LA BD:
C'est quoi : TAÏPI
C'est de qui : Melchior & Bachelier
La Couv':
Déjà lu sur le site? Oui.
C’est édité chez qui ? Gallimard
Une planche:
Ca donne Quoi ? C’est pas l’homme qui prend la mer… les deux héros de Taïpi n’auraient clairement pas du la prendre, les voilà mousses sur un baleinier et leur seul désir c’est de s’en échapper.
Lors d’une escale aux Marquises nos larrons se font donc la malle mais leur joie est de courte durée une fois face à une jungle des plus hostiles, sous une pluie diluvienne. Tombant de Charybde en Scylla, les voilà capturés par une tribu d’indigènes aux habitudes alimentaires…particulières.
Changement d’ambiance pour Stéphane Melchior, après les Royaumes du Nord, (déjà chez Gallimard) comme pour Benjamin Bachelier, tout juste revenu des plaines du Far West, avec cette adaptation inspirée du roman autobiographique d’Herman Melville dont ils retranscrivent fort bien le souffle aventureux mais également l’aspect anthropologique, le tout dans un suspense constant, renforcé par le décalage qu’amène l’aspect « jeunesse » du trait de Bachelier.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? 20 000 LEAGUES UNDER THE SEA
C'est de Qui ? John Scott
La couv'
Déjà croisé chez nous? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Ses années de jazzmen et de musicien de studio (avec les Beatles entre autre) aidant, John Scott, quand il se tourne vers la composition de musique de film par l’intermédiaire d’Harry Mancini, sait se démarquer de ce que font ses homologues via l’ajout d’arrangements et d’harmonies originales. Si les années 70 et 80 lui permettent de se distinguer dans des genres forts différents avec réussite, le point culminant de sa carrière étant probablement le Greystoke de Hugh Hudson, par la suite, et malgré quasiment une centaine de crédits, ses travaux s’axeront plus sur des films de seconde zone, voire des téléfilms.
C’est le cas de cette adaptation peu inspirée de Jules Verne, qui ajoute une love story à l’histoire de base et ne brille pas par sa réalisation. Scott, livre néanmoins un joli score d’aventure à l’orchestration enlevée que le Philarmonic Orchestra interprète avec panache, certes plus calibré que ce qu’il a pu proposer dans le genre mais d’une efficacité imparable surtout, vous l’aurez compris.
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Une chronique par Fab