30 septembre 2023 6 30 /09 /septembre /2023 20:07

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LA BD:





  

C'est quoi ? INGUINIS ORIGINES 2



  

C'est de qui ? Even & Guenet



  

La Couv':

 


  

C’est édité chez qui ? Tabou BD

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui sur les précédents.



  

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Chrysante est bien décidée à obtenir son affranchissement quoi qu’il en coûte. 

Mais il va lui en coûter plutôt cher puisque d’aller se frotter à la noblesse romaine va l’envoyer directement dans l’arène, sans passer par la case départ.

Heureusement pour notre accorte héroïne le destin lui sourit à nouveau!



 

Suite et fin du troisième diptyque de la série historico-érotique Inguinis où les scènes d’action rivalisent avec celles toujours très présentes (mais bon en même temps c’est ce que le lecteur attend je dirais ^^) érotiques explicites.

 

Bon on passera sur quelques facilités de scénarios et une ou deux séquences un peu wtf (celle de la fin du combat dans l'arène par exemple!) pour apprécier l’ensemble de l’histoire qui tient la route et donne une origine intéressante aux précédents épisodes(enfin suivants chronologiquement mais…bon vous avez saisi!).

 



  

Côté graphismes, Nicolas Guénet soigne de nouveau sa copie où corps et décors rivalisent de réalisme et d'efficacité.



  

Je ne sais pas si les auteurs ont prévu de nouveau diptyque pour Inguinis mais dans l'état ils peuvent dores et déjà être satisfaits de leur création.







  

LA MUSIQUE:





  

C'est quoi : LA TUNIQUE



  

C'est de qui ? A. Newman



  

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ? Un des films les plus chers de son époque, The Robe est mis en musique par le spécialiste du studio de l’époque, responsable de la plupart des B.O des grandes réussites précédentes. 

 

Si le score de Newman, aussi magistral soit-il, n’a peut être pas le brio et l’originalité de ceux du genre qui suivront, les grands succès de Rozsa en tête, il est évident qu’il les a fortement inspirés. Ce qui rend ce score imparable c’est sa variété, outre les grands moments épico-bibliques, on a aussi droit, à quasi égale mesure, à des moments plus calmes voir des passages de suspense (léger certes, mais tout de même !). 

 

Si il y a une discipline où Newman excellait au moins autant que l’écriture de score, c’était leur direction orchestrale. Inutile de dire que cette version, dirigée donc par le maestro en personne est une merveille de musicalité et de puissance. 

Un grand score pour un album qui ‘en demandait sûrement pas tant mais qui s’en retrouve grandi !

 

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5 février 2023 7 05 /02 /février /2023 07:45


 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? INGUINIS ORIGINES



 

C'est de qui ? Even & Guenet



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Tabou BD

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui sur les précédents.



 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Chrysante est une esclave dans la Rome Antique; elle s'occupe de la fille d’un sculpteur le jour et danse - et plus si affinités- pour les nobles romains la nuit.

 

Désireuse d’être affranchie afin de devenir rethor, elle espère que son maître accédera à son souhait mais c’est sans compter sans les vues du sculpteur et, en coulisses, des intrigues politiques et un sombre traffic de jeunes filles.



 

Nouveau diptyque de la série historico-érotique Inguinis avec ce Origines, qui, comme son nom l’indique, se déroule avant les deux déja parus.

 

Si la qualité de l’ensemble est toujours au rendez-vous, j’ai trouvé que les nombreuses scènes érotiques parasitaient peut être un peu plus le scénario que sur les précédents volets, même si l’on saisit la trame sans trop de peine, on a parfois du mal à se “concentrer” sur le noeud de l’intrigue - à savoir le pourquoi des enlèvements- et je suppose que tout sera donc dévoilé dans le second et dernier tome, au risque que ce dernier soit peut être un peu déséquilibré.

 

Mais je ne demande qu’à être agréablement surpris.



 

Quant à Nicolas Guénet il cultive sa filiation assumée et maîtrisée avec le maître Richard Corben, et livre une copie sans fautes où la richesse des reconstitutions historiques n’a d’égale que la volupté des corps féminins, montrés sous toutes leurs coutures dans des situations et étreintes fort hot.



 

Avec ce nouvel épisode Inguinis confirme son statut de “BD de cul avec un scénario” qui allie le fond et la (les!) forme (s).







 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi : ANNO DOMINI



 

C'est de qui ? L. Schifrin



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

 

Ca donne Quoi ?  Difficile de retrouver la patte du maestro sud américain dans le score de cette série made in BBC, se déroulant à  Rome juste après la Crucifixion. 



 

Il faut dire qu’on est loin des cocottes funky des longs qui ont fait sa renommée.

Pourtant Schifrin maîtrise son sujet et livre une musique bien en accord avec le scénario, à l’emphase certaine, naviguant entre le romantisme sirupeux et l’héroïsme épique. 



 

Un travail solide mais qui déçoit un peu par son aspect passe-partout surtout de la part d’une légende comme Schifrin, mais qui remplit bien son office sur ce premier volet d’Inguinis Origines.





 

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5 septembre 2020 6 05 /09 /septembre /2020 15:32
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  INGUINIS ORACLE 2

 

 

C'est de qui ? Even & Guenet

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Tabou

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui sur leurs précédents duos.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? La fin du précédent volet nous avait laissé sur un cliffhanger où notre jeune vestale attirée par l’homme qu’elle doit protéger, faisait une découverte majeure !

Le secret des origines de Lacinia et  Gaïus met les deux amants interdits dans une position plus qu’inconfortable dont tout le petit monde qui gravite autour de la succession du cirque et de ses jeux - à commencer par Cecile -pourrait bien tirer parti.

Mes nos malchanceux héros ne sont pas au bout de leurs surprises, loin de là !

 

Sur cette suite et fin du second cycle d’Inguinis Oracle Katia Even complique peut être un peu trop son intrigue en multipliant les rebondissements, et autres coups de théatre même si, pour le coup, on n’a pas le temps de s’ennuyer et que, comme sur les précédents chapitres, on ne pourra pas lui reprocher de faire du X sans un scénario –travaillé- derrière.

 

De son côté  Nicolas Guenet assure toujours sa partie avec brio, que ce soit pour le coté pornographique chargé ou la richesse de ses décors antiques. On peut clairement affirmer qu’au fil des albums l’artiste fait évoluer son style et se détache de ses influences corbennienes.

 

Comme on l’avait dit dans la chronique de Oracle tome 1, ces deux diptyques pourront être rangés (mais à l’abri des mains les plus jeunes of course) dans les étagères entre le Messalina de Mitton et le Muréna de Delaby, Théo et Dufaux.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :LE GEANT DE THESSALIE

 

 

C'est de qui ? C. Rusticelli

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui, à plusieurs reprises.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Mélange fumeux des légendes de Jason (et les Argonautes) et d’Ulysse,   entaché d’un casting local aussi peu inspiré qu’ improbable et de scènes montées parfois hasardeusement font de ce péplum à grand spectacle de l’époque un film à l’intérêt plus que restreint aujourd'hui.

 

Néanmoins, Carlo Rusticelli, professionnel et talentueux, lui écrit une partition enlevée jouée par  un large orchestre.

On retiendra un thème principal dans le style épique interprété par des voix masculines aux variations originales que l’on retrouve décliné à divers endroits de la B.O, dans des versions intéressantes.  

Une fois encore on ne peut qu’être admiratif de la qualité des parties de cuivres, de cordes et de percussions du compositeur transalpin qui alignait pourtant les travaux alimentaires déjà à l’époque.

Si l’ambiance générale est un peu surannée à la lecture de cette fin d’Inguinis Oracle elle ne dénote pas avec l’exagération amusante de certaines péripéties.

 

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Une Chronique de Fab


 

 

 

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15 février 2020 6 15 /02 /février /2020 16:53
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  INGUINIS ORACLE 1

 

 

C'est de qui ? Even & Guenet

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Tabou

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui sur leur précédent effort en duo.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Rome. La mère de Gaïus refuse obstinément les avances de son prétendant qui cherche à se marier avec elle afin d’hériter du Cirque et de ses jeux, mais quand elle décède dans l’incendie criminel de leur maison, c’est à son fils, trublion plus porté sur le sexe que sur la politique que revient la lourde tâche de gérer cet héritage.

Une jeune vestale est nommée pour le guider mais l’attirance interdite entre les deux jeunes gens, et le secret derrière la naissance de Gaïus, va dramatiquement changer la donne.

 

Le scénario de Katia Even, à base de faux semblant et de sexualité trouble (et débridée cela dit), donne une fois encore l’occasion à Nicolas Guenet de faire étal de tout son talent, que ce soit pour représenter la Rome Antique avec force détails où des doubles pages de scènes de sexe aussi réussies qu’osées, le dessinateur fait preuve d’une maîtrise incroyable.

Son trait réaliste s’est affiné depuis le premier diptyque du duo, avec toujours ce cousinage qui fait plaisir avec celui du grand Richard Corben.

 

Il est rare que les « suites » soient meilleures que l’œuvre originale mais ce premier tome d’Oracle – qui allie une intrigue travaillée et un caractère pornographique affirmé mais jamais vulgaire- semble clairement infirmer cette affirmation. La suite confirmera surement.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :LE COLOSSE DE RHODES

 

 

C'est de qui ? A.F. Lavagnino

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui, une poignée de fois.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Avant de devenir mondialement célèbre pour une poignée de …westerns spaghettis, Sergio Léone se faisait les dents sur l’autre genre très en vogue à l’époque en Italie : le Péplum.

 

Le Colosse de Rhodes est un film qui ne manque pas de charme, de par sa réalisation soignée, ses décors certes kitschs mais fournis et son scénario à intrigue.

 

Lavagnino a mis en musique, une paire d’années auparavant, les Derniers jours de Pompeï, déjà réalisé par Leone. Ici, si la couleur historique est toujours de mise, elle est néanmoins bien panachée de thèmes plus passe partout dédiés soit au suspense soit à l’action, où un hautbois, une flute et des percussions assez inattendues  apportent une variété bienvenue, que ce soit au film comme à ce premier tome de Inguinis : Oracle qui, lui aussi, …mélange les genres !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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5 octobre 2019 6 05 /10 /octobre /2019 20:59
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  IL FAUDRA ME PASSER SUR LE CORPS

 

 

C'est de qui ? Even & Bleda

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Tabou

 

 

Déjà lus dans le coin? Non

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Chasseuse de tête pour une agence de mannequins, Lucille est également une chasseuse de plaisirs sexuels ! Avec la complicité coquine de son couple de patrons, elle n’hésite pas à agrémenter ses journées de travail de séances de sexe déchaînées.

Sa seule barrière est le thé,  mais pas n’importe lequel, un thé provenant du Vietnam que vend une petite boutique spécialisée.

Jusqu’au jour où la boutique est en rupture de stock ! Problème : se passer de thé et donner libre cours à sa nymphomanie galopante, ou tout quitter pour partir vivre au Vietnam afin de ne jamais manquer du breuvage miracle ?

 

Vous l’aurez compris, le scénario de Katia Even fait dans l’humour et la légèreté et permet à Sergio Bleda de dessiner, dans un style semi réaliste sexy aux superbes couleurs, une ribambelle de scènes érotico-porno excitantes en diable.

 

Un album très fun qui a la classe en plus malgré ce qu’on aurait pu redouter de ne jamais tomber dans le vulgaire.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : L’EAU A LA BOUCHE

 

 

C'est de qui ? S. Gainsbourg

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Pour sa première incursion au grand écran, Gainsbourg joue sur de velours avec ce film où les couples se font et se défont, où les protagonistes jouent au chat et à la souris dans une volupté parfois limite malsaine mais avec un humour sous jacent.

 

Outre le morceau titre qui deviendra célèbre, le reste de sa (courte) B.O tourne autour du jazz, un jazz sensuel à la manière de ce que Miles Davis a fait pour Ascenseur pour l’échafaud l’année précédente.

Si la trompette étouffée est l’instrument lead, la guitare rythmique et la batterie donnent vraiment toute son originalité à une musique chaloupée qui crée une ambiance moite et suave ; tout ce qu’il fallait aux errances sexuelles de Lucille l’amatrice de thé !

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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