7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 12:15

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : GEIS

 


C'est de qui : A. Deacon

 

 

La Couv':

 

Conte médieval   /  Geis  Vs.  Tintagel

 

Déjà croisé sur le site? Jamais.

 

 

C’est édité chez qui ? Galllimard

 

 

Une planche:

 

Conte médieval   /  Geis  Vs.  Tintagel

 

Ca donne Quoi ? Dans un royaume médiéval une souveraine vient de rendre l’âme et se pressent à son chevet cinquante personnes, appâtées par le concours pour sa succession. La –mauvaise-surprise est de taille quand cette hétéroclite assemblée va découvrir qu’une sorcière s’est joué d’eux et les éparpille à divers endroits du pays en leur intimant d’être de retour avant l’aube s’ils veulent avoir une chance de continuer son petit jeu et, surtout…de rester en vie.

 

Récit de quête et d’initiation (la jeune héroïne n’hésite pas à braver le danger quitte à aider des concurrents pourtant déloyaux), ce premier tome de Geis (trilogie annoncée) avec ses multiples protagonistes loin des clichés héroïques du genre, ne manque ni de rythme ni de charme.

 

Outre une action bien dosée et un scénario empruntant à la fantasy comme aux contes traditionnels, le gros point fort de l’album du londonien Alexis Deacon est sa partie graphique ; tout en peinture aux couleurs savamment choisie dont le style rétro n’est pas sans rappeler une certaine période des œuvres de Gustave Doré (qui, souvenez-vous en, a fait de la BD avant l’heure), ce qui, vous en conviendrez, n’est pas la pire des références !

 

Conte médieval   /  Geis  Vs.  Tintagel

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? TINTAGEL

 

 

C'est de Qui ? A. Bax

 

 

La couv'

 

Conte médieval   /  Geis  Vs.  Tintagel

 

Déjà entendu sur B.O BD? Je ne pense pas.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Inspiré à son auteur par une visite au château du même nom, en Cornouailles, le poème symphonique Tintagel – poème tout court au départ- est une célébration de la légende arthurienne associée au lieu tout autant qu’une évocation passionnée de la géographie de l’endroit.

 

Bax, via des thèmes imposants joués notamment par les cuivres a essayé d’être le plus expressif et descriptif possible, quitte parfois à manquer un peu de subtilité, et livre une œuvre aussi épique que cinématique qui, en étant probablement sa pièce la plus connue a du inspirer plus d’un auteur de B.O de fantasy et de films historiques durant le siècle dernier.

 

Si parfois un peu trop héroïque pour l’ambiance de Geiss, Tintagel, de par ses cotés mélodramatiques où ferveur et mélancolie font bon ménage, a été un accompagnement

 

 

 

 

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Une chronique de Fab

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 14:44

 

 

 

LA BD:

 


C'est quoi : PRINCESSE CARABOO

 


C'est de qui : Ozanam & Bax

 

 

La Couv':

 

 

Déjà lu chez B.O BD? Oui pour le scénariste, pas la dessinatrice par contre.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ?  Un soir, dans la campagne anglaise, un couple d'aristocrates se voit confier une jeune femme perdue, s'exprimant dans un dialecte étranger et aux us des plus déroutants. Apres maints efforts et autres situations cocasses il semblerait que ce soit une princesse de Java...mais les apparences ne sont elles pas parfois trompeuses?

Décidément ce début d'année 2016 est placé sous le signe des biographies de jeunes femmes pour Antoine Ozanam, même si, avec Princesse Caraboo on est a l'autre extrême du prisme d'Anne Frank. En effet, cette évocation de l'existence de Mary Wilcox via l'une de ses supercheries est une comédie aux accents british bon ton, rendue encore plus agréable par le trait de Julia Bax aux influences mixtes fort bien assimilées, rehaussé par des couleurs chaudes qui le font ressembler à de la peinture. 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ?  THE IMPORTANCE OF BEING ERNEST

 

 

C'est de Qui ? Charlie Mole

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous ? Une fois oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Comédie aussi fine qu’elle paraît légère, l’Importance d’être Constant (jeu de mot sur le prénom et la signification du mot, Ernest en anglais étant à la fois le prénom et la traduction de « sérieux »), est une des pièces les plus célèbres du génial Oscar Wilde qui virevolte avec le fond et la forme comme peu d’écrivains ont su le faire.

Pour cette énième et très libre adaptation, avec les évidents et so british Rupert Everett et Colin Firth, Parker fait appel à Charlie Mole qui va s’inspirer de Mancini et livrer une musique raffinée et aux accents jazzy, aussi anachronique que distinguée et cool, qui alterne constamment entre le vaudeville haut de gamme et la partition classique gaie. L’orchestration, quoique simple, est fort soignée, sachant mettre en sourdine les instruments quand le réclame l’intrigu ou, au contraire, faire feux de tout bois (et cordes) sur les passages plus enlevés.

Une B.O aussi agréable qu’originale, quelque peu hors de temps qui ajoute une touche de classe supplémentaire à la comédie de Bax et Ozanam.

 

Petit détail amusant, la dernière fois que l’on a écouté une œuvre de Charlie Mole chez nous c’était pour le film Dorian Gray, adaptation de …Oscar Wilde, oui, tout à fait !

 

 

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Une chronique signée Fab

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