11 novembre 2014
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LA BD:
C'est quoi : NOUVELLE DE REVE
C'est de qui : Hinrichs (d’après Schnitzler)
La Couv':
Déja croisé chez nous? Non
C’est paru chez qui ? Le Nouvel Attila, un lien vers le site :
http://www.lenouvelattila.fr/nouvelle-de-reve/
Une planche:
Ca donne Quoi Vous vous souvenez du dernier film de Kubrick, Eyes Wide Shut ? …Non ? … Attendez, laissez moi vous rafraichir la mémoire :
Là c’est bon, vous voyez ? Et bien, cet ultime long métrage de l’un des plus grands artistes du 7° Art, avec ses qualités et ses défauts (le film, pas Kubrick, quoique…), est tiré d’une nouvelle du début du siècle dernier que l’on doit à Arthur Scnitzler. Il y est question de désirs et fantasmes refoulés et, bien évidemment, de sexe. Freudien me direz-vous ? Pas faux, on a d’ailleurs rapproché l’oeuvre des deux hommes. Aujourd’hui c’est à Jakob Hinricks, illustrateur freelance basé à Berlin, que l’on doit une adaptation en BD de la Traumnovelle. C’est également la première « vraie » bande dessinée des éditions Le Nouvel Attila (dont on avait croisé un intriguant Le Secret de Sainte Hélène) et quelle BD ! Pour rappel, l’histoire (relocalisée dans la Vienne d’aujourd’hui, nous présente un couple de riches au sein duquel la jalousie et la tentation du passage à l’acte va s’installer, écorchant leur apparente tranquillité familiale. Le style graphique audacieux, la narration graphique inventive et les couleurs flashy réinventent le texte de Shnitzler tout en exacerbant ses thématiques de façon fort originale et font de cet album une expérience de lecture déroutante.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? MAGNOLIA
C'est de Qui J.Brion
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Oui
On peut écouter? Une suite de 10'
Ca donne Quoi : Bien que nous évoquions –de manière vicieuse et détournée- Tom -1M70 sur talonnettes- Cruise par deux fois dans cette chronique je tiens à affirmer qu’elle n’est en aucune façon sponsorisée par l’Eglise de Scientologie. Ceci étant dit, c’est le score de l’étonnant Magnolia qui nous sert d’accompagnement musical aujourd’hui, et plutôt bien en vérité puisque, en marge des morceaux pop utilisés par Anderson (le réal’), la partition de Brion, en 9 pistes, propose une évocation musicale fidèle de l’ambiance du film. Utilisant la répétition des thèmes et l’alternance des instruments, sur un rythme très posé, Brion s’emploie a faire de la musique souvent minimaliste pour un film qui peut parfois être très extraverti. A mi chemin entre un Prokoviev et un Phillip Glass – mais heureux-, le compositeur impose une structure assez elliptique, changeante mais unitaire, qui fait de cette galette une œuvre qui fonctionne assez bien toute seule (ce qui est rarement le cas d’un score comme nous l’avions évoqué il y a peu). Une B.O assez impressionnante, tout à fait adapté donc à cette version de la Nouvelle Rêvée.
bobd