Ca donne Quoi ?Une fois n'est pas coutume, voici un Rememder à côté duquel je suis complètement passé!
Si le noir et la violence de certains de ses précédents titres ne m'avaient pas (trop) gêné - Deadly Class en tête- ici il livre un scénar pas follement original :un gars d'origine asiatique dont c'est pas le jour est pris pour un autre, (un tueur à gage sans pitié) et décide de sauver la victime désignée et son fils, contrat du tueur en question.
Alors on se doute bien que notre anti-héros n'est pas celui qu'il semble être mais espérons que le déchaînement de violence et de sang de ce premier tome trouve une explication:un dénouement original par la suite.
On pense, entre autre, à des choses comme Un Après-midi de chien, mais en moins fun (si on peut dire!).
Pour la partie graphique, si intéressante collant plutôt bien au propos, le dessin est parfois inégal et pas trop mis en valeur par la colo.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :TRAINING DAY
C'est de qui ? M. Mancina
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? De séries B d’action bas du front en blockbuster pas bien plus finaud (Twister ou Speed pour ne citer qu’eux), Mancina, ex-rocker et collaborateur de Hans Zimmer, n’a jamais eu vraiment l’occasion de prouver qu’il pouvait être autre chose qu’un faiseur formaté par son tristement célèbre ancien mentor.
Training Day, avec une petite poignée d’autres œuvres (un peu d’animation pour Disney, une paire de films en costume) est une exception à la règle, le bonhomme y faisant preuve d’une retenue assez étonnante et d’autant plus manifeste quand on la compare à la poignée de morceaux de hip-hop entendus dans le film.
Sombre voire désespérée, pleine de thèmes atmosphériques à la limite de l’underscoring, la B.O de Training Day est un modèle de sobriété pour un thriller musclé comme l’est le film.
Ca donne Quoi ? De la « franchise » Kick-Ass je n’ai lu que le premier arc, plutôt réussi, et, j’ai un vague souvenir de l’adaptation sur grand écran avec Nic Cage dans une énième cabotinerie.
Il semblerait que le filon soit juteux pour le père Millar puisqu’il a décliné en sin off l’acolyte de son antihéros, et, récemment, il a même décidé de laisser d’autres artistes faire mumuse avec son personnage.
Nous voilà donc avec la dangereuse Hit Girl au pays du sirop d’érable, à la poursuite d’un dealer qui inonde New York de dope frelatée.
Je vous avoue que la seule chose qui m’ait décidé à lire cet album ce sont les noms de Jeff Lemire au scénar’ et d’Eduardo Risso au dessin.
Si de ce coté je n’ai pas été déçu, Risso n’ayant rien perdu de la force expressive de son trait et n’étant jamais meilleur que sur des récits où ça flingue, ça saigne et ça découpe dans tout les sens (avec ici en plus un bon gros grizzly en rogne pour la cerise sur le gâteau), du point de vue du scénar on ne peut pas dire que Lemire se soit foulé !
Outre un postulat de départ déjà aussi peu crédible que l’héroïne de la série (mouais remarquez vous me direz, on est sur de la bd de super héros, faut pas forcément chercher le réalisme), l’intrigue se résume à une chasse à l’homme dans les grandes étendues enneigées du Canada, parsemée de flashbacks aussi courts que peu informatifs sur la relation de Hit Girl et Big Daddy (son paternel décédé).
Bref, pas de quoi s’en relever la nuit, ni même le relire dans un futur proche, les 3 numéros compilés ici se parcourant (et encore en prenant le temps d’apprécier les compositions de Risso) en moins de 20 minutes.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : SHOOTER
C'est de qui ? M. Mancina
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Une fois je dirais
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Amusant de voir comment Mark Mancina, marchant dans les pas de son mentor Hans Zimmer, a alterné tout au long de trois décennies, des blockbusters limites décérébrés, des dessins animés grand public et, au milieu, un ou deux petits trucs plus indés.
Hélas la constante de ses travaux reste un certain manque de personnalité artistique, remplacé par un sens de l'écriture chirurgicale, attendue certes mais efficace. Producteur chevronné dans le rock comme dans la B.O le bonhomme sait ce qu'il faut utiliser et quand pour remplir les cahiers des charges hollywoodiens.
Ici il écrit pour un film avec un autre habitué des films décerébrés sus-cités (Mark Wahlberg) un score d'action bodybuildé, avec de bons gros cuivres dans las basses, ce qu'il faut d'électricité et d'effets et, of course, de la percussion rouleau compresseur si possible retravaillée en studio.
Alors c'est vrai, ce n'est pas ma tasse de thé, loin de là, mais vu la teneur du comics du jour, je ne cherchais pas forcément la finesse !
Ca donne Quoi ? Les Yakuzas et leurs impressionnants tatouages rituels ont toujours fait fantasmer le monde occidental. Cette nouvelle série nous fait découvrir ces deux mondes via Yoshi, jeune membre d’un gang de motards violents confié par son grand père à un maître tatoueur qui va lui enseigner son art.
Une dizaine d’années plus tard, si dans l’échoppe où il tatoue, Yoshi passe ses journées à faire des modèles interchangeables et sans âmes, les choses sont toutes autres à l’étage. Seijun, son maître, pratique le Tebori pour des criminels jusqu’au jour où, amoché par une de ses fréquentations, le vieil homme passe la main à son disciple qui va découvrir un monde aussi fascinant que dangereux.
Récit à la croisée des genres, au dessin stylisé agréable et bien mis en couleur, Tebori se révèle accrocheur même s’il pêche parfois un peu par ses ellipses au sein d’une narration énergique.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ?TRAINING DAY
C'est de Qui ? M . Mancina
La couv'
Déjà vu sur B.O BD? Non
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? De séries B d’action bas du front en blockbuster pas bien plus finaud (Twister ou Speed pour ne citer qu’eux), Mancina, ex-rocker et collaborateur de Hans Zimmer, n’a jamais eu vraiment l’occasion de prouver qu’il pouvait être autre chose qu’un faiseur formaté par son tristement célèbre ancien mentor. Training Day, avec une petite poignée d’autres œuvres (un peu d’animation pour Disney, une paire de films en costume) est une exception à la règle, le bonhomme y faisant preuve d’une retenue assez étonnante et d’autant plus manifeste quand on la compare à la poignée de morceaux de hip-hop entendus dans le film.
Sombre voire désespérée, pleine de thèmes atmosphériques à la limite de l’underscoring, la B.O de Training Day est un modèle de sobriété pour un thriller musclé comme l’est le film. Probable qu’un album haut en couleur et riche en action comme ce tome 1 de Tebori aurait aussi pu s’accommoder d’une musique plus rythmée et présente, mais la discrétion payante de la partition de Mancina apporte un contrepoint original.
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Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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"...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)