LA BD:
C'est quoi ? FREAK’SQUEELE VESTIGIALES
C'est de qui ? Maudoux
La Couv':
Déjà croisés sur le site? Oui
C’est édité chez qui ? Ankama
Une planche:
Ca donne Quoi ? Si je n’ai pas plongé dans l’univers Freak’squeele, je suis par contre très amateur de sa série spin-of Funérailles et l’opportunité de voir ce que Florent Maudoux, auteur aux influences aussi variées que bien assimilées, était capable de faire dans un domaine un peu disons…osé.
Bon si la sensualité et l’humour sont de la partie, calmons de suite les ardeurs des fans de X, Vestigiales reste plutôt soft coté érotisme ; après, coté scénario, j’avoue être un peu passé à coté de l’histoire de la relation entre Ombre, une sorte de lycanthrope et Xiong Mao une guerrière bien en chair deux personnages de Freak’squeele qui, semble t-il ont une relation pas simple et qui vont devoir vivre d’étranges expériences de transmutations et d’introspection afin de se retrouver.
Toujours ce coté hybride maîtrisé dans le ton comme dans le trait pour une variation originale mais pas aussi prenante, à mon goût du moins, que sa grande sœur gothique.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : TOKY GHOUL
C'est de qui ? Don Davis
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Une fois.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Chantre de l'électro, prodige des machines et, surtout, responsable des B.O à la production ultra-léchée de la trilogie Matrix, Don Davis avait plus ou moins disparu des radars depuis … ce qui fait presque une décennie tout de même.
Le revoici en grande forme avec la B.O de cette adaptation d'un manga qui, vous l'auriez compris, parle de morts vivants. De ghoules plus précisément, vivant dans le monde des humains et s'en nourrissant à l'occasion pour survivre (mais en toute discretion of course).
La musique de Davis voit grand, est bien plus orchestrale que ce qu'il faisait au début des années 2000, tout en gardant des arrangements directement issus de l'électro et en combinant des éléments de musique de film d'épouvante et de grand spectacle.
Si l'on pourra tiquer sur les assauts de cuivres très Zimmeriens, le reste de la B.O sait être épique sans en faire des caisses ou sonner clinquant et emprunte aux grands scores de la fin des 90's avec savoir faire.
On apprécie quand les cordes se frottent aux cuivres sus-cités et les multiples variations des deux thèmes principaux savent être originales.
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Une Chronique de Fab