Pour ce second jour de notre cycle thématique, on revient au classique des classiques, véritable chef d'œuvre du genre, chouchou du redac chef.
LA BD:
C'est quoi : PRINCE VALIANT INTEGRALES 4 ET 5
C'est de qui : H. Foster
Une Couv':
Déjà lus chez nous? Oui.
C’est édité chez qui? Soleil, un lien vers le site :
http://www.soleilprod.com/serie/prince-valiant-05-integrale-volume-5-1945-1946.html
Une planche:
Ca donne quoi ? : On continue notre exploration enthousiaste du trésor de BD qu’est le Prince valiant de Foster avec les strips parus durant les années de Guerre (la Seconde pour ceux qui n’ont pas suivi les épisodes précédents). Niveau storytelling comme artistique, on touche carrément à la meilleur période de l’artiste. Les arcs du retour à Thulé (là où est né Valiant) et de la quête de celle qui deviendra son épouse (dans le tome 5) sont aussi riche en aventure qu’en humour et bénéficie de fantastiques décors et d’un sens du détail graphique proche des grands illustrateurs. L’incursion du fantastique se fait aussi plus présente, avec notamment un épisode avec une sorcière et un vieillard qui n’est autre que le Temps du plus bel effet. Pénurie de papier oblige, sur une assez longue période, jusqu’à la fin de la Guerre (qui s’étend donc sur les deux volumes ici présents) tout le bas des pages de Valiant laisse la place à une petite saga historique, Le Château Médiéval, qui se déroule bien plus tard dans l’Histoire mais tout en étant soignée graphiquement, reste assez anecdotique comparée à la série principale.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? QUENTIN DURWARD
C'est de Qui ? B. Kaper
La couv'
Déjà entendu dans le coin? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Après Ivanhoé et Les Chevaliers de la Table Ronde, tout deux dirigés par Richard Thorpe et joués par Robert Taylor, Quentin Durward clôt le tiercé gagnant. Cela étant Mikos Rozsa, responsable des deux scores des films sus-cités (et quels scores !) n’est pas disponible pour le troisième. Bronislau Kaper est donc engagé par la production et va plus lorgner vers les compositions des décennies précédentes, riche en films de capes et d’épées hauts en couleurs, celle de Korngold notamment. Choix payant puisque le ton de Quentin Durward est bien plus léger que celui de ses prédécesseurs et laisse plus de place à la fantaisie et à l’humour. La bande originale du film fait donc la part belle à l’action endiablée jouée par un orchestre symphonique dans laquelle vient s’insérer maints thèmes plus romantiques et autres envolées folkloriques. Probablement l’une des galettes la plus adaptée aux aventures du jeune prince à la coupe au bol !
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Une chronique signée Fab