LA BD:
C'est quoi ? FOLKLORDS
C'est de qui ? Kindt & Smith
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Delcourt comics
Déjà croisés chez B.O BD? Oui, le scénariste souvent, le dessinateur un peu moins.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Ansel est un peu à part parmi son peuple, en effet, dans son monde médiéval fantastique c’est le seul à être habillé différemment et à inventer de drôles d’objets aussi anachroniques qu’inutiles. Il faut dire que le jeune garçon est assailli de rêves où il voit un univers complètement différent du sien et dont il s’inspire dans sa vie de tous les jours.
Quand il faut choisir la quête initiatique que tout adolescent doit accomplir il décide d’aller rencontrer les Maîtres Peuples, êtres mythiques dont la seule évocation remplit d’effroi son peuple.
Dans son périple, accompagné par son meilleur ami sur qui il commence à se demander s’il peut compter, notre héros va faire d’étranges rencontres, trouver certaines réponses à ses questions et découvrir que les dirigeants du royaume cachent de biens sombres secrets
Je ne sais pas si Folklords aura la même longévité et le même succès que Fables – à laquelle le compare l’éditeur- mais ce qui est sûr c’est que la série part sur de fort bonnes bases dans le genre détournement/réappropriation de contes et opposition entre un monde de fantasy et notre monde actuel.
Les personnages sont bien campés et l’intrigue possède assez d’atouts pour happer le lecteur réceptif à ce genre de mélange. Matt Kindt se révèle aussi bon ici que ce qu’il a pu l’être sur ses thrillers tendus, ou ses variations super héroïques.
Il a une fois encore la bonne idée de confier la partie artistique à Matt Smith, plutôt spécialisé dans le créneau fantasy et consorts, dont le style rond et cartoony confère également à Folklords une parenté avec la série de Bill Willingham tout en lui donnant une identité graphique propre.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : THE WITCHES
C'est de qui ? A. Silvestri
La Couv':
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Déjà entendu sur le site? Oui, souvent.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Rendez-vous raté pour Robert Zemeckis, réalisateur de certaines des comédies les plus réussies du siècle dernier (La Mort vous va si bien, Qui veut la peau de Roger Rabbit ?,…) avec ce remake du film des années 90, inspiré d’une nouvelle de Roald Dahl, qui aligne les défauts et est loin de porter la patte de son créateur.
Pour Alan Silvestri, lui aussi artiste phare des 80’s et 90’s mais qui a passé la dernière décennie à mettre en musique des grosses machines, c’est par contre un bon cru. Le réalisateur et lui ont une carrière commune qui en impose et le compositeur, s’il ne sort pas de sa zone de confort, s’applique à rendre une copie sans fausses notes ; loin de singer un Danny Elfman (qu’on aurait très bien vu sur un tel projet) il allie l’orchestration grandiose de ses scores précédents et un esprit gothique fun digne des meilleures comédies grinçantes.
Si la B.O est donc placée sous le signe de l’action, du suspense et de l’humour (ingrédients tout aussi présents dans ce premier tome de Folklords), l’émotion fait quelques apparitions et l’un dans ‘autre, même si les cuivres de Silvestri ont tendance à sonner fort, on est sur du bon boulot d’artisan connaisseur, loin des « faiseurs » actuels.
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Une Chronique de Fab