LA BD:
C'est quoi ? OBLIVION SONG
C'est de qui ? Kirkman & De Felici
La Couv':
Ca donne Quoi ? Depuis une décennie Nathan cherche les 300 000 habitants de Philadelphie disparus dans une dimension parallèle lors d’un événement encore inexpliqué.
De ses « voyages » dans cette zone infestée de créatures monstrueuses et où une végétation galopante a dévorée la ville, il parvient parfois à ramener des rescapés mais sa quête cache, entre autre, la recherche de son frère, au nombre de ses victimes.
Dans son acharnement Nathan n’imagine pas que certains des disparus ne pourraient pas avoir envie de revenir, quand il va se retrouver face à une société réorganisée et en apparence heureuse, ses certitudes vont voler en éclat …et sa culpabilité refaire surface.
Si nombre de fans doivent attendre Kirkman au tournant, gageons qu’ils ne seront pas déçus de ce nouveau scénario post apocalyptique qui partage avec la série à succès de l’auteur quelques points communs : scénario alternant scènes d’action à fortes poussées d’adrénaline et passages plus intimistes, personnages complexes et bien campés, suspense soutenu et pistes multiples développables à l’envie (ce qui peut laisser espérer/craindre une série à rallonge en cas de succès).
Après son passage chez nous sur la série Infinity 8 l’italien De Felici développe sur cette nouvelle série un bestiaire cthulluesque convaincant dans des décors de mégapole dévastée des plus réalistes ; on pourra regretter que certains personnages manquent de signes distinctifs parfois mais rien qui ne vienne entacher un boulot plus que respectable.
A noter que, chose rare, sortie simultanée avec les states sauf qu’eux n’ont eu droit qu’au premier épisode et que nous en avons droit à 5 !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :SOURCE CODE
C'est de qui ? Chris Bacon
La Couv':
Déjà croisé par ici? Pas sur.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Initialement supposée être écrite par Clint Mansell, la B.O de Source Code échoue finalement à Chris Bacon qui, dans un temps ridiculement court, ne peut que tenter de sauver les meubles en livrant une suite de thèmes relativement passe partout.
Les lieux communs du suspense sont tous là, Bacon favorisant le thriller à la SF via une flopée de pistes génériques où le rythme et l’ambiance connaissent de soudaines montées parfois un peu trop appuyées.
Les cordes sont fort malmenées avec quelques pointes dans les aigues heureusement contrebalancées par des passages plus calmes avec cependant toujours une certaine tension en fond.
Au final rien de bien original mais une certaine propension à l’efficacité basique, on n’en demandait finalement pas plus.
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Une Chronique de Fab