LA BD:
C'est quoi ? VALHARDI. INTEGRALE TOME 5
C'est de qui ? Jijé, Philip & Mouminoux
La Couv':
Ca donne Quoi ? Cinquième volet de la belle édition intégrale éditée par Dupuis, on retrouve ici les cinq derniers albums dessinés par Jigé (qui va laisser sa place au grand René Follet) pour des aventures variées dans le ton comme géographiquement.
En effet on retrouve Valhardi aux States ou à Cassis –où ont vécu la famille Gillain- sur deux scénarios signés du propre fils du dessinateur, Philip (qui écrira également pour son paternel sur Jerry Spring )
Les trois autres albums, écrits eux par Mouminoux, font peut être plus surannés, avec une histoire que n’aurait pas reniée le scénariste de Michel Vaillant et des ambiances très sixties où l’humour et l’aventure font bon ménage.
Si l’ensemble est, évidemment fort classique, dans sa narration comme ses sujets, le trait de Jigé n’a rien perdu de son charme.
Le plaisir de redécouvrir ces classiques de l’école Marcinelle s’accompagne de dossiers critiques copieux, riches en iconographie, de biographies et même d’un scénario débuté par Philip qui ne sera finalement pas réalisé.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : CASH ON DEMAND
C'est de qui ? W. Josephs
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Non
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Evidement sur cinq aventures différentes j’ai écouté divers B.O mais Cash On Demand possède tous les atouts pour faire une musique d’accompagnement toute désignée à Valhardi.
Au plus fort de sa célébrité les studios de la Hammer, en marge de leur prolifique production de films d’horreur à succès (les franchises Dracula, Frankenstein et Momie en tête), proposèrent également des petites séries B dans divers genres.
Sur ce film noir classique mais honnête, amusante relecture du Chant de Noël de Dickens) les compositeurs attitrés des studios étant surement occupés ailleurs (ce qui n’était pas le cas semble-t-il de Peter Cushing que l’on retrouve – toujours avec plaisir- à l’affiche ici), c’est Wilfried Josephs que l’on retrouve à la partition.
A côté d’une riche carrière dans le classique Josephs travaille pas mal pour le petit et le grand écran, boulot probablement plus rentable au quotidien.
Il touche à tous les genres et son bagage musical se ressent beaucoup dans son écriture, que ce soit dans la richesse des thèmes ou l’aspect souvent un rien grandiloquent de certaines mélodies.
Adepte de la composition faisant appel à plusieurs familles d’instruments, Josephs ne lésine pas sur les moyens sans pour autant que cela n’alourdisse l’ensemble.
De la B.O à l’ancienne pour une série qui ne l’est pas moins (tout ceci au bon sens du terme évidement).
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Une Chronique de Fab