1 mai 2021 6 01 /05 /mai /2021 13:32

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  O VERLAINE

 

 

C'est de qui ? Thirault & Deloye

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Steinkis

 

 

Déjà croisés sur le site?Non

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Conruty, un jeune homme de campagne transcendé par la lecture d’un recueil de poème de Verlaine monte à la capitale pour rencontrer son idole.

A 51 ans le poète en fait quinze de plus, perclus de maux, alcoolique au dernier degré, rosse et misogyne.

 

Si ses vers lui rapportent quelque renommée et autres espèces sonnantes il n’a cure de la première et dépense les secondes comme si elles lui brulaient les doigts.

 

Brulant la vie par les deux bouts, entourés d’une petite poignée de fidèles, dont notre campagnard transi, Verlaine vit ses derniers mois.

 

 

Thirault adapte un Teulé où l’on n’a pas encore l’humour noir et l’inspiration enflammée de ce qui reste à mes yeux ses œuvres les plus réussies (Charly 9, Je, François Villon) mais parvient à garder ce qui fait le sel de la bio irrévérencieuse d’un poète qui ne méritait pas mieux, un sentiment d’admiration teinté de dégout.

 

J’aurai aimé qu’il appuie un peu plus sur le fil rouge des morts violentes qui entourent le déclin de Verlaine mais passons.

 

Au dessin le trait semi réaliste de Deloye, influencé par la BD Jeunesse classique, rend bien l’ambiance glauque de ce Paris d’époque, en grande partie grâce à la colorisation de Marie Galopin.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : LE PAPILLON

 

 

C'est de qui ? Offenbach

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Quelques fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? S’il est surtout connu pour ses opéras et opérettes comiques, Offenbach étaient également un compositeur hors pair quand il s’agissait d’autres genres, comme le prouve sa première incursion dans le ballet.

 

Le Papillon, pantomime au livret à dominante fantastique et féérique – domaines chers à l’artiste- marie à merveille les ambiances alternant des passages aériens pleins de gaieté – dont une valse « molle » des plus agréables-  et des moments plus solennels voire tragiques avec une utilisation assez magistrale du corps des cuivres et des cymbales.

 

Ce sont pourtant les cordes qui sont particulièrement à la fête ici, avec notamment une harpe discrète mais qui sait se rendre indispensable et le pas de deux est un modèle du genre.

 

 

Hoffenbach, qui affectionnait particulièrement cette pièce, probablement déçu de sa courte existence sur scène, reprendra des morceaux de sa partition qu’il réutilisera dans d’autres œuvres à venir dont ses célèbres Contes d’Hoffman et Orphée aux enfers.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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