LA BD:
C'est quoi ? AU NOM DU PAIN. MARCELIN.
C'est de qui ? Gaudin & Le Jeune
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Glénat
Déjà croisés sur le site? Oui, les deux.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Saint Jean, petit village français où, en cette fin des années 30, la famille Martineau vient s’installer pour ouvrir une boulangerie. Si les affaires décollent vite, l’arrivée de guerre suivie de celle des soldats allemands, va chambouler leur petite vie.
Mobilisé au front, le père meurt dans un bombardement et Marguerite et ses deux grands enfants doivent se débrouiller seuls.
Marcelin, le fils, entre en contact avec des résistants et, bientôt les Martineau participent activement à la lutte contre l’occupant en délivrant des messages codés dans leurs pains.
Mais l’intérêt du gradé allemand pour Marguerite, et un faux pas de nos courageux boulangers, va les mettre dans un sale…pétrin !
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Très bonne entrée en matière que ce premier tome d’une saga ambitieuse puisque son but est de narrer trois décennies de l’Histoire avec un grand H via le prisme de celui d’une famille de boulangers.
Si ce récit de résistance est plutôt classique, il est porté par des personnages bien écrits, ne manque ni de rythme ni de suspense et bénéficie du dessin semi réaliste de Steven Lejeune qui produit des décors riches et détaillés imprégnant encore plus le lecteur dans l’époque.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :L’AGNESE VA A MORIRE
C'est de qui ? E. Morricone
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Beaucoup.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Dans une décennie complètent folle où il compose certaines années plus d’une douzaine de B.O sans quasiment jamais sacrifier à la qualité, Ennio Morricone change de style comme de chemise.
Ainsi en 1977 il écrit pour du film d’horreur, du thriller politique, un film sur une orque tueuse ou encore des films de guerre.
C’est évidemment dans ce dernier genre que l’on a pioché le score du jour, celui de L’Agnese va a morire, qui partage plus d’un élément avec ce premier tome d’Au nom du pain puisqu’il se déroule dans les années 40 et que l’on y retrouve aussi une jeune femme dont le mari a été victime de l’ennemi et qui va entrer dans la résistance.
Le maestro italien navigue entre romantisme tragique et suspense lyrique, avec, en corps principal, les vents, aux accents mélodramatiques toujours maîtrisés, appuyés par une section de cordes sur un rythme faussement martial qui n’est pas sans faire penser parfois à un hymne.
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