LA BD:
C'est quoi ? LE FILS DE PAN
C'est de qui ? F. Dori
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Sarbacane
Déjà croisé sur le site? Oui.
Une planche:
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Ca donne Quoi ?Le temps ne passe pas vite quand on est un être divin séparé de ses pairs (qui cuvent une cuite de trop au fond d’un lac) et coincé à côté d’un terrain vague que viennent parfois visiter quelques marginaux.
Mais quand la déesse de la Lune en personne lui confie (enfin, lui impose serait plus juste!) son fils afin qu’il fasse son éducation (ce qui est une drôle d'idée vu le lascar) Eustis n’en demandait sûrement pas tant.
Ajoutez à cela Zoé, jeune femme hystérico-surmenée à la recherche de son paternel, un vieil homme ami d'Eustis et notre satyre se dit qu’il a tiré le gros lot.
Il va donc narrer à cet auditoire hétéroclite, complété par un chat qui parle (tant qu’à faire!), ses pérégrinations pour essayer de se débarrasser du rejeton et retrouver le père de Zoé.
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Quatre ans après le déjà très bon Dieu Vagabond, Fabrizio Dori revient avec son héros atypique, sorte de loser magnifique attachant dans une espèce de voyage initiatique qui donne l’occasion à l’auteur italien de faire à nouveau preuve de tout son talent que ce soit de narrateur, avec un humour et un poésie qui font mouche, mais aussi d’artiste avec des compositions graphiques grandioses aux couleurs éclatantes qui mélangent illustration traditionnelle et hommage aux impressionnistes et à l’Art Nouveau avec pêle mêle à Degas, Van Gogh, Monet ou encore, last but not least Mucha.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE FRENCH DISPATCH
C'est de qui ? A. Desplat
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Pour leur cinquième collaboration, Anderson et Desplat - qui collaborent étroitement sur la composition musicale- proposent une partition enjouée et panachée, très désinvolte mais dans le bon sens du terme, avec des emprunts au classique, notamment à la musique de chambre avec l’utilisation d’un clavecin, mais, aussi à la musique sérielle et atonale.
Le compositeur français expérimente ici en multipliant les corps d’instruments mais en n’en n’utilisant qu’un seul à chaque fois, comme un ensemble de solistes.
De la valse gaillarde à la fanfare en passant par des choses plus nostalgiques, le tout agrémenté de clins d’oeils à Satie, on obtient un score du haut du panier dans la filmographie de son auteur et un bouquet d’atmosphères aussi originales que l’album de Fabrizio Dori.
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