LA BD:
C'est quoi ? LES RIVIERES DU PASSE. LA VOLEUSE.
C'est de qui ? Corboz et Desberg
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Daniel Maghen
Déjà lus sur le site? Oui, le dessinateur comme le scénariste.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Une jeune monte en l’air est chargée par un collectionneur peu recommandable de voler un collier égyptien à une mystérieuse femme escortée par deux acolytes. Sauf que l’on découvre que le trio en question débarque d’un Paris médiéval, accessoirement assiégé par des créatures infernales.
Notre héroïne va y débouler et, avant de comprendre ce qui lui arrive, être mêlée à un affrontement aux ramifications remontant jusqu’à l’Egypte Antique et au culte d’Aton.
C’est toujours avec un immense plaisir qu’on retrouve Yannick Corboz chez B.O BD, celui qui avait magnifié l’Assassin qu’elle mérite de Lupano a fait évoluer son style graphique vers quelque chose de plus délié, de plus instinctif, sans pour autant perdre de sa superbe. Les décors sont riches, les visages sont soignés, on décèle même parfois un certain cousinage avec le trait de François Boucq.
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De son coté, Desberg, si toujours un peu trop loquace à mon goût, propose une intrigue captivante quoique dense, avec cette sorte de voyage spatio-temporelle dans un Paris alternatif de fantasy, digne des meilleures réussites du genre. Coté casting c’est aussi un sans-faute que ce soit chez les « bons » comme chez les « méchants ».
Si l’on peut faire confiance au scénariste pour trousser son histoire, on se dit déjà que l’univers est assez riche pour proposer probablement plus que les deux tomes prévus.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :ANGES ET DEMONS
C'est de qui ? H. Zimmer
La Couv':
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Déjà croisé chez nous? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Prenant à contrepied les amateurs de sa B.O du précédent film, l’adaptation du Da Vinci Code, Hans Zimmer joue ici à la fois la carte de l’action à tendance gothique et de l’autocitation old school.
Foin de subtilité donc ici (en même temps on parle d’Hans « rouleau compresseur » Zimmer n’est-ce pas !) mais des pistes où la rythmique est souvent aussi soutenue que les ostinatos furieux des cordes, où les chœurs quasi hystériques tentent de singer Carmina Burana version accélérée. Les amateurs spécialistes du compositeur (si, il paraît qu’il y en a ), reconnaîtront de ci de là des idées déjà utilisées dans ses précédents opus, de Backdraft à The Ring en passant par Hannibal.
Si ce score pourrait presque traumatiser un auditeur non préparé, le lecteur de ce premier volet des Rivières du Passé, riche de nombreuses scènes d’action, l’appréciera (mais juste le temps de sa lecture, faut pas abuser non plus !)
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Une Chronique de Fab