LA BD:
C'est quoi ? LOVE LOVE LOVE
C'est de qui ? Toussaint & Garrido Martin
La Couv':
C’est édité chez qui ? Dupuis
Déjà croisés sur le site? Le scénariste souvent.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Dans un futur plus ou moins proche, après avoir développé à outrance la robotique, les humains ont mis au ban de la société les androïdes. Karel, un robot dont la fonction est de consoler les gens contre payement, rencontre Elle, une jeune femme cœur d‘artichaut qui vient de perdre son job et a terriblement besoin d’amour.
Ce couple en apparence mal assorti va tomber amoureux jusqu’à ce que nos tourtereaux soient séparés par une guerre initiée par des bots révolutionnaires.
Kid Toussaint, scénariste aussi prolifique qu’inspiré, réussit ici le grand écart entre... Katherine Pancol et Isaac Asimov (!!) avec cette nouvelle série qui allie romance bubble-gum fun et affrontement androïdes/humains sur fond de révolte de classe.
Malgré leur éloignement, les deux aspects sont assez développés pour ne pas se court-circuiter et je dirais même qu’ils se complètent bien, apportant fraicheur et originalité au titre.
Le trait de l’espagnol Andres Garrido Martin, tirant à la fois du manga et de l’illustration jeunesse, très coloré, se prête bien à ce scénario hybride, finissant de faire de ce premier tome une lecture divertissante.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : WANDAVISION
C'est de qui ? C. Beck
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Avec une discographie des plus hétéroclite, allant de choses aussi disparates que la série Buffy the Vampire Slayer au dérangeant Charlie Countryman en passant par la Reine des Neiges et sa suite de chez Disney, Christophe Beck s’est imposé comme le candidat idéal pour mettre en musique Wandavision la nouvelle série Marvel sur Disney +
Si la série en elle-même m’a semblé poussive sur son premier épisode la musique est assez agréable de par son inventivité et son originalité. Beck a collaboré avec le compositeur Alex Kovacs, dans le métier depuis un bail, qui a su émulé avec justesse les différentes époques du show, à commencer par les séries des années 60 (type Ma sorcière bien aimée qui semble être l’un des modèles évidents de ce début de Wandavision).
Les thèmes dédiés aux principaux protagonistes sont intelligemment déclinés en fonction des styles, de la comédie désuète au super héroïsme grand spectacle et l’ensemble fonctionne avec une unité assez étonnante.
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Une Chronique de Fab