LA BD:
C'est quoi ? DUKE. LA DERNIERE FOIS QUE J’AI PRIE
C'est de qui ? Hermann & Yves H.
La Couv':

C’est édité chez qui ? Le Lombard
Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble souvent.
Une planche:

Ca donne Quoi ? 100 000 Dollars c’est beaucoup d’argent ! Et ce n’est pas Duke qui dira le contraire, après s’être vengé sur les assassins de sa belle sœur le voilà qui retrouve son frère et leur associé pour ramener la somme à son propriétaire. Mais bien entendu les choses ne vont pas se passer comme prévu. Entre le frère de Duke qui lui en veut, Peg qui a été enlevée une escouade de soldats de couleur émancipés intéressés par le butin et un mystérieux et sanguinaire ange gardien, notre pistolero va avoir fort à faire.
Quatrième volet de la série western crépusculaire du duo père/fils Hermann, La dernière fois que j’ai prié compose avec quelques éléments classiques du genre (au hasard, course poursuite, vengeance, gunfight, viol et autres mutilations…) qui devraient continuer à plaire aux amateurs des western des années 70, que ce soient les spaghettis ou ceux plus hardcore de réals comme Peckimpah (ce qui est de ma part plutôt un compliment !)
LA MUSIQUE:
C'est quoi : JOHNNY HAMLET
C'est de qui ? F. De Masi
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Une poignée de fois oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Rassurez-vous, il ne s’agit bien entendu pas là de l’espèce d’opéra rock aussi conceptuel que surréaliste que ce bon vieux Jojo Hallyday avait pondu en son temps, vaguement inspiré de la pièce de Shakespeare. Cependant la source est la même puisque ce western transalpin adapte également le texte du Barde dans l’Ouest de la fin du XIX° siècle au milieu des colts et des chevaux.
Fransesco de Masi, aussi prolifique que ses camarades de l’époque, livre ici un score non dénué d’originalité malgré un générique passe partout et quelques poncifs du genre, dd ceux dictés par Morriconne himself.
Rythmiques pour ne pas dire percussifs, les instruments personnalisent presque des éléments de l’intrigue et on décèle même une influence classique russe derrière certains thèmes. Le résultat est riche et varié, et ce n’est pas le lecteur de ce quatrième volet de Duke qui s’en plaindra.
---------------
Une Chronique de Fab