13 mars 2020 5 13 /03 /mars /2020 12:38

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CONAN. LES MANGEURS D'HOMME DE ZAMBOULA

 

 

C'est de qui ? Gess

 

 

La Couv':

 

 

Déjà  lu chez B.O BD? Oui, souvent même.

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? En toute honnêteté, je dois vous avouer qu'à l'annonce de la collection Conan le Cimmérien par Glénat, il y a deux ans maintenant, j'étais aussi excité qu'inquiet.

En effet, si certains des noms d'auteurs annoncés forçaient déjà le respect, l'héritage des adaptations dans le medium était clairement imposant et la plupart des histoires m'étaient plus que familières.

 

Pourtant, comme je l'ai répété à loisir tout au long des chroniques des précédents albums, la qualité a été là à chaque fois et il n'y a eu quasiment aucune fausse note ni vraie baisse de niveau.

 

Et ce n'est pas ce neuvième volet qui viendra infirmer cette bonne impression.

Pourtant là non plus ce n'était pas gagné : l'univers graphique de Gess, tout comme ses habituels sujets de prédilection, sont assez éloignés du personnage de Robert Howard...Et dés les premières pages la magie opère !

Ancien rôliste ayant pas mal tâté du GURPS Conan (basé donc sur le monde du cimmérien), lecteur assidu de la collection poche mauve de chez J'ai Lu, c'est exactement comme Gess l'a représentée que je m'imaginais Zamboula et toute l'atmosphère « orientale » de l'Hyboria.

 

 

Son Conan, si massif et brutal, retrouve toute la félinité sauvage dont l'a doté son créateur, sa Nafertari est d'une beauté aussi troublante qu'ensorcelante, les cannibales sont effrayants à souhaits, et tout ce petit monde évolue dans des décors dont la  richesse n'égale que la beauté, le tout dans des tons savamment choisis qui illustrent aussi bien l'aridité du désert que la noirceur des nuits.

 

Comme le fait remarquer Patrice Louinet dans sa postface, ces Mangeurs d'Hommes de Zamboula n'est pas, loin s'en faut, la meilleur histoire d'Howard !

Notre barbare se retrouve piégé par un aubergiste qui le livre en pature à des esclaves anthropophages, après s'être débarrassé de ces derniers, Conan vient en aide à une jeune femme victime des cannibales (et qui, accessoirement, passe la moitié du récit à poil) avant d'avoir maille à partir avec un sorcier hypnotiseur.

 

Entre la simplicité du scénario, la gratuité de certains passages (aujourd'hui on dirait « fan service ») et quelques incohérences de ci de là ; on est plus dans l'action, la terreur, la violence.

 

Et pourtant Gess s'approprie le texte et en fait une lecture tout aussi prenante que la plupart des albums précédents parus dans cette collection qui, maintenant, c'est assuré, fera date dans l'univers de Conan.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :VIKINGS FINAL SEASON

 

 

C'est de qui ? T. Morris

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisé dans le coin? Pas mal de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Ne nous voilons pas la face, la série Vikings, si enthousiasmante à certains moments de son existence, aurait du s’arrêter il y a bien trois saisons (certains diraient même du moment que le personnage principal, Ragnar Lothbrok, avait disparu du paysage).

Nonobstant, Netflix n’a pas souhaité tuer la poule aux œufs d’or (si tant est que la série en fut toujours une, ce dont je doute un peu) et a tiré jusqu’à cette sixième saison, poussive au possible, laborieuse dans es arcs narratifs, son montage et, last but not least, son jeu d’acteurs.

 

Même Trevor Morris, pourtant inspiré de par le passé sur la série, fonctionne maintenant bien plus sur des automatismes avec une recrudescence de l’électronique et des effets au détriment de l’aspect folklorique tribal des B.O du début (gageons que le départ du collectif Wardruna n’y est pas étranger).

 

Reste un score de fantasy nerveux et de bon aloi, avec des passages aux rythmiques soutenues qui appuient solidement des mélodies simples et efficaces dédiées à l’action musclée.

Ce nouveau Conan aurait peut-être mérité quelque chose de plus marqué oriental mais la partition de Morris fait une compagne honnête.

 

 

 

 

 

---------------

 

 

 

Une Chronique de Fab

Partager cet article

Repost0

Présentation

  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
  • Contact

Rechercher

Tags