LA BD:
C'est quoi ? LUCKY LUKE. UN COW-BOY DANS LE COTON
C'est de qui ? Achdé et Jul
La Couv':
/image%2F0995309%2F20210721%2Fob_675ec3_xxi5ins.jpg)
Déjà croisés sur le site? Pas sur du tout.
Une planche:
/image%2F0995309%2F20210721%2Fob_bccb26_tzzoova.jpg)
Ca donne Quoi ? Le poor lonesome cow-boy a la surprise d’apprendre qu’une de ses admiratrices acharnées, propriétaire d’une plantation de coton dans le Sud des Etats Unis, vient de faire de lui son légataire.
Peu intéressé par cette forme d’existence sédentaire et par l’appât du gain, Luke décide de se rendre néanmoins sur place afin de faire don de cet héritage inattendu aux ex-esclaves noirs travaillant sur place.
Mais notre héros idéaliste ne s’attend pas à tomber sur ses nouveaux voisins, des propriétaires terriens bornés et racistes qui ne voient pas d’un bon œil la grandeur d’âme de l’homme qui tire plus vite que son ombre.
Entre méfiance des anciens esclaves et influence violente du Ku Klux Klan, cette virée sudiste réserve bien de mauvaises surprises à Lucky Luke.
Alors que l’on fête aujourd’hui les 20 ans de la mort de son créateur, la série Lucky Luke ne s’est jamais mieux portée, avec pas moins de deux « hommages » parus en moins d’un an et ce neuvième tome des « Aventures d’après Morris ».
Comme je le disais dans la chronique du Lucky Luke se recycle, je n’avais pas lu d’albums du lonesome cow-boy depuis un bail mais j’ai retrouvé avec un certain plaisir l’esprit de mes lectures de jeunesse avec ce Cow Boy dans le Coton. L’humour de la série est bien là, parsemé de clins d’œil plus actuels aussi malins que bienvenus et le scénario est original et agréable à suivre avec une thématique toujours fort d’actualité même si traitée de façon fort manichéenne avouons-le.
Niveau graphisme là aussi, les amateurs ne seront pas décontenancés, Achdé respecte à la lettre un cahier des charges qui suit de près la charte graphique des Lucky Luke originaux et dessine comme Morris.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :BITE THE BULLET
C'est de qui ? A. North
La Couv':
/image%2F0995309%2F20210721%2Fob_572f10_vqjj6jm.jpg)
Déjà entendu chez B.O BD? Souvent.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? A l’aube des années 70 le western est sur le déclin à Hollywood et ailleurs, les cow-boys ayant littéralement envahis les grands écrans durant deux décennies, le public, dans une époque partagée entre peace and love, révolte et libération des moeurs, n’ayant plus d’engouement pour un genre souvent trop manichéen.
Bite the bullet tente en vain de raviver la flamme moribonde mais accumule trop de défauts pour espérer y arriver. Sa B.O pourtant, signée d’un des plus grands noms de la discipline, tire son épingle du jeu.
Dans une ambiance générale dédiée à l’aventure et à l’évocation de grands espaces, via un orchestre fourni, on reconnait évidement les petits « tics » typiques de North, les notes sautillantes de flutes, rejointes pas les cuivres enjoués, qui apportent une légèreté et une bonne humeur imparable ; les passages plus calmes, voire même romantiques de temps à autre où les cordes se font langoureuses et où hautbois et clarinette complètent la partition.
Seule véritable réussite de ce chant du cygne d’un genre surexploité à l’époque, le score de Bite The Bullet est une gemme méconnue qu’il est très agréable de redécouvrir surtout avec cette nouvelle aventure réussie du cow-boy solitaire.
---------------
Une Chronique de Fab