LA BD:
C'est quoi ? VOLTAIRE (TRES) AMOUREUX
C'est de qui ? Oubrerie
La Couv':

C’est édité chez qui ? Les Arènes
Déjà croisés sur le site? Oui, pas mal de fois.
Une planche:

Ca donne Quoi ? Notre philosophe vieillissant s’est lassé des mondanités et des romances sans lendemains jusqu’à ce qu’il tombe sur la perle rare, Madame du Châtelet, esprit brillant s’il en est, aussi intelligente que fine, qui lui redonne des ailes.
Voilà Voltaire reparti pour un tour, qui « fait le jeune », se relance à corps perdu dans l’écriture et dans la cour à une belle qui sait d’ailleurs se faire désirer. Et quand enfin nos deux tourtereaux se tombent dans les bras, la romance fait des vagues !
Second tome du déjà très réussi Voltaire Amoureux, cette suite est encore plus drôle, intelligente et sensuelle. Alliant le fond et la forme, Oubrerie développe ici les idées de son modèle lui faisant émettre des réflexions sur la société et le pouvoir qui résonnent encore fort d’actualité aujourd’hui.
Le dessin aérien et voluptueux à la fois, sert à merveille le propos de cette biographie romancée comme on aimerait en lire plus souvent.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : MOLIERE
C'est de qui ? F. Talgorn
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Une poignée de fois.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Pensée dans la grande tradition des films en costumes où le gratin du cinéma français rivalise de cabotinage (Romain « Auberge Espagnole » Duris en tête), cette bio de Molière par Laurent Tirard choisit une période peu connue de la vie de l’auteur afin de mieux broder dessus.
J’ai été des plus surpris de retrouver le nom de Frederic Talgorn au générique, connaissant surtout le compositeur pour son travail sur la suite de Heavy Metal et le plus oubliable Fortress (oui, celui avec Christophe Lambert, bienheureux ce qui n’ont jamais vu cette purge).
Agréable surprise cela étant puisque sa partition, si elle s’inspire de la musique d’époque, notamment avec l’utilisation d’un clavecin et l’omniprésence des cordes, reste néanmoins assez moderne dans l’esprit avec un humour et une légèreté constants.
Le thème principal, très catchy, revient assez souvent tout au long de la galette sans pour autant sonner redondant.
Talgorn n’en laisse pas pour autant de côté les quelques scène plus graves du film avec, là encore, une poignée de pistes plus mélancoliques sans pour autant tomber dans la mièvrerie.
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Une Chronique de Fab