LA BD:
C'est quoi ? HARMONY. DIES IRAE
C'est de qui ? M. Reynes
La Couv':

C’est édité chez qui ? Dupuis
Déjà croisés sur le site? Oui sur les précédents.
Une planche:

Ca donne Quoi ? Azhel, la divinité antique éprise de vengeance, a ressuscité Richards afin qu’il retrouve et lui amène Eden dont le pouvoir lui permettra de se réincarner.
Après avoir subtilement séparés nos héros, Richards a kidnappé Eden et Payne et part à la recherche du sarcophage contenant la momie d’Azhel.
Mais il a sous estimé le pouvoir et la détermination d’Harmony qui va avoir fort à faire face à une menace antédiluvienne !
Ce cinquième tome de la série est un véritable « page turner » comme on dit de l’autre coté de l’Atlantique. Bourré d’action, de suspense et de scènes chocs, avec, comme il se doit, un cliffhanger haletant.
Alliant savamment sens de la narration, découpage nerveux et, last but not least, dessin virtuose, Mathieu Reynes confirme qu’il n’a rien à envier aux meilleurs de ses pairs du comics US.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE NUN
C'est de qui ? A. Korzeniowski
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si pour les tomes précédents le compositeur Thomas Kubler avait écrit des B.O dédiées, ce n’est pas le cas pour celui ci (peut être à cause d’un agenda déjà chargé ?), mais qu’à cela ne tienne, B.O BD vous a trouvé de quoi faire.
Abel Korzeniowski dont on avait bien apprécié ici le travail sur la série Penny Dreadful creuse le sillon de la musique de film d’horreur uber stressant pour ce long métrage de genre que je n’ai pas vu, étant désespérément blasé par le genre depuis quelques années.
Jouant sur la corde sensible de la tension quasi constante jusqu’au paroxysme de l’épouvante évoqué avec des chœurs masculins rarement utilisés autant dans le registre des graves et des cordes de violons torturées au possible, le compositeur sait aussi se faire plus mélancolique tirant parti de son orchestre symphonique.
Le maître mot reste néanmoins le suspense horrifique avec des envolées lyriques dignes des fleurons du genre et d’autres effets plus distrayants comme les cuivres cherchant à reproduire, avec un certain succès, des bruits mécaniques ou des mélodies atonales courtes mais bien placées.
Que d’émotions pour cette lecture !
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Une Chronique de Fab