Pour cette seconde chronique de notre cycle érotique, on monte d'un cran!
LA BD:
C'est quoi : LES BETES DE BLACK CITY. LE FEU DE LA VENGEANCE
C'est de qui : M. Rastrelli & L. Nuti
La Couv':
Déjà croisé dans le coin? Oui, sur le tome précédent
C’est édité chez qui ? Taboo, un lien vers le site :
Une planche:
Ca donne Quoi ? Fin de parcours pour nos trois anges vengeurs. Ce dernier tome monte d’un cran dans la violence, c’est l’hécatombe pour les hommes qui ont abusé de nos héroïnes sauvages, ils tombent comme des mouches dans un déluge de balles, de sang, de feu…et de sexe évidement. A l’occasion d’un flashback on apprend le passé des catins vengeresses, aussi sordide que leur calvaire. Avec ses références au cinéma de genre (une des séances est un clin d’œil au Kill Bill de Tarntino, et on pense, entre autre, à Impitoyable de Eastwood)et ses scènes explicites et souvent crues, Les Bêtes de Black City est tout ce que doit être vrai western : un mélange de sauvagerie et de stupre sans happy end. Le trait de Lorenzo Nuti tend de plus en plus vers celui de Ben « 30 jours de nuits » Templesmith, ce qui n’est pas désagréable, loin de là. A ne pas mettre entre toutes les mains certes, mais entre celles des amateurs qui apprécieront le croisement de genres.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? SONS OF LIBERTY
C'est de Qui ? L. Balfe
La couv'
Déjà entendu sur le site ? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi Avec un thème principal signé par le bulldozer Zimmer, accessoirement, mentor et boss de Lorne Balfe, on pouvait redouter du score grand spectacle sans beaucoup d’âme. Et bien point de surprises, pour cette docu-fiction sur la naissance de l’Amérique en tant que nation (aussi « vraie » que Vikings niveau historique, mais bon passons), nous voilà dans du Remote Control pur jus : sections rythmiques pilonnant des thèmes aux envolées lyrico romanesques attendues et autres fanfare de flutes et cordes guillerettes. Le clinquant efficace passe donc une fois encore avant la qualité dans une suite de morceaux plus lambda les uns que les autres qui pourraient même aller sur complètement autre chose que ce Sons of Liberty. Cela étant, et à l’exception des passages un peu trop entrainant, avec la pyrotechnie sauvage de cette conclusion des Bêtes ça se pose plutôt pas mal.