LA BD:
C'est quoi : GEIS
C'est de qui : A. Deacon
La Couv':
Ca donne Quoi ? Dans un royaume médiéval une souveraine vient de rendre l’âme et se pressent à son chevet cinquante personnes, appâtées par le concours pour sa succession. La –mauvaise-surprise est de taille quand cette hétéroclite assemblée va découvrir qu’une sorcière s’est joué d’eux et les éparpille à divers endroits du pays en leur intimant d’être de retour avant l’aube s’ils veulent avoir une chance de continuer son petit jeu et, surtout…de rester en vie.
Récit de quête et d’initiation (la jeune héroïne n’hésite pas à braver le danger quitte à aider des concurrents pourtant déloyaux), ce premier tome de Geis (trilogie annoncée) avec ses multiples protagonistes loin des clichés héroïques du genre, ne manque ni de rythme ni de charme.
Outre une action bien dosée et un scénario empruntant à la fantasy comme aux contes traditionnels, le gros point fort de l’album du londonien Alexis Deacon est sa partie graphique ; tout en peinture aux couleurs savamment choisie dont le style rétro n’est pas sans rappeler une certaine période des œuvres de Gustave Doré (qui, souvenez-vous en, a fait de la BD avant l’heure), ce qui, vous en conviendrez, n’est pas la pire des références !
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? TINTAGEL
C'est de Qui ? A. Bax
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Je ne pense pas.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Inspiré à son auteur par une visite au château du même nom, en Cornouailles, le poème symphonique Tintagel – poème tout court au départ- est une célébration de la légende arthurienne associée au lieu tout autant qu’une évocation passionnée de la géographie de l’endroit.
Bax, via des thèmes imposants joués notamment par les cuivres a essayé d’être le plus expressif et descriptif possible, quitte parfois à manquer un peu de subtilité, et livre une œuvre aussi épique que cinématique qui, en étant probablement sa pièce la plus connue a du inspirer plus d’un auteur de B.O de fantasy et de films historiques durant le siècle dernier.
Si parfois un peu trop héroïque pour l’ambiance de Geiss, Tintagel, de par ses cotés mélodramatiques où ferveur et mélancolie font bon ménage, a été un accompagnement
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Une chronique de Fab