou les œuvres de Chrétien de Troyes comme des classiques de la littérature se rapportant à la Table Ronde, les versions sont multiples et, si l’on omet certaines libertés extravagantes voire surréalistes (le  King Arthur ridicule de Ritchie, les délirants Sacré Graal des Monty Pythons et Kaamelot d’Astier, le féministes Brumes d’Avalon de Zimmer Bradley, …) les réinterprétations différent souvent assez largement sans pour autant que cela nuise aux récits proposés.

 

Olwen Fille d’Arthur s’inscrit dans cette relecture inspirée, avec ce personnage aussi bien écrit que crédible (après tout pourquoi le Roi Arthur n’aurait-il pas eu une fille d’une aventure sentimentale) et cette quête initiatique qui respecte fort bien les codes du genre.

 

Un premier tome réussi porté par un très bon trait réaliste qui s’inscrit dans la lignée de la fantasy franco belge avec une colo originale et une narration graphique parfois audacieuse.

 

Une jolie réussite dans un créneau pourtant –donc- beaucoup exploité.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : THE GIANT OF METROPOLIS

 

 

C'est de qui ? A. Trovajoli

 

 

La Couv':

 

Une fille sans peur et sans reproches  /  Olwen fille d'Arthur  Vs.  The Giant Of Metropolis

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Comme nombre de ses compatriotes compositeurs de l’époque, Armando Travajoli a une activité des plus soutenue en cette période fertile pour le cinéma bis transalpin.

Rien que sur cette année 1961 il écrit pas moins de 7 scores, dont 3 pour des péplums et assimilés.

 

La B.O de ce Géant de Métropolis résonne d’accords issus du  répertoire classique habilement contrebalancés par des phrasés de violons et hautbois mystérieux et quelques effets sonores au xylophone et au thérémine.

 

L’aventure est le maître mot de la partition de l’italien, tout comme de ce premier tome d’Olwen ; et si parfois un peu old school ses accents originaux sont bien en phase avec la partie de l’album se déroulant dans la Forêt Périlleuse.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 16:50

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA RELIGION. ORLANDU

 

 

C'est de qui ? Jacamon, Legrand.

 

 

La Couv':

 

Extrême Onction  /  La Religion. Orlandu.  Vs.  Vikings saison 4

 

Déjà lus sur B.O BD? Oui, sur le précédent.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Casterman

 

 

 

Une planche:

 

 

Extrême Onction  /  La Religion. Orlandu.  Vs.  Vikings saison 4

 

Ca donne Quoi ? Alors que le siège de Malte vient de débuter et que L’armada turque semble invincible, Mathias, afin de tenir la promesse qu’il a fait à celle qui doit devenir son épouse, n’hésite pas à se rendre aux avant-postes, au Fort Saint Elme, afin de retrouver Orlandu, le jeune orphelin, qui s’avère être le fils caché que recherche Carla.

 

Les combats sont aussi sanglants qu’acharnés et alors que l’on se demande s’il arrivera à s’échapper avec tout son petit monde de cette poudrière menaçant d’exploser à tout moment, la bataille prend un tournant décisif.

 

Les promesses de suite épique faîtes par le tome précédent sont largement tenues dans cette suite haute en couleur. L’action est au rendez-vous, les affrontements sont dantesques et, si je ne trouve pas forcément le style graphique trop à mon goût, il faut reconnaître que La Religion a tout les atouts d’une saga historico-romanesque d’envergure.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : VIKINGS SEASON 4

 

 

C'est de qui ? T. Morris

 

 

La Couv':

 

Extrême Onction  /  La Religion. Orlandu.  Vs.  Vikings saison 4

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Dans la lignée de ses consoeurs historico-fantasy, la série Vikings a pris de l’ampleur et de la bouteille au fil des saisons.

 

Sa musique n’est pas étrangère au succès de l’ensemble vu les ambiances qu’elle installe au fur et à mesure que l’histoire se déroule.

Si le travail de Trevor Morris est notable, il ne faut pas minimiser l’apport de Einar Selvik, leader de Wadruna dont on a déjà entendu les albums chez nous (et dont pas mal de pistes se sont retrouvées dans les cinq saisons de Vikings).

 

A base de percussions et instruments folkloriques traditionnels, qui portent les chants gutturaux des deux voix du groupe, les compositions originales (à plus d’un titre !) du groupe de musique nordique sont le complément parfait de la partition planante et menaçante de Morris, où les effets sont nombreux mais toujours utilisés à bon escient.

 

Si quelques pistes sonnent décidément trop « vikings » pour ce second tome de la Religion (question de background géographique surtout), l’esprit foncièrement guerrier de la musique de cette quatrième saison accompagne bien l’action tonitruante de l’album.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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