LA BD:
C'est quoi ? LE PRIVILEGE DES DIEUX
C'est de qui ? G. Monde
La Couv':
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Déjà lu sur le site? Oui
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Prométhée n’a rien trouvé de mieux, pour en finir avec la suprématie de l’Olympe sur le monde des mortels, de voler le feu sacré à ses comparses et d’aller le répandre sur Terre.
Et pour bien le épandre il doit s’accoupler, de gré ou de force, avec tout c que la planète compte d’êtres humains. Mais alors qu’il arrive à la dernière les dieux l’interceptent, l’enchainent à un rocher (vous connaissez le myhte) et envoient Mercure pour récupérer le feu.
Avec le même mode opératoire notre messager va passer 10 siècles sur terre à s’envoyer tout ce qui lui passe sous la main, du cow boy au hippie en passant par…Léonard de Vinci !
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Pour ce 24ème tome de la collection BD Cul des Requins Marteaux, c’est Geoffroy Monde qui se colle à une relecture de la mythologie (des mythologies même), passée à la moulinette de la culture pop/manga avec un humour noir bienvenue et, évidemment, une bonne dose de X.
Si l’on n’atteint pas les hauteurs vertigineuses auxquelles Bastien Vives a pu amener la collection, on a quand même droit à pas mal de plans hots, hétéro comme homo, gros plans et tutti quanti.
La patte graphique de l’auteur dont on avait déjà apprécié le style protéiforme sur Poussières, fait ici des merveilles, empruntant autant à Lastman qu’à Toriyama, avec des personnages ubuesques et polymorphes plus grands que nature, des scènes délirantes et – une fois n’est pas coutume- un vrai scénar derrière la « BD de cul », ce qui fait toujours plaisir à lire !
LA MUSIQUE:
C'est quoi : SEVEN SLAVES AGAINST THE WORLD
C'est de qui ? F. De Masi
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Comme beaucoup de se ses compatriotes compositeurs, Fransecsco de Masi n’a pas chômé durant la décennie des 60’s, la Cinecitta étant en effervescence, produisant de la série B au kilo, tous genres confondus.
Si, comme les autres également, il a touché un peu à tout, passant sans sourciller du western spaghetti au fantastique, c’est tout de même dans le péplum qu’il a livré ses partitions les plus abouties.
On aurait pu redouter qu’avec une dizaine de scores pondus sur la seule année 1964, l’italien bâcle ses partitions, il n’en n’est évidemment rien ; celle-ci est riche de thèmes aux résonnances héroïques marquées, avec des phrases de cuivre triomphales aux accents tragiques hérités de la formation classique du maestro.
Il est également à noter que De Masi ayant commencé à composer –notamment pour le western- avant le maître étalon italien, (non pas Rocky, non pas Rocco non plus , quoiqu’aujourd’hui ça aurait été de rigueur), Ennio Morricone, leurs styles sont assez distinctifs contrairement à pas mal de leurs contemporains qui se sont bien souvent contenter de singer l’auteur du Bon la Brute et le Truand.
L’aspect grandiloquent général sonne donc certes fort suranné mais ne fait qu’accentuer le décalage de la mythologie revue et corrigée par Geoffroy Monde !
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Une Chronique de Fab