19 février 2018 1 19 /02 /février /2018 15:22

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES 3° ŒIL. LE SOMMEIL EMPOISONNE.

 

 

C'est de qui ? Tronchet et Baron Brumaire

 

 

La Couv':

 

Ouvrir l'Oeil et le bon (le 3° par exemple!)  /  Le 3° Oeil  Vs.  Atomic Blonde

 

Déjà croisé dans le coin? Oui pour Tronchet

 

 

 

C’est édité chez qui ? Casterman

 

 

 

Une planche:

 

 

Ouvrir l'Oeil et le bon (le 3° par exemple!)  /  Le 3° Oeil  Vs.  Atomic Blonde

 

 

Ca donne Quoi ? Entre 2001 et 2007 Didier Tronchet avait écrit 5 tomes d’une série axée jeunesse intitulée Violine qui narrait les exploits d’une petite fille aux yeux violets ayant la faculté de lire dans les pensées des gens à travers leur regard.

 

Après une pause de quelques années et un sixième tome édité quelque peu en catimini, Violine a grandi et on la retrouve aujourd’hui chez Casterman pour de nouvelles aventures.

La voici ado, ouvertement rebelle et qui utilise son don pas vraiment à bon escient puisqu’elle s’en sert pour faire chanter ses petits camarades de classe et tout ceux qui la contrarient.

 

Mais voilà que le destin (et ses parents qui aimeraient bien la canaliser un peu) met sur sa route un jeune indien devenu muet qui, sur son lit d’hôpital, semble cacher un bien douloureux secret et rêve de serpents et d’une ombre noire. Quand son  nouvel ami disparaît et que ses parents tombent dans un étrange coma, notre héroïne réalise que se trame den coulisse une bien sombre machination internationale.

 

Au dessin Baron Brumaire succède à Tarin et Krings et si son trait fait parfois plus esquissé, surtout sur les personnages dans les plans larges, il donne un certain coté plus adulte au titre.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :ATOMIC BLONDE

 

 

C'est de qui ? Tyler Bates

 

 

La Couv':

 

Ouvrir l'Oeil et le bon (le 3° par exemple!)  /  Le 3° Oeil  Vs.  Atomic Blonde

 

Déjà entendu par ici? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Je ne m’étendrai pas à nouveau sur la propension de Tyler Bates de s’évertuer, tel un Hans Zimmer qui aurait été biberonné au rock, à confondre mélanger musique de film et riffs de guitare, surtout que, sur ce film d’espionnage qui se déroule dans le Berlin de la Guerre Froide, juste avant la chute du Mur (mais genre juste avant puisque le Mur en question tombe à la fin du film), il arrive plutôt pas mal à se fondre dans la masse des reprises pop-rock de morceaux emblématiques (de Bowie à Nena en passant par les Clash) d’une décennie artistiquement bâtarde s’il en est.

 

Il ne livre qu’une poignée de morceaux où l’influence de Depeche Mode est flagrante mais utilisée à bon escient. Le mariage des rythmiques et couleurs de l’électro des années 80 et de la production actuelle donne un résultat plutôt intéressant, dans un condensé d’action et de suspense assez sombre qui finit d’amplifier le coté « adulte » que j’évoquais dans la chronique de l’album.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 09:00

 

 

 

LA BD:

 


C'est quoi : L’HOMME QUI NE DISAIT JAMAIS NON

 


C'est de qui : O. Balez & D. Tronchet

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui pour Tronchet

 

 

C’est édité chez qui ? Futuropolis

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Après ses témoignages bédéphiliques sud américains (déjà chez Futuro ou Casterman), Tronchet semble être passé à autre chose et revient en simple scénariste avec une comédie multi-genres où une hôtesse de l’air aventureuse prend sous son aile passager d’avion devenu complètement amnésique. Au fil de l’intrigue, notre enquêtrice motivée (il faut préciser que la demoiselle veut devenir « profileuse ») va tomber de Charybde en Scylla avec son « sujet » qui, de situation amoureuse compliquée en suspicion de meurtre, lui réserve bien des surprises.

Un scénario fun, qui n’est pas sans faire penser à certaines comédies policières du grand écran (le titre est déjà un joli clin d'oeil à Hitchcock), dans un style graphique coloré et cartoony sympathique (bonne initiative d’avoir laissé les crayons à Balez). Humour psychologie et suspense font bon ménage même si l’ensemble reste assez léger pour être prenant sans être prise de tête, on se serait peut être passé du passage à Quito (rayez ce que j’ai dit en introduction de cette chronique) mais ne boudons pas notre plaisir, le mélange des genres fonctionnant pas mal du tout sur ce one-shot.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? JO

 

 

C'est de Qui ? Raymond Lefevre

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu dans le coin?  Non

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Être de la génération X quand on est né en France c’est, entre autre, avoir eu droit à des dizaines de rediffusions des films avec Louis De Funès des années durant ! Ainsi j’ai du voir une bonne dizaine de fois Jo, comédie policière en huis clos assez fine (et entretien depuis une fascination pour les kiosques de jardin, ce qui connaissent le film comprendront).

Comme il avait singé la musique du Pont de la Rivière Kwai pour le Gendarme à St Tropez (autre chef d’œuvre impérissable avec De Funès matraqué sur les chaines nationales à une époque, les deux artistes collaboreront sur une petite dizaine de films en tout)), Lefèvre, pianiste émérite jazzman, compositeur, arrangeur pour le petit écran et j’en passe, adresse un clin d’œil appuyé aux thèmes des polars américains des années 60 avec la B.O de Jo.

Cuivres tonitruants à la John Barry, lignes de basse et de guitare groovy et cordes virevoltantes, l’hommage est « bondesque » en diable et d’autant plus décalé sur une comédie policière française…ou un one shot de BD comme cet Homme qui ne disait Jamais Non.

Pour l’anecdote musicale, Alexandre Astier, en fan inconditionnel de De Funès, a repris le thème de Jo dans son sixième livre de Kaamelott.

 

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Une chronique de Fab

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