27 novembre 2018
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12:58
LA BD:
C'est quoi ? SOUTHERN BASTARDS 4
C'est de qui ? Aaron et Latour
La Couv':
Déjà croisés sur le site? Oui.
C’est édité chez qui ? Urban
Une planche:
Ca donne Quoi ? Il est temps de rendre des comptes pour le Coach Boss, et ce n'est pas ses pratiques de voyou envers les équipes adverses de Craw County qui vont arranger son ardoise.
L'arrivée de Roberta une ex-marine dure à cuire et, surtout, fille de Earl Tubb, tué par Coach Boss, va même accélérer dramatiquement les choses.
Après un troisième recueil en flashback, on repart de plus belle dans le noir et la violence avec ce nouveau Southern Bastards.
Aaron livre un scénario sans concessions que le trait torturé et anguleux de Latour sert à merveille.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : JOHN WICK
C'est de qui ? T. Bates
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? En 2014, Tyler Bates, déjà connu pour sa délicatesse et son romantisme (jugez plutôt, le bonhomme a à son palmarès des choses comme Dawn of the Dead, 300, Sucker Punch...!), attaque une collaboration artistique fructueuse avec un autre esthète, Marylin Manson.
On ne s'étonnera donc pas que les B.O qui suivent la rencontre des deux compères ont de forts accents industrialo-rock, avec force guitares saturées, nappes de claviers distordus et autres rythmiques marteau piqueur.
John Wick premier du nom que l'on ne peut décemment pas classer dans la catégorie « film d'auteur d'art et essai » voit même le fils spirituel auto-déclaré d'Alice Cooper (Manson pour ceux que mon verbiage a perdu) participer à la musique qui ne brille donc ni par son originalité ni par sa finesse mais qui, il faut le reconnaître, sur un quatrième volet de Southern Bastards dopé à la violence, fait plutôt bonne figure.
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Une Chronique de Fab
22 novembre 2016
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08:29
LA BD:
C'est quoi : SOUTHERN BASTARDS. RETOUR AU BERCAIL
C'est de qui : J. Aaron & J. Latour
La Couv':
Ca donne Quoi ? Damn’, il y a un peu plus d’un an je vous annonçais qu’il faudrait attendre le 3° TPB (recueil pour les puristes francophones) de Southern Bastards pour découvrir comment la fille de Tubb, tabassé à mort par Coach Boss, allait gérer son retour et régler ses comptes.
Et bien si elle figure bien en couv’ de ce Retour au Bercail, ce n’est que dans la dernière partie qu’on la découvre enfin, et ça promet de saigner pour la suite vu ce qu’elle flanque aux ex-voisins peu amicaux de son défunt paternel.
Entre temps on aura été témoin du suicide de Ol’Big, incapable de supporter plus longtemps une situation complètement hors de contrôle à Craw County où le match entre les locaux et leurs éternels adversaires de Wetumpka va virer à la cata !
Si les deux Jason font un peu durer le plaisir (en même temps la série marche, Image comics ne doit pas vouloir se tirer une balle dans le pied), ils font les choses bien et tirent à boulets rouges sur tout ce que leurs protagonistes bas du front et peu sympathiques (c’est un euphémisme !) ont de primaire et haïssable.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? RETURN TO SKY
C'est de Qui ? Causa Sui
La couv'
Déjà croisé par ici ? Non
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Certes on pourra argumenter que, vu le background, de la musique sudiste bien grasse ferait parfaitement l’affaire pour écouter en lisant Southern Bastards, sauf que ce serait occulter un peu vite l’aspect très noir du comics, sa spirale descendante inexorable vers une tragédie encore plus hardcore que ce qui s’est déjà passé (et rien que ca ca promet !).
Donc j’ai plutôt opté pour le stoner rock âpre des Causa Sui avec le dernier album en date des danois, Return to sky. Plus variées dans les influences que pas mal de leurs précédents efforts, les 5 compositions qui composent la galette vont autant puiser dans les guitares arides des pionniers du genre que dans l’ambiant psyché de groupes des 70’s, voire dans les compositions alambiquées du jazz-rock de Metheny ou Miles Davis.
Il en résulte une musique brute de décoffrage mais qui gagne à être écoutée avec une oreille la plus neutre possible afin d’en apprécier les variations souvent inattendues.
Ce mélange (d)étonnant se révèle par moments très cinématographiques même si un peu épuisant sur la longueur, et, en tout cas, fort intéressant avec ce nouveau recueil de Southern Bastards.
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Une chronique de Fab