1 avril 2021 4 01 /04 /avril /2021 08:52
 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  DECORUM 1

 

 

C'est de qui ? Hickman & Huddleston

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Urban

 

 

Déjà croisés sur le site? Le scénariste oui.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Dans un monde futuriste organisé en planètes, castes et autres peuples d’une manière aussi tentaculaire que complexe, Neha, une jeune marginale chargée de transporter des paquets pour un type louche se retrouve au milieu d’un sanglant assassinat orchestré par Morley, une spécialiste du genre qui va, contre toute attente, prendre la jeune fille sous son aile et la former à son art.

 

Résumé comme ça Decorum pourra vous embler assez lambda comme intrigue et…c’est le cas. En effet, si Hickman installe un background très –trop ?- développé, avec historique et peuplades divers et variés, la trame de son scénario ne semble être, au bout de ce premier TPB, qu’un récit d’initiation aux protagonistes aux caractères antinomiques de plus.

Là où le titre se démarque c’est dans sa présentation, avec grands renforts de cartes, infographies, symboles, imbriqués dans les chapitres, avec une narration en parallèle entre ses héroïnes et « the big picture ». A voir si la suite va donner plus de corps à l’histoire ?

 

Urban avec cette série (et une paire d’autres) lance un format plus grand, proche de celui de l’album franco-belge qui, en dehors d’une éventuelle volonté d’expansion du lectorat- permet d’apprécier à leur juste valeur les compositions d’Huddleston, véritable intérêt au final de Decorum.

 

 

Si elles ne font peut être pas partie des influences de l’artiste, il est assez frappant de voir les réminiscences dans certaines parties de son travail de ceux de pointures comme Toppi ou Breccia, mais pas que ! Le style graphique de ce tome 1 évolue en effet sans cesse, passant d’un noir et blanc expressionniste old school à une peinture picturale aux couleurs chatoyantes ou encore au comics actuel dans la lignée d’un Jock ou d’un Sean Murphy.

 

Alors certes on pourra avancer, à raison, que c’est peut être justement un peu trop varié et que ce n’est pas la forme qui sauve le fond mais c’est néanmoins une bien belle découverte en soi.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :PREDATORS

 

 

C'est de qui ? J. Debney

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Malgré un potentiel certain quasiment aucune des suites du  Predator original, celui avec Arnold, n’a su exploiter le filon correctement, et encore moins dans les spin-off pourtant ô combien prometteurs Alien Vs Predator.

 

Ce n’est clairement pas le volet de 2010 qui infirmera cette hypothèse. Multiplier les bestioles chasseresses n’a en effet pas fait évoluer l’intérêt du scénario et l’on se retrouve avec un gros film d’action-survival classique.

Le score du film est d’ailleurs un exemple assez parlant de la volonté de la prod de ne pas –plus ?- dériver du matériau d’origine mais au contraire de rentabiliser.

 

En effet John Debney, derrière le pupitre, est expressément commissionné pour reprendre le travail d’Alan Silvestri sur le premier Predator et de broder dessus tout en restant scrupuleusement dans le même esprit.

 

En bon artisan Debney s’exécute et l’on a l’impression d’entendre des chutes de studios de la première B.O avec quelques variations de thèmes plus ou moins inspirées mais pour le reste c’est cordes sur exictées succédant à des nappes de cuivres graves, rythmiques martiales et envolées lyrico-brutales de l’orchestre dans son ensemble.

 

Rien de bien nouveau sus le soleil donc si ce n’est un pastiche bien ficelé et, donc, une musique de genre maîtrisée et qui atteint sans peine son but.

Et c’est tout ce qu’il nous fallait sur le premier volet décalé de Decorum !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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