7 décembre 2020 1 07 /12 /décembre /2020 10:58
 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?   HARMONY 6. METAMORPHOSIS.

 

 

C'est de qui ? M. Reynes

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Dupuis

 

 

Déjà lu dans le coin? Oui, sur les précédents.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? En planque, Karl embarque Harmony, Mahopmaa et sa louve chez Walters, pas super content de leur arrivée. Notre blonde héroïne va chercher à rentrer en contact avec ses amis enlevés, Eden et Payne. Ce dernier va d’ailleurs découvrir une nouvelle facette de ses pouvoirs, aussi impressionnante que dangereuse !

 

La série super héroïque classe de Mathieu Reynes continue sur les chapeaux de roue avec un nouvel épisode placé sous le signe de l’action avec un grand A.

Paradoxalement, la grosse séquence de baston du tome est traitée en ellipse, on a droit à la scène juste avant puis on se retrouve à la fin de l’affrontement. Choix aussi audacieux qu’inhabituel mais qui peut s’expliquer soit par une séance qui aurait pris beaucoup de place dans le découpage voire qui aurait encore intensifié une narration déjà chargée coté rythme.

 

Harmony reste sur sa lancée énergique, avec toujours cette partie graphique au top et un storytelling intelligent avec flash-backs et points de vues différents sur une même partie de l’histoire.

Si ce sixième épisode ne fait pas forcément avancer l’intrigue principale on en apprend un peu plus sur les pouvoirs des protagonistes et leur évolution, dans une pure tradition de comics de super –héros du haut du panier.

Perso, je suis toujours amateur !

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :V FOR VENDETTA

 

 

C'est de qui ? D. Mariannelli

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu sur le site? A quelques reprises oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? La collaboration avec le compositeur Thomas Kubler s’étant arrêtée au tome 4, nous voilà obligé de se creuser un peu plus la tête pour trouver une B.O adéquate.

Cela étant soyons honnête, au vu du genre de la série c’est une tâche assez facile, les scores de films de super héros ce n’est pas ce qui manque depuis l’explosion des sorties de la dernière décennie. Mais ce serait mal me connaître que de penser que je vais céder à une telle facilité.

 

Le coté assez sombre qui caractérise la série appelait une musique du même acabit, teintée de tragique mais qui possède également une dose d’adrénaline. La musique que Dario Marianelli écrit pour l’adaptation –fidèle mais bien moins efficace- du V pour Vendetta de Moore, réunit ses qualités même si elle a aussi son lot de défauts un brin encombrants.

 

Commençons par ceux-ci : des chœurs pompiers dignes de l’Armée Rouge, des cuivres envahissants, et des montées en puissance aussi téléphonée que pompières. Néanmoins cela donne lieu a de sacrés pièces d’action qui se colle parfaitement sur les scènes sur vitaminées de ce 6° album d’Harmony.

 

Pour le reste le compositeur oscille entre différentes humeurs, plus ou moins bien amenées, et intéressantes même si elle prive l’ensemble d’un thème principal qui aurait aidé à apporter l’unité. Marchant –à l’époque- sur les traces de certains de ses pairs plus connus, de Eliot Goldenthal à Trevor Jones, sans pour autant égaler ces modèles, Marianelli livre un travail honnête qui se serait cependant bien passé des extraits de l’Ouverture la plus connue de Tchaikowski que les lecteurs d’Harmony zapperont sciemment.

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

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10 septembre 2019 2 10 /09 /septembre /2019 08:33

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  NEZ DE CUIR

 

 

C'est de qui ? Terpant & Dufaux

 

 

La Couv':

 

 

 

C’est édité chez qui ? Futuropolis

 

 

Déjà croisés sur le site? Dufaux oui, Terpant aussi je dirais.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Suite à une sanglante bataille contre les troupes cosaques, Roger de Tainchebraye est défiguré à jamais.

Dorénavant il portera un masque qui lui vaudra le surnom de Nez de Cuir et qui ne l’empêchera pas, bien au contraire, de vivre une vie de libertin débauché et cynique.

Jusqu’à ce qu’il rencontre Judith de Rieuses, jeune femme pure et vraie dont il tombe amoureux, pour leur plus grand malheur à tous les deux.

 

Jean Dufaux trouve dans le texte de De la Varende terreau fertile à sa verve romantique, le background napoléonien permettant à Jacques Terpant de réaliser de superbes planches que ce soit dans les paysages bucoliques, les intérieurs riches ou encore une belle galerie de personnages.

 

On regrettera peut être que ce Barry Lyndon à la française n’ait pas plus de pages qui auraient donné plus de matière épique ou aventureuse mais on ne pourra reprocher aux auteurs d’avoir su faire souffler l’esprit passionné  du roman.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : JANE EYRE

 

 

C'est de qui ? D. Marianelli

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui une poignée de fois.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Je reste persuadé qu’aujourd’hui, peu de compositeurs ont réellement l’occasion de s’exprimer, de faire montre de leur talent, ceci du en grande partie au fait d’une production de plus en plus formatée qui attend des partitions lambda qui rentrent dans des carcans musicaux.

 

Heureusement Dario Marianelli, au fil d’une carrière parcourue de projets parfois risqués parfois balisés, a su développer une vraie identité d’écriture notamment sur des films où la romance est souvent le maître mot.

 

Sur cette récente adaptation du Jane Eyre de Charlotte Brönte, il livre une suite de thèmes aux tessitures riches, dominés par un violon soliste inspiré et, surtout, exploité sur une large échelle.

Marianelli retranscrit également l’aspect dramatique et gothique de l’histoire via l’intervention de la harpe et du piano ainsi que, dans une moindre mesure, les instruments à vents.

 

Si cette B.O sonne plus classique que certains des grands scores de son auteur (Agora, V pour Vendetta, …) il n’en possède pas moins cette classe romantique indéniable qui est la marque des grands.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 09:53
 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  OBLIVION SONG 2

 

 

C'est de qui ? Kirkman & De Felici

 

 

La Couv':

 

Monstrueuse amnésie  /  Oblivion Song 2  Vs.  Bumblebee

 

Déjà croisés sur le site? Oui sur le précédent.

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt Comics.

 

 

Une planche:

 

Monstrueuse amnésie  /  Oblivion Song 2  Vs.  Bumblebee

 

 

Ca donne Quoi ? Ce second volet d’Oblivion Song lève le voile sur les causes de la catastrophes spatio-temporelle ayant frappé Philadelphie et les raisons pour lesquelle Nathan est aussi impliqué dans les recherches : lui et son équipe sont responsables de la faille !

 

Quand le gouvernement découvre le pot aux roses voilà que l’armée cherche à s’emparer de la technologie de nos savants irresponsables afin de capturer des créatures pour en faire des armes de guerre.

 

Robert « Walking Dead » Kirkman connaît son taff et sait ménager ses effets. Ici ils sont souvent spectaculaires (à défaut d’être toujours originaux) et plutôt bien rendu en image par un De Felici dont les monstres, lovecraftiens en diable, sont aussi efficace que ses décors post apocalyptiques.

 

Si ce second volet conclue l’histoire, le succès étant au rendez-vous et une adaptation pour le petit écran d’actualité, les auteurs ont préféré ménager un demi cliffhanger qui ouvre la porte toute grande à une suite.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : BUMBLEBEE

 

 

C'est de qui ? D. Marianelli

 

 

La Couv':

 

Monstrueuse amnésie  /  Oblivion Song 2  Vs.  Bumblebee

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si l’on excepte V pour Vendetta (et encore !) et quelques films d’animation, le compositeur d’origine italienne Dario Marianelli n’avait jamais œuvré pour une grosse production de la carrure de ce Bumblebee (qui, pour les non-initiés, est le nom d’un Transformers, le film faisant donc partie de la franchise).

 

Je dirais que, dans l’absolu, le résultat est un peu décevant si l’on compare avec certaines autres de ses  œuvres ; gageons qu’outre l’envie de collaborer avec son réal’ attitré Travis Knight et, of course, l’appel des sirènes hollywoodiennes, il a dû se plier à un certain cahier des charges.

 

Du côté de l’héroïsme un peu grandiloquent on est donc servi avec un score orchestral voire symphonique souvent impétueux avec des mélanges d’effets électroniques intelligents, contrebalancé par des pistes plus mélo où le compositeur retrouve de sa personnalité musicale (oui parce que pour simplifier, Bumblebee c’est un peu Crin Blanc sauce Méchas géants)

 

De la musique à grand spectacle plus fine que la moyenne (et clairement que les précédents scores de la franchise signés par le faiseur Jablonski) qui rajoute, si il y a avait eu besoin, une dimension épique à ce second Oblivion Song.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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