LA BD:
C'est quoi ? EVOL 3
C'est de qui ? A. Kaneko
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Delcourt
Déjà croisé sur le site? Oui
Une planche:
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Ca donne Quoi ?Quand on joue avec le feu, on se brule, et au sens propre ici puisqu'alors qu’elle a provoqué un immense incendie dans la zone industrielle de la ville, Akari se fait attaquer par le “super-héros” Lightning Volt tandis que Thunder Girl, la sœur de ce psychopathe en puissance, s’en est pris à la mère de Nozomi pour l’attirer dans un piège.
Mais alors que nos deux ados, rejoints par Sakura, que les deux pseudos défenseurs de la ville sont bien décidés à anéantir, vont passer un sale quart d’heure, leurs propres pouvoirs se développent et leurs permettent de se débarrasser des deux super-fachos.
Galvanisés par ces changements de situation et adulés par toute une frange de la population ado, les 3 anti-héros montent une sorte de culte pour en finir avec la civilisation.
Troisième volet du contre pied super héroïque de Kaneko (sur 5 au pays où l’on reverse des déchets nucléaires dans l’océan), ce nouvel épisode d’Evol poursuit dans cette ambiance nihiliste fort sombre.
Si les graphismes assurent bien, le scénario ne révolutionne pas le genre et la narration, peuplée de nombreuses cases voire planches muettes, fait que l’album se lit fort vite malgré une pagination (et un tarif!) conséquente.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :RETRIBUTION
C'est de qui ? H. G. Williams
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Je me demande si la rencontre entre Liam Neeson et la machine Besson a été une bonne chose ou pas pour la carrière de l’acteur britannique.
Pour son portefeuille c’est une évidence mais pour sa filmographie et ses possibilités de jeu clairement moins.
Néanmoins, dans un univers où les stars apparaissent et repartent plus vite que la fin d’une franchise nous ne jetterons pas la pierre à celui qui, ne l’oublions pas, interpréta magnifiquement Oskar Schindler et Rob Roy!
Quant à H Greson Williams, dont la carrière s’est partagée entre films d’animation grand public et thrillers d’action souvent interchangeables, il capitalise ici sur son bagage hollywoodien, reprenant quelques ficelles déjà pas fameuses employées lors des décennies précédentes à savoir nappes électro pulsatoires en guise de rythmiques stressantes et cordes perçantes pour aller dessus.
S' il tempère à de rares reprises sa partition avec un peu de guitare et de piano, l’ensemble reste éprouvant et sonne même daté - c’est dire! - même si, dans le cas qui nous intéresse, c’est pour la bonne cause et c’est ce que l’on en attendait.
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