LA BD:
C'est quoi : ON MARS
C'est de qui ? S . Runberg & Grun
La Couv':
Ca donne Quoi ? Suite à une bavure qui a couté la vie à la fille d’un politique haut placé, Jasmine Stenford, femme flic, est envoyée en prison sur Mars dont les humains ont enfin réussi à commencer l’exploitation en vue de la coloniser.
Là elle va vite se rendre compte que la vie des prisonniers en travaux forcés ne tient qu’à un fil. Fil qui peut être renforcé semble t-il si l’on adhère à un culte nouveau des plus louches.
Hasard amusant des congés d’été j’ai découvert quasi en même temps le premier tome de On Mars du duo Runberg-grun et le dernier épisode (en date je présume) de la franchise Alien, par Scott lui-même ; qui se passent tous deux à la même « époque ».
Si le second est une franche déception à bien des niveaux et un bel exemple de comment tirer une balle dans le pied d’une série déjà dangereusement vacillante, le premier, s’il ne fait pas preuve de la plus grande originalité dans ses ingrédients, se défend plutôt pas mal dans un genre pourtant très exploité grâce à une narration solide (on sent le scénariste chevronné) et un dessin réaliste précis et détaillé très réussi.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? PANDORUM
C'est de Qui ? M.Britsch
La couv'
Déjà entendu chez nous? Non
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Huis-clos angoissant par excellence, le vaisseau perdu dans l’espace infini infesté par de vilaines bestioles est limite devenu un poncif du genre tellement il a été exploité dans le genre. Mais pour un Alien (tiens, encore !) ou un Pitch Black, combien de ratés, comme ce Pandorum ?
Premier film en anglais pour le réal teuton Christian Alvart qui a emmené à bord (du vaisseau) son collaborateur au pupitre, Michael Britsch.
Ce dernier déploie une batterie de sons électroniques et autres percussions marteau piqueur sur une grosse partie de la B.O (tant et si bien qu’il a fallu parfois « sélectionner » les pistes lors de la lecture du tome 1 d’On Mars, moins bourrin que la musique de Britsch) et, quand il fait appel à de vrais instruments les dissonances et autres envolées pyrotechniques ne tempèrent pas vraiment le propos.
On apprécie du coup les rares moments plus calmes, avec des passages vocaux intéressants et dune utilisation originale des cordes.
On reconnaîtra au composteur allemand la réussite dans l’installation d’une atmosphère des plus oppressantes (qui a dit fatigante ?) même s’il aurait probablement fallu choisir quelque chose de moins extrême pour bien accompagner notre lecture du jour.
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Une Chronique de Fab