30 janvier 2020 4 30 /01 /janvier /2020 10:43
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  DUKE. LA DERNIERE FOIS QUE J’AI PRIE

 

 

C'est de qui ? Hermann & Yves H.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble souvent.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? 100 000 Dollars c’est beaucoup d’argent ! Et ce n’est pas Duke qui dira le contraire, après s’être vengé sur les assassins de sa belle sœur le voilà qui retrouve son frère et leur associé pour ramener la somme à son propriétaire. Mais bien entendu les choses ne vont pas se passer comme prévu. Entre le frère de Duke qui lui en veut, Peg qui a été enlevée une escouade de soldats de couleur émancipés intéressés par le butin et un mystérieux et sanguinaire ange gardien, notre pistolero va avoir fort à faire.

 

Quatrième volet de la série western crépusculaire du duo père/fils Hermann, La dernière fois que j’ai prié compose avec quelques éléments classiques du genre (au hasard, course poursuite, vengeance, gunfight, viol et autres mutilations…) qui devraient continuer à plaire aux amateurs des western des années 70, que ce soient les spaghettis ou ceux plus hardcore de réals comme Peckimpah (ce qui est de ma part plutôt un compliment !)

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : JOHNNY HAMLET

 

 

C'est de qui ? F. De Masi

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Une poignée de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Rassurez-vous, il ne s’agit bien entendu pas là de l’espèce d’opéra rock aussi conceptuel que surréaliste que ce bon vieux Jojo Hallyday avait pondu en son temps, vaguement inspiré de la pièce de Shakespeare. Cependant la source est la même puisque ce western transalpin adapte également le texte du Barde dans l’Ouest de la fin du XIX° siècle au milieu des colts et des chevaux.

 

Fransesco de Masi, aussi prolifique que ses camarades de l’époque, livre ici un score non dénué d’originalité malgré un générique passe partout et quelques poncifs du genre, dd ceux dictés par Morriconne himself.

 

Rythmiques pour ne pas dire percussifs, les instruments personnalisent presque des éléments de l’intrigue et on décèle même une influence classique russe derrière certains thèmes. Le résultat est riche et varié, et ce n’est pas le lecteur de ce quatrième volet de Duke qui s’en plaindra.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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17 septembre 2019 2 17 /09 /septembre /2019 09:58
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LE FANTOME DE L’OPERA

 

 

C'est de qui ? Gaudin, Picaud.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Gaudin.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? L’Opéra Garnier est en émoi ! Alors que la salle vient d’être reprise par un nouveau duo de directeurs, ces derniers entendent bien faire fi des bruits qui courent sur la présence d’un fantôme au sein de l’opéra.

Pourtant, après qu’un technicien ait été retrouvé pendu et que d’autres évènements troublants se soient déroulés, force est de reconnaître que quelqu’un hante les lieux.

 

Le fantôme va jeter son dévolu sur une jeune cantatrice que seul l’amour et la détermination de l »élu de son cœur, le vicomte de Chagny, vont sauver des griffes du monstre…mais est-ce vraiment un monstre ?!

 

Troisième adaptation d’une aventure de Rouletabillle…qui n’en n’est en fait pas une ! En effet, si le Fantôme de l’Opéra est probablement l’œuvre la plus connue de Gaston Leroux, son personnage fétiche n’y apparaît pas.

Jean Charles Gaudin a su contourner ce point en faisant enquêter Rouletabllle sur l’affaire, bien des années après.

 

L’adaptation est fidèle et bien rythmée, le dessin, semi réaliste de Christophe Picaud assez classique est de bonne facture et rend bien l’atmosphère du Paris de l’époque, mais dans ce domaine j’avais cependant préféré la version de Christophe Gaultier parue il y a quelques années.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE GHOST

 

 

C'est de qui ? F. De Masi

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? The Ghost, réinterprétation des Diaboliques de Clouzot version gothique, partage quelques éléments clés avec le Fantôme de l’Opéra : voix d’outre tombe, esprit vengeur, scènes chocs, victime de complot…

Réalisé au début des années 60, à l’époque où la Cinecitta connaît l’effervescence d’une bouteille de coca dans laquelle on aurait versé un tube de menthos, le film possède une B.O qui allie le savoir faire italien et l’efficacité des classiques de la Hammer, avec force glissandos de cordes et alternance de passages romantiques et de pistes dédiées à l’épouvante.

 

Notons que la paternité de la partition reste floue, en effet si le générique du film l’attribue à Franco Manino, une réédition tardive en cd affiche Francesco de Masi comme auteur.

Les compositeurs compatriotes ayant été de vrais stakhanovistes de la discipline et comptant des centaines de scores à leur actif (avec parfois des dizaines de réalisations en une seule année), il y a fort à parier qu’à un moment donné, même les deux intéressés auraient été bien incapables de dire s’ils avaient écrit cette B.O de série B honnête mais, reconnaissons le, assez passe-partout !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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21 septembre 2016 3 21 /09 /septembre /2016 15:40

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : MEDEE. L’EPOUSE BARBARE.

 


C'est de qui : N. Pena et B. Le Callet

 

 

La Couv':

Voyage de noces...Barbares!  /  Médée 3  Vs.  Le Retour des Titans

Déjà croisées sur B.O BD? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Casterman.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Après sa trahison et l’assassinat de son frère Médée quitte sa terre natale en compagnie de Jason a qui elle a permis de dérober la Toison en échange d’une promesse de mariage. Mais le père de notre tragique héroïne ne compte pas laisser ce crime impuni et envoie une partie de sa flotte à la poursuite des voleurs.

Après avoir réussi à se débarrasser –momentanément ?- de leurs poursuivants (grâce à la défloraison de Médée !), les argonautes retournent en héros à Iolcos où Jason doit régner…mais les épreuves ne sont pas terminées.

 

Blandine Le Callet continue de dérouler sa version féministe et passionnante de l’histoire de Médée dans ce troisième épisode toujours plus sombre. De son coté, Nancy Pena, dont nous avions relevé l’ingéniosité de la mise en scène du tome précédent, persiste et signe avec des trouvailles narratives toujours intéressantes, notamment les volutes de fumée ou le bracelet-serpent de l’héroïne qui lient des cases voire des planches entre elles.       

 

 

 

L’artiste donne également un ton plus dramatique à l’histoire, rehaussé (ou assombri, c’est selon) par le travail des coloristes, les scènes au royaume des Phéaciens et celles dans la chambre de Pélias sont particulièrement marquantes de ce point de vue.      

 

Un troisième volet qui monte en puissance et promet une conclusion qui s’annonce, évidemment, tragique !

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LE RETOUR DES TITANS

 

 

C'est de Qui ? F. De Masi

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Si chez nous le titre transalpin s’est transformé en ce Retour des Titans, et, pour les pays anglo-saxons en Goliath and the sins of babylon, il s’agit bien, à la base, d’un des nombreux films de la franchise Maciste.

 

Profitant du regain d’interet pour le péplum, l’Italie mettra en branle pléthore de séries B ayant le colosse comme héros. Pour celui ci, notre bonhomme vient délivrer, par les pains dans la tronche et l’incendie généralisé, les jeunes filles de Babylon promises chaque année au sacrifice (on savait s’amuser à Babylone à l’époque dites-donc !).

 

De Masi, de formation classique, a, tout comme ses illustres compatriotes stakhanovistes de l ‘époque, déjà une quantité impressionnante de films à son actif, et ce dans des genres aussi divers qu’improbables.

Ce n’est pas sa première rencontre ni avec le Péplum ni avec le personnage, et ça s’entend bien dans cette B.O où sont réunis tout les ingrédients attendus : thème mettant en exergue la bravoure du héros, pistes plus romantiques ou nostalgiques, passages de suspense bien dosés…

 

Le compositeur s’appuie essentiellement sur ses cuivres la plupart du temps, utilisant les instruments au maximum de leur possibilité avec beaucoup d’inventivité.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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